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ITW Lahaou Konaté (Boulogne-Levallois et équipe de France 3x3) : “Une sélection, ça ne se refuse pas”

Sa saison “cauchemardesque” avec les Metropolitans 92, le retour du club à l’anonymat, son départ pour le 3x3, sa première compétition avec les Bleus, la cartouche grillée au TQO d’Utsunomiya, son avenir et celui de Boulogne-Levallois… Lahaou Konaté se confie dans un entretien à Basket Europe.

Lahaou Konaté © FIBA

Vous avez vécu deux dernières saisons totalement différentes avec les Mets 92 : l’apothéose avec Victor Wembanyama et une finale de Betclic Elite et la suivante à l'opposé, qui se conclut sur une relégation. Auriez-vous imaginé un tel scénario l’été dernier ?
“Non, bien sûr, personne n’aurait pu l’imaginer. Mais les signaux n’étaient pas très positifs dès l’intersaison. J’étais le seul joueur de l’effectif sous contrat jusqu’au mois d’août, c’était compliqué à vivre. Quand on finit sur une finale, on ne s’attend pas à vivre un cauchemar pareil la saison d’après.

En tant que seul joueur de l'effectif des Mets sous contrat, comment avez-vous vécu toutes les incertitudes qui ont entouré le club l’été dernier ?
J’étais dans l’attente. Je ne savais pas s’il y allait avoir une équipe ou pas et ça a été assez long. J’avais fait le choix de patienter et de rester car je ne me voyais pas forcément bouger. Aussi, le marché commençait déjà à se refermer. C’était une période assez dure à vivre parce qu’au final, j’avais beaucoup de sollicitations, de demandes d’interviews partout… C’était le flou total. Ce n’était pas une période stressante mais quand même, je me réveillais tous les matins en me connectant pour essayer d’avoir des nouvelles. J’ai attendu cet appel du maire de Boulogne, qui est arrivé fin juillet. Quand j’ai reçu ce coup de fil, j’étais un peu plus soulagé. Je savais que la saison allait être compliquée mais une saison comme ça, jamais je n’aurais pu l’imaginer.

“Le positif, c’est que cette saison cauchemardesque se termine”

Cette incertitude a forcément joué sur les 8 défaites de suite pour débuter la saison…
Bien sûr. Il y a eu l’arrivée d’un nouveau coach (Laurent Foirest) avec 9 nouveaux joueurs si l’on compte le petit jeune (Ylan Esso Essis). Ce n’était pas facile. Quand on entame une présaison aussi tard avec aussi peu de garanties, on s’expose à des difficultés. Laurent a fait son maximum pour mettre l’équipe sur de bons rails mais la composition d’équipe a été un peu faite “à la va-vite” car il ne restait pas beaucoup de temps, il y avait la pression de débuter le championnat. 

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