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20 ans d’Euros de jeunes : les joueurs U18 (Euros 2005-2008), des têtes connues, d’autres moins…

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vi

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vingt dernières années, pour un total de 18 éditions (les Euros de jeunes n’ont lieu tous les ans que depuis 2004, ils se déroulaient auparavant sur un rythme bi-annuel). Après les U16 (voir ICI, ICI, ICI, ICI et ICI), nous nous intéressons maintenant aux Euros U18, réservés aux joueurs de moins de 18 ans. Après une analyse par pays (voir ICI) et une analyse des meilleurs joueurs de ces Euros U18 de 2000 à 2004 (des années où les cinq majeurs n’étaient pas déterminés par l’organisation, et donc ici constitués par nos soins, à consulter ICI), voici celle des cinq majeurs « all tournament » et français des éditions 2005 à 2008.

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2005

Serbie & Monténégro Photo FIBA Europe

Podium : 1e – Serbie & Monténégro, 2e – Turquie, 3e– Italie (France 6e)

Dragan Labovic (MVP, Serbie & Monténégro, 1987, 2,07m, ailier-fort)

Photo FIBA Europe

Auteur de 14,1 points, 8,5 rebonds et 2,3 passes, il a mené son équipe au titre, d’où une logique élection comme MVP. Après ses années de formation en Serbie, n’a jamais percé au plus haut niveau, malgré de belles saisons au FMP Belgrade (14,2 points en Eurocup 2008-09) ou à Samara (13,3 points en VTB League 2011-12). Depuis 2013, hormis un court intermède en Turquie, il fréquente des championnats plus faibles, Pologne, Roumanie, Liban, Macédoine, Finlande, où il jouait jusqu’en début de saison, avant d’être coupé, semblerait-il.

Milenko Tepic (Serbie & Monténégro, 1987, 2,00m, arrière-ailier)

11,9 points, 5,0 rebonds, 1,1 passe. Sans y devenir un joueur majeur, a fréquenté de grosses écuries après sa formation au Partizan Belgrade : le Panathinaïkos, le Lietuvos Rytas Vilnius… Également passé par Séville, le PAOK, Capo d’Orlando, Brindisi et, cette saison, Varèse, sans jamais affoler les compteurs. International à 48 reprises en senior (médaille d’argent à l’Euro 2009, 8,0 points).

Cenk Akyol (Turquie, 1987, 1,98m, arrière-ailier)

Photo FIBA Europe

18,0 points, 3,6 rebonds, 3,9 passes. Considéré comme un immense potentiel à l’époque, n’a lui non plus pas percé au plus haut niveau. 32 sélections dans un rôle mineur. Il a fait l’essentiel de sa carrière entre l’Anadolu Efes et Galatasaray. Une seule « infidélité » à la Turquie, une saison à Avellino (11,8 points en Italie 2009-10). Après une saison 2017-18 blanche, est revenu au Sigortam.net, qu’il contribue à faire remonter en première division turque (3,3 points cette saison).

Luigi Datome (Italie, 1987, 2,02m, ailier/ailier-fort)

Photo FIBA Europe

18,6 points, 8,0 rebonds, 1,0 passe. Après sa formation à Sienne, s’est imposé comme un joueur majeur en Europe, notamment avec le Fenerbahce, où il entame sa cinquième saison. N’a en revanche pas connu la réussite en NBA, à Detroit comme à Boston. Élément majeur de la Squadra Azzura (11,3 points en 47 matchs au total).

Jose Antelo (Espagne, 1987, 2,01m, ailier-fort)

21,4 points, 13,8 rebonds, 0,9 passe. Formé au Real Madrid puis à Caceres (LEB, 3e division espagnole), il a vu sa carrière gâchée par les blessures. A rarement effectué une saison complète. A joué à Murcie de 2012 à 2019 puis a pris sa retraite. Valait 12,0 points en Liga ACB avec Murcie en 2015-16.

