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Guide Ligue Féminine 2018-19 – Basket Landes : Céline Dumerc en arrière-shooteuse

La saison 2018/19 de Ligue Féminine débute les 13 et 14 octobre avec l’Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos. Ce dossier de présentation est publié avec cha

La saison 2018/19 de Ligue Féminine débute les 13 et 14 octobre avec l’Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.

Bonne lecture !

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Le grand changement dans les coulisses ? Basket Landes s’est donnée une femme comme présidente, Marie-Laure Lafargue, sachant que c’est par ailleurs le seul club à avoir confié le coaching à une personne du sexe dit faible, Cathy Melain, elle-même secondée par Julie Barennes. Ce qui sera visible sur le terrain, c’est que Céline Dumerc passe du poste de meneuse de jeu à celui de deuxième arrière. Alexia Plagnard et Camille Aubert sont appelées à se relayer à la mène.

Quatrième et quart-de-finaliste en 2018, Basket Landes, qui est dans le top 6 depuis six ans, est une valeur sûre de la Ligue Féminine habitué à l’Eurocup mais ses moyens financiers ne sont pas encore à la hauteur des plus gros calibres. Le fait de ne pas disputer l’Euroleague lui a fait perdre l’internationale espagnole Queralt Casas (12,9 pts, 6,4 rbds, 3,4 pds) et il lui faut aussi tenter des coups comme avec Markeisha Gatling, un pivot américain massif de 1,95m et 115kg, 81 matches en WNBA en trois saisons comme backup, mais qui reste sur une saison blanche. « Durant l’été 2017, elle s’est blessée en WNBA. Elle a pris le temps de se soigner et derrière elle a eu des propositions de contrat qui ne l’intéressaient pas. En parallèle, elle souhaitait finir sa formation scolaire et obtenir ses diplômes. C’est ce qui a fait qu’elle a eu une année blanche. Ce n’est pas pour autant que le basket ne lui a pas manqué. Effectivement c’est un risque. Jouer, avoir des repères, c’est une habitude et on a quelqu’un qui malgré toute la bonne volonté qu’elle peut avoir, est un peu en retard. Elle a prouvé par le passé qu’elle est capable de jouer. Il faut juste être patient. Et en plus, comme on a pas mal de nouvelles joueuses, il faut que tout le monde se découvre. »

Parmi les nouveautés, on trouve l’expérimentée tchèque Romana Hedjova, qui a tout connue avec son équipe nationale, installée en France depuis 2013 (13, 9 points, 4,9 rebonds et 2,4 passes avec Mondeville), Mamignan Touré, qui est devenue parallèlement l’une des meilleures joueuses de 3×3 du monde, et l’Estonienne Mailis Pokk qui a fait l’essentiel de sa carrière professionnelle en Allemagne et qui est capable du meilleur comme du pire dans sa production offensive.

SOUS LES PROJECTEURS

Céline Dumerc

Comme Tony Parker, Céline Dumerc continue à 36 ans sa carrière professionnelle pour au moins un an. Seulement pour sa troisième saison à Basket Landes, l’ancienne capitaine des Bleues, qui a été désignée comme LA joueuse française des 20 ans de Ligue Féminine, change de positionnement sur le terrain. « L’année dernière, ce sont des circonstances qui nous ont amenées à jouer avec nos deux meneuses, Alexia Plagnard et Cap’s. On l’avait plus organisé comme deux arrières. C’est-à-dire que la première qui récupère le ballon joue à la mène », explique Cathy Melain. « Cette année, on la repositionne uniquement sur un poste 2. Pour plusieurs raisons. Ça fait vingt ans qu’elle joue et qu’elle fait la même chose et arrivés à un certain âge, il faut trouver un petit challenge pour que les gens continuent à être motivés, à s’entraîner. Il y avait une forme d’usure et il fallait quelque chose qui la stimule, qui la relance, qu’on la challenge. C’était aussi utiliser son agressivité, sa capacité à créer des choses. Sans se soucier à réfléchir quel système on joue et ce que fait l’adversaire. C’était lui libérer l’esprit pour la mettre plus dans un rôle où elle réagit à l’action qui est en train de se passer. » La moyenne de points de l’icône des JO de Londres est tombée en un an de 12,7 à 8,2 points. Ce positionnement va-t-il lui permettre de scorer davantage ?

Camille Aubert

C’est un retour dans les Landes pour la Lavalloise qui y avait joué seulement 10 matches lors de la saison 2011-12 à cause d’une rupture des ligaments croisés. Elle possède une solide expérience de sept saisons en LFB mais pour le dernier exercice elle avait fait le choix de la LF2 à Angers (4,7 points et 4,4 rebonds), qui a loupé d’un rien la remontée par la faute de Landerneau. N’est-ce pas un handicap de replonger dans l’élite après une saison à l’étage inférieur ? « Tout dépend de sa façon de jouer », juge la coach qui prend Mamignan Touré comme exemple positif. « Ce qui est sûr c’est que comme tout passage d’une division à une autre, tout est un petit peu plus grand, un peu plus fort, un peu plus vite, un peu plus haut. Il faut se réhabituer à certaines choses. » Camille a donc à la mène le lourd héritage de Céline Dumerc à co-gérer.

L’effectif de Basket Landes est disponible ici.

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Le grand changement dans les coulisses ? Basket Landes s’est donnée une femme comme présidente, Marie-Laure Lafargue, sachant que c’est par ailleurs le seul club à avoir confié le coaching à une personne du sexe dit faible, Cathy Melain, elle-même secondée par Julie Barennes. Ce qui sera visible sur le terrain, c’est que Céline Dumerc passe du poste de meneuse de jeu à celui de deuxième arrière. Alexia Plagnard et Camille Aubert sont appelées à se relayer à la mène.

Quatrième et quart-de-finaliste en 2018, Basket Landes, qui est dans le top 6 depuis six ans, est une valeur sûre de la Ligue Féminine habitué à l’Eurocup mais ses moyens financiers ne sont pas encore à la hauteur des plus gros calibres. Le fait de ne pas disputer l’Euroleague lui a fait perdre l’internationale espagnole Queralt Casas (12,9 pts, 6,4 rbds, 3,4 pds) et il lui faut aussi tenter des coups comme avec Markeisha Gatling, un pivot américain massif de 1,95m et 115kg, 81 matches en WNBA en trois saisons comme backup, mais qui reste sur une saison blanche. « Durant l’été 2017, elle s’est blessée en WNBA. Elle a pris le temps de se soigner et derrière elle a eu des propositions de contrat qui ne l’intéressaient pas.

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Photos: Céline Dumerc et Alexia Plagnard (FIBA)

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