Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vingt dernières années, pour un total de 18 éditions (les Euros de jeunes n’ont lieu tous les ans que depuis 2004, ils se déroulaient auparavant sur un rythme bi-annuel). Après les U16 (voir ICI, ICI, ICI, ICI et ICI), nous nous intéressons maintenant aux Euros U18, réservés aux joueurs de moins de 18 ans. Après une analyse par pays (voir ICI) et une analyse des meilleurs joueurs de ces Euros U18 de 2000 à 2004 (à consulter ICI) et de 2005 à 2008 (à voir ICI), voici celle des cinq majeurs « all tournament » et français des éditions 2009 à 2012.
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2009
Podium : 1e – Serbie, 2e – France, 3e – Turquie
Enes Kanter (MVP, Turquie, 1992, 2,08m, pivot)
Avec ses 18,6 points, 16,4 rebonds et 1,3 passe, il fait encore mieux que l’année précédente (à voir dans notre précédent article) et mérite son titre de MVP alors qu’il n’a que 17 ans. Après des années sans pouvoir jouer aux États-Unis en université, il s’est imposé comme l’un des très bons pivots de NBA. Impossible pour lui de retourner dans son pays natal sous peine d’emprisonnement.
Toni Prostran (Croatie, 1991, 1,81m, meneur)
20,9 points, 4,6 rebonds, 7,9 passes sur le tournoi. L’une des plus grosses déceptions du basket croate de ces dernières décennies : considéré comme l’un des joueurs les plus prometteurs de sa génération, il n’a jamais percé dans son pays (ni à Zadar, ni à Zagreb), avant de partir en Suède pour s’exprimer. On l’a vu ensuite en Grèce, en Lituanie, au Portugal. Il joue aujourd’hui en France, en NM1, à Saint-Vallier (8,8 points et 4,8 passes).
Evan Fournier (France, 1992, 1,97m, arrière)
12,4 points, 2,2 rebonds, 1,6 passe sur le tournoi. Est-il besoin de présenter le joueur ? Après trois saisons à Nanterre et Poitiers, il est parti en NBA, aux Denver Nuggets puis à l’Orlando Magic, apporter ses qualités de scoreur. 14,3 points en carrière, 13,5 en ce début de saison. Artilleur en chef de l’équipe de France cet été à la Coupe du monde, où il finit dans le cinq majeur de la compétition.
Dejan Musli (Serbie, 1991, 2,13m, pivot)
14,8 points, 11,2 rebonds, 2,2 passes sur le tournoi. Un grand espoir du basket serbe qui n’a pas totalement confirmé. Après ses années de formation au FMP Zeleznik, il est passé par Vitoria (1,5 point par match) avant de revenir en Serbie (Partizan et Mega Leks) puis, à partir de 2015, de reprendre le chemin de l’Espagne (Manresa puis Malaga) avant d’aller en Allemagne (Bamberg), en Chine (un match à Hebei) et de revenir à Andorre pour cette saison. A connu ses meilleures années à Manresa (13,8 points) et à Malaga (11,7 points en Eurocup) ainsi qu’à Bamberg (10,4 points en Euroleague 2017-18). Après une saison quasi-blanche, il se relance péniblement à Andorre (5,0 points en ACB, 6,0 points en Eurocup).
Jonas Valenciunas (Lituanie, 1992, 2,10m, pivot)
14,3 points, 10,6 rebonds et 0,3 passe sur la compétition, avec un an d’avance. Formé au Perlas, club de Vilnius, il passe dès 2010 au Lietuvos Rytas, où il reste deux saisons pleines avant de partir en NBA, où il joue toujours. Drafté en 5e position par les Toronto Raptors, il y passe sept saisons avant de migrer la saison passée à Memphis, aux Grizzlies, où il s’éclate, malgré les blessures : 19,9 points l’an dernier, 11,4 pour commencer la saison. Une des grandes stars lituaniennes.
Les Français
Maël Lebrun (1991, 1,98m, arrière-ailier)
12,0 points, 4,4 rebonds, 1,1 passe sur le tournoi. Jamais épargné par les blessures, le joueur formé à Orléans s’est installé en Pro B. Il joue actuellement à Lille, revenant d’une énième blessure.
Fabien Paschal (1991, 2,08m, pivot)
8,4 points, 6,0 rebonds, 0,1 passe. Formé au Havre (alors en Pro A), il n’a pas réussi à s’imposer dans l’élite. Depuis 2016, navigue entre NM1 et Pro B. Joue actuellement à Évreux (Pro B), dans un rôle de première rotation intérieure (8,3 points, 3,9 rebonds).
Léo Westermann (1992, 1,97m, meneur)
8,1 points, 3,3 rebonds, 3,9 passes. Il a vu sa carrière pourrie par de graves blessures au genou. Ce qui ne l’a pas empêché de jouer pour des clubs prestigieux : Partizan Belgrade, Zalgiris Kaunas, CSKA Moscou et, aujourd’hui, Fenerbahce. Il y tourne à 5,0 points et 4,7 passes en championnat (21 minutes) et à 0,8 point et 1,4 passe en Euroleague (7 minutes). International à 27 reprises.