Les Français

Adrien Moerman (1988, 2,02m, ailier-fort)

Photo FIBA Europe

11,3 points, 4,1 rebonds, 1,0 passe. Meilleur joueur français de Pro B en 2008 avec Nanterre. Il explose ensuite avec Limoges entre 2013 et 2015 avant de partir en Turquie (Banvit, Darussafaka) puis à Barcelone avant de revenir en Turquie à l’Anadolu Efes, qu’il mène en finale de l’Euroleague la saison dernière. Blessé, il n’a pas encore démarré la saison 2019-20. International à 9 reprises.

Aldo Curti (1987, 1,80m, meneur)

Photo FIBA Europe

10,8 points, 2,9 rebonds, 4,0 passes. À sa sortie du Centre Fédéral, a joué en Pro A pour Le Havre puis Orléans, Limoges (en Pro B), Gravelines-Dunkerque et Dijon avant de rejoindre la Pro B à Orchies puis de partir en NM2 à Sainte-Marie Metz avant une saison en NM1 à Souffelweiersheim. Cette année à Tours, en NM1. International camerounais en senior.

Aurélien Salmon (1987, 2,02m, ailier-fort)

10,0 points, 4,5 rebonds, 0,3 passe. A alterné entre Pro A (Nancy, Limoges, Boulazac) et Pro B (Limoges, Quimper, HTV, Boulazac, Caen), le plus souvent dans un rôle de complément. Toujours à Caen, en NM1, mais blessé pour la saison.

Marc-Antoine Pellin (1987, 1,70m, meneur)

9,3 points, 2,8 rebonds, 3,0 passes. Champion de France 2007 avec Roanne, club où il a passé 6 saisons. A ensuite rejoint Le Mans puis Orléans avant de descendre en Pro B jouer pour Bourg-en-Bresse et Boulazac. Depuis deux ans en NM2. International à 8 reprises. Souvent été freiné par les blessures.

Gary Florimont (1987, 2,02m, ailier-fort/pivot)

Photo FIBA Europe

7,3 points, 6,0 rebonds, 0,5 passe. Formé à Cholet, il a fait l’essentiel de sa carrière en Pro B, à l’exception d’un passage en Pro A/Jeep Élite entre 2014 et 2017, à Châlons-Reims puis Nancy. Aujourd’hui au Paris Basketball. Un solide intérieur de Pro B.

2006

Podium : 1e – France, 2e – Lituanie, 3e – Espagne

Nicolas Batum (MVP, France, 1988, 2,03m, ailier)

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14,3 points, 7,9 rebonds, 1,9 passe sur le tournoi, lui permettant de décrocher le titre de MVP. Après sa formation au Mans (champion de France en 2006, 12,3 points de moyenne), il est drafté en 25e place par les Houston Rockets en 2008. Il joue depuis lors en NBA, d’abord pour les Blazers de Portland puis pour les Charlotte Hornets. Auteur de 11,8 points en 768 matchs de NBA, a signé en 2016 un contrat de 120 millions de dollars sur cinq ans avec les Hornets. Capitaine de l’équipe de France, médaillé d’or à l’Euro 2013, de bronze aux Coupes du monde 2014 et 2019.

Martynas Gecevicius (Lituanie, 1988, 1,93m, arrière)

Photo FIBA Europe

16,5 points, 3,4 rebonds, 3,3 passes sur le tournoi. S’est révélé avec le Lietuvos Rytas Vilnius : 14,2 points en Euroleague 2009-10. Signé par l’Olympiakos, il ne s’y impose pas et revient à Vilnius au bout de deux ans. Il y reste jusqu’en 2015 avant d’écumer la Turquie, l’Espagne, la Pologne et, cette année, la Grèce, à l’Aris Salonique. Toujours dans les 10-12 points et plus de 40 % à trois-points. 12 sélections senior entre 2010 et 2017.

Zygimantas Janavicius (Lituanie, 1989, 1,93m, arrière)

12,8 points, 3,8 rebonds, 5,3 passes. Formé au Zalgiris Kaunas, il n’a jamais réussi à s’y imposer. Il a réalisé ses meilleures saisons dans des équipes moins fortes du championnat lituanien (Vytautas Prienu, Lietkabelis) avant d’essayer sans grand succès de se relancer au Rytas Vilnius puis en Allemagne à Braunschweig. Aujourd’hui au Neptunas Klapeida, où il produit 7,9 points en ligue lituanienne et 9,0 points en BCL.

Miroslav Raduljica (Serbie & Monténégro, 988, 2,13m, pivot)

Photo FIBA Europe

15,1 points, 8,8 rebonds, 2,8 passes. Formé au FMP Zeleznik, il s’impose comme un très bon pivot européen à l’Alba Berlin, au Partizan puis à Azovmash avant de partir en NBA en 2013. Il n’y trouve pas sa place et, après un crochet par la Chine, revient pour deux saisons au Pana puis à Milan, où il réussit de bonnes saisons. Mais, en 2017, il décide de repartir en Chine, aux Jiangsu Dragons, où il évolue toujours. International serbe.

Victor Claver (Espagne, 1988, 2,05m, ailier-fort)

14,4 points, 6,4 rebonds, 0,9 passe. Formé à Valence, il fait une très belle saison 2010-11 (10,9 points en Euroleague), ce qui lui vaut d’être drafté et appelé en NBA pour la saison 2012-13. Il passe deux saisons et demies sans réussite à Portland avant de revenir en Europe, en Russie d’abord (Khimki et Kuban) puis à Barcelone, où il joue depuis 2016. Un joueur majeur, au-delà de stats sans relief (plus ou moins 6 points-4 rebonds en carrière). Un élément majeur de l’équipe d’Espagne, avec laquelle il a empilé les titres (trois Euros et une Coupe du monde, notamment).

Les Français

Adrien Moerman (1988, 2,02m, ailier-fort)

14,8 points, 8,8 rebonds, 0,5 passe sur le tournoi. Voir plus haut son profil.

Antoine Diot (1989, 1,90m, meneur)

Photo FIBA Europe

10,1 points, 4,7 rebonds, 3,1 passes. Formé à Bourg-en-Bresse puis au Centre Fédéral, s’épanouit au Mans, où il devient international senior. Il a connu l’Euroleague avec Strasbourg, Valence et, aujourd’hui, LDLC Asvel, mais également une grande quantité de blessures : une saison 2017-18 totalement blanche, par exemple.

Ludovic Vaty (1988, 2,06m, pivot)

Photo FIBA Europe

7,6 points, 5,3 rebonds, 1,0 passe. Le joueur, qui avait percé au plus haut niveau, devenant même international senior, a été obligé d’arrêter le sport professionnel en 2013 suite à des problèmes cardiaques. En 2014, il reprend en douceur en NM2 avec l’Élan Pau Nord-Est avant de jouer en NM1 à Tarbes-Lourdes puis à Bordeaux. Depuis cette saison, il évolue en NM3 à Monségur (Landes) dans l’optique d’un projet de reconversion professionnelle.

Abdoulaye Mbaye (1988, 1,89m, arrière)

7,6 points, 2,0 rebonds, 1,1 passe. Sa carrière n’a pas pris la tournure que l’on pouvait espérer après sa saison 2008-09, qui le voit terminer meilleur marqueur français de Pro A avec Dijon (14,9 points). Depuis, ses stats sont en décroissance. Il joue actuellement à Poitiers, en Pro B (8,5 points).

2007

Podium : 1e – Serbie, 2e – Grèce, 3e – Lettonie (France 6e)

Kostas Koufos (MVP, Grèce, 1989, 2,13m, pivot)

Photo FIBA Europe

Auteur de 26,5 points, 13,0 rebonds et 0,4 passe, il reçoit la distinction de MVP, même si son rendement ne suffit pas pour que la Grèce vainque la Serbie en finale. Né et formé aux États-Unis, il est drafté en 23e position par le Utah Jazz en 2008. Dès lors, il passe 11 saisons en NBA, au Jazz puis aux Minnesota Timberwolves, Denver Nuggets, Memphis Grizzlies, Sacramento Kings, le tout sans jamais affoler les compteurs : 5,7 points en 686 rencontres de saison régulière. A épisodiquement joué pour l’équipe nationale grecque (27 sélections entre 2009 et 2016). Joue depuis cette saison au CSKA Moscou.

Milan Macvan (Serbie, 1989, 2,05m, ailier-fort)

Photo FIBA Europe

19,3 points, 10,3 rebonds, 1,8 passe sur le tournoi. Grand espoir du basket serbe, il n’a pas concrétisé entièrement, la faute à une ribambelle de blessures. Après sa formation au FMP Zeleznik puis à Vrsac, il joue au Maccabi Tel-Aviv, puis au Partizan Belgrade, à Galatasaray, à Milan ou au Bayern Munich. Dominant lorsque sa santé ne lui joue pas de tours (18,0 en Eurocup avec le Partizan en 2014-15), il n’a jamais pu donner toute sa mesure. Joue cette saison à Toyota Alvark, au Japon.

Dairis Bertrans (Lettonie, 1989, 1,92m, arrière)

17,3 points, 4,1 rebonds, 1,5 passe sur la compétition. Formé au VEF Riga, il quitte son pays natal en 2013 pour Bilbao, où il reste trois saisons (pour 10 à 12 points de moyenne environ). Passé par Darussafaka, il rejoint Milan en 2017, où il justifie sa réputation de sniper : 53,6 % à trois-points en 2018-19 ! Il quitte toutefois l’équipe en cours de saison pour rejoindre les Nouvelle-Orléans Pélicans, où il ne brille guère : 2,8 points en 12 matchs. De retour cette saison au Khimki Moscou. Un pilier de la sélection nationale lettone.

Donatas Motiejunas (Lituanie, 1990, 2,13m, ailier-fort/pivot)

13,6 points, 6,3 rebonds, 1,0 passe sur le tournoi. Formé au Zalgiris Kaunas, il part à 19 ans à Trévise pour deux saisons avant une autre à Gdynia (Pologne), où il réussit de belles choses. Il part alors en NBA, aux Houston Rocket, avec qui il passe quatre saisons dont une à 12,0 points. Il se rend en 2016 à La Nouvelle-Orléans, qu’il quitte en cours de saison 2017-18 pour rejoindre Shandong, en Chine. Il y joue toujours, avec un intermède de trois matchs aux San Antonio Spurs. Plutôt décevant par rapport au potentiel qu’on lui prêtait dans ses jeunes années.

Ricky Rubio (Espagne, 1990, 1,93m, meneur)

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19,1 points, 5,0 rebonds, 4,8 passes sur le tournoi. Le prodige fait ses premiers pas en Liga ACB avec la Joventud Badalona puis passe par Barcelone avant de migrer en NBA, où il joue toujours. Moins monstrueux que dans ses jeunes années, faute d’une adresse extérieure stable, le Catalan figure tout de même parmi les très bons meneurs de NBA (11,1 points, 7,7 passes). Et son palmarès en sélection nationale est long comme le bras, avec notamment un titre de champion du monde et un trophée de MVP du tournoi en 2019 et deux de champion d’Europe en 2009 et 2011.

Les Français

Edwin Jackson (1989, 1,90m, arrière)

Photo FIBA Europe

18,8 points, 3,9 rebonds, 1,8 passe sur le tournoi. À sa sortie du Centre Fédéral, rejoint l’Asvel puis passe deux saisons en Pro B, à Nanterre et Rouen, avant de retrouver Villeurbanne, pour qui il finit meilleur marqueur du championnat en 2014. Il part ensuite sans grande réussite pour Barcelone puis Malaga avant de devenir meilleur marqueur du championnat espagnol avec l’Estudiantes de Madrid (21,4 points). Passe ensuite en Chine et de nouveau à Barcelone avant une saison d’Euroleague avec le Buducnost Podgorica (9,8 points). De retour à LDLC Asvel cette saison. 48 sélections en équipe de France.

Antoine Diot (1989, 1,90m, meneur)

14,3 points, 5,6 rebonds, 2,8 passes. Devenu ensuite un très bon joueur d’Euroleague malgré de graves blessures qui lui ont fait manquer un an et demi de jeu entre 2017 et 2019. Formé à Bourg-en-Bresse puis au Mans, il joue ensuite à Paris-Levallois puis à Strasbourg avant de partir à Valence, où il devient champion d’Espagne en 2017. Depuis la rentrée, revenu en forme, il mène le jeu de LDLC Asvel.

Raphaël Wilson (1989, 1,98m, arrière-ailier)

Photo FIBA Europe

8,3 points, 3,5 rebonds, 0,9 passe. À sa sortie du Centre Fédéral, il signe à Roanne (Pro A) où il ne s’impose pas, pas plus que, les saisons suivantes, en Pro B à Saint-Vallier et Clermont. La suite de son parcours l’emmène dans les divisions nationales françaises et en deuxième division suisse. Évolue cette saison à Vanves, en NM1. Membre de l’équipe de France de basket 3×3 médaille d’argent au championnat d’Europe cet été.

Christophe Léonard (1990, 1,99m, ailier)

Photo FIBA Europe

8,0 points, 6,3 rebonds, 1,1 passe sur le tournoi. À sa sortie du Centre Fédéral, a joué en Pro A (Cholet, Le Havre) avant de descendre en Pro B à Hyères-Toulon puis de passer une année blanche suite à une grave blessure. Jamais vraiment rétabli, il a repris en Pro B (Bourg-en-Bresse, Poitiers) jusqu’à l’issue de la saison 2016-17. Il s’est ensuite reconverti dans le coaching et la formation.

Luc Louvès (1989, 2,05m, intérieur)

7,4 points, 7,1 rebonds, 0,3 passe. Passé par le centre de formation d’Orléans, il n’a pas percé en Pro A. En 2010, il part en Belgique pour trois saisons avant de revenir brièvement à Antibes (Pro B) sans réussite. Joue depuis 2014 dans les divisions nationales, entre NM1 et NM2. À La Rochelle (NM1) depuis la saison dernière.

2008

Le cinq majeur 2008 Photo FIBA Europe

Podium : 1e – Grèce, 2e – Lituanie, 3e – Croatie (France 4e)

Donatas Motiejunas (MVP, Lituanie, 1990, 2,13m, ailier-fort/pivot)

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Déjà dans le cinq majeur de l’édition précédente (voir ci-dessus), le Lituanien impressionne encore plus sur cet Euro U18 de 2008 : 18,2 points, 10,2 rebonds, 1,7 passe.

Enes Kanter (Turquie, 1992, 2,08m, pivot)

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19,1 points, 14,6 rebonds, 0,5 passe, le tout avec deux ans d’avance, ce n’est rien de dire que Kanter a impressionné sur cet Euro U18 ! Et il a continué par la suite, tout en étant confronté à l’hypocrisie : parti aux États-Unis à 19 ans, après ses années de formation au Fenerbahçe, il est empêché de jouer en prep school puis en universitaire parce qu’il a « fréquenté » des professionnels… Ce qui ne l’empêche pas d’être drafté en 3e position par les Utah Jazz en 2011. Depuis, il s’est installé comme l’un des très bons pivots de NBA, avec dix saisons entre 12 et 15 points de moyenne. Aujourd’hui aux Boston Celtics. Menacé par le gouvernement turc pour ses prises de position contre le chef dudit gouvernement.

Nikos Pappas (Grèce, 1990, 1,93m, arrière)

13,4 points, 3,0 rebonds, 1,6 passe sur le tournoi. Après cela, il quitte son club formateur de Panellinios pour l’Espagne, où il évolue dans l’équipe réserve du Real Madrid. Puis Bilbao, qui l’a signé, le prête au club de Rhodes (Grèce) avant de passer par le PAOK et de signer à Panionios, où il éclate : 16,8 points en championnat, 19,8 en Eurocup. Ce qui attire l’œil du Panathinaïkos, où il évolue depuis 2013 dans un rôle de joueur de banc, sa progression ayant été ralentie par les blessures. Il revient tout juste d’une rupture des ligaments croisés du genou.

Kostas Sloukas (Grèce, 1990, 1,92m, meneur)

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15,0 points, 5,9 rebonds, 4,0 passes. Une des grandes stars du basket grec, formé à l’Olympiakos. Il y passe sept saisons, entrecoupées d’une à l’Aris Salonique, avant de rejoindre le Fenerbahçe en 2015. Il y évolue toujours. 11,8 points en Euroleague la saison passée. L’un des leaders de la sélection grecque : 9,8 points et 4,6 passes cet été en Chine.

Mario Delas (Croatie, 1990, 2,07m, pivot)

18,6 points, 9,1 rebonds, 1,9 passe. Formé à Split, il part en 2009 au Zalgiris Kaunas. Depuis, il ne s’impose pas dans de grandes équipes, naviguant entre Croatie, Lituanie, Espagne, Italie, Estonie et, l’an dernier, Hongrie, sans jamais briller. Blessé lors des phases finales de la saison passée, semble ne pas avoir retrouvé le chemin des parquets depuis.

Les Français

Alexis Tanghe (1990, 2,08m, ailier-fort)

Photo FIBA Europe

15,3 points et 6,3 rebonds pour l’ailier-fort qui fera par la suite l’essentiel de sa carrière en Pro B après avoir glané une médaille d’or à l’Euro U20 de 2010. Formé à Dijon, il n’a pas réussi à s’installer en Pro A avant de devenir un joueur solide à l’étage inférieur, à Roanne, Boulazac, Orchies, Bourg-en-Bresse. Aujourd’hui à Blois, ses stats sont en nette baisse : 3,8 points et 3,8 rebonds.

Nicolas Lang (1990, 1,95m, arrière)

Photo FIBA Europe

10,9 points, 2,5 rebonds, 1,6 passe. Formé à Chalon-sur-Saône, il y reste jusqu’à 2013. Depuis, il continue dans de grosses écuries françaises (Paris-Levallois, Asvel, Strasbourg, Limoges) son parcours de joueur oscillant entre le cinq majeur et la première rotation, s’appuyant sur son adresse et son intelligence de jeu.

Andrew Albicy (1990, 1,78m, meneur)

9,3 points, 2,1 rebonds, 5,0 passes. Formé au Paris-Levallois, il y a passé en tout sept saisons, ainsi que trois à Gravelines-Dunkerque, devenant meneur titulaire dès ses 20 ans. En 2016, il part à Andorre, où il reste trois saisons dans un rôle majeur : 12,0 points et 5,9 passes en Eurocup la saison dernière. Depuis cette année au Zenit Saint-Petersbourg, où il joue l’Euroleague. International, l’une des clés de la médaille de bronze lors de la récente Coupe du monde. Un défenseur féroce.

Jonathan Bourhis (1990, 1,83m, meneur)

6,5 points, 1,3 rebond, 1,0 passe. Il décède dans un accident de voiture un an plus tard.

Chrislain Cairo (1991, 2,00m, ailier-fort)

5,8 points, 4,9 rebonds, 0,4 passe. Après le Centre Fédéral, il débute par le centre de formation d’Antibes puis celui de Gravelines-Dunkerque. Ne perçant pas en Pro A, il descend en Pro B (Denain, Rouen, Lille, Le Portel) dans un rôle de joueur de complément. En 2016, il passe à Orchies, en NM1. Depuis cette saison, joue à Cergy-Pontoise, en NM2.

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2005

Serbie & Monténégro Photo FIBA Europe

Podium : 1e – Serbie & Monténégro, 2e – Turquie, 3e– Italie (France 6e)

Dragan Labovic (MVP, Serbie & Monténégro, 1987, 2,07m, ailier-fort)

Photo FIBA Europe

Auteur de 14,1 points, 8,5 rebonds et 2,3 passes, il a mené son équipe au titre, d’où une logique élection comme MVP. Après ses années de formation en Serbie, n’a jamais percé au plus haut niveau, malgré de belles saisons au FMP Belgrade (14,2 points en Eurocup 2008-09) ou à Samara (13,3 points en VTB League 2011-12). Depuis 2013, hormis un court intermède en Turquie, il fréquente des championnats plus faibles, Pologne, Roumanie, Liban, Macédoine, Finlande, où il jouait jusqu’en début de saison, avant d’être coupé, semblerait-il.

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Photo d’ouverture : France U18 2006 – FIBA Europe

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