Chrislain Cairo (1991, 2,00m, ailier-fort)
6,7 points, 4,4 rebonds, 0,9 passe. Après le Centre Fédéral, il passe par le centre de formation d’Antibes puis celui de Gravelines-Dunkerque. Ne perçant pas en Pro A, il descend en Pro B (Denain, Rouen, Lille, Le Portel) dans un rôle de joueur de complément. En 2016, il passe à Orchies, en NM1. Depuis cette saison, joue à Cergy-Pontoise, en NM2.
2010
Podium : 1e – Lituanie, 2e – Russie, 3e – Lettonie (France 7e)
Jonas Valenciunas (MVP, Lituanie, 1992, 2,10m, pivot)
19,4 points, 13,4 rebonds et 0,9 passe sur un Euro U18 où il emmène la Lituanie au titre, un an après avoir été nommé dans le cinq majeur de l’Euro U18 2009. Voir ci-dessus le profil du pivot lituanien.
Deividas Pukis (Lituanie, 1992, 1,94m, ailier)
15,8 points, 4,2 rebonds, 1,2 passe sur la compétition. Une carrière pourrie par les blessures. Après avoir joué en high school aux États-Unis, est revenu en Lituanie pour passer pro à Sakalai, avant de tenter sa chance à Huesca (LEB Oro espagnole) puis de revenir au pays (Silute puis Prienu). A pris sa retraite de joueur en 2015.
Dmitrii Kulagin (Russie, 1992, 1,97m, arrière-ailier)
12,4 points, 4,1 rebonds, 4,2 passes sur le tournoi. Formé au Nizhny Novgorod, il débute en professionnel avec le Triumph Lyubersty. Passé ensuite par Samara et Saint-Petersbourg puis le CSKA Moscou. Il joue au Lokomotiv Kuban depuis 2017. Il y tourne à 12,8 points et 4,4 rebonds en Eurocup. International russe.
Davis Bertrans (Lettonie, 1992, 2,05m, ailier-fort)
14,8 points, 7,7 rebonds, 1,1 passe sur la compétition. Il se forme à Riga puis part à l’Olimpija Ljubljana en 2011 avant de rapidement rejoindre le Partizan Belgrade puis Vitoria, où il réalise de belles saisons (entre 11 et 13,5 points) malgré une grosse blessure au genou en 2013 et une autre en 2015. En 2016, il part aux San Antonio Spurs. Transféré cette saison aux Washington Wizards, où il produit 13,1 points.
Nikola Siladi (Serbie, 1992, 2,07m, ailier-fort)
8,4 points, 6,4 rebonds, 0,6 passe. Une place dans le cinq majeur assez intriguante pour ce joueur (son compatriote Bogdan Bogdanovic ayant réalisé 10,2 points et 5,3 rebonds…). Et sa carrière n’a rien à voir avec celle de l’international et NBAer. Siladi a joué en Serbie, en Slovaquie, en Bosnie, en Hongrie, en Roumanie, dans des équipes ne figurant pas parmi les meilleures. Actuellement au CSM Medias (Roumanie) où il marque 12,9 points.
Les Français
Rudy Gobert (1992, 2,13m, pivot)
9,2 points, 9,0 rebonds, 1,0 passe sur le tournoi. L’une des plus grandes stars actuelles du basket français. Formé à Cholet, il s’est imposé depuis 2013 aux Utah Jazz comme l’un des meilleurs pivots défensifs du monde, remportant deux fois le trophée de meilleur défenseur de NBA. International, pierre angulaire de l’équipe de France médaillée de bronze cet été en Chine.
Mathis Keita (1992, 1,92m, meneur-arrière)
8,9 points, 3,4 rebonds, 2,4 passes. À sa sortie du Centre Fédéral en 2010, part en fac NCAA (Gonzaga puis Indiana University). Non drafté, il revient en France en 2014, à Évreux (Pro B). Il s’y impose comme un très bon meneur à ce niveau mais ne confirme pas en Jeep Élite à Gravelines-Dunkerque. Redescendu à Roanne, il aide le club à monter dans l’élite. Blessé, n’a pas encore joué cette saison.
Hugo Invernizzi (1993, 1,98m, ailier/ailier-fort)
8,7 points, 3,0 rebonds, 0,6 passe sur le tournoi. Formé à Strasbourg, le tireur d’élite à trois-points est une figure du championnat de France. Passé par Le Havre puis Nanterre, où il a évolué du poste d’ailier à celui d’ailier-fort, il s’est affirmé comme l’un des très bons joueurs de Jeep Élite. Aujourd’hui à Limoges, où il produit 8,1 points et 3,0 rebonds.
Thomas Ceci-Diop (1992, 1,97m, ailier)
8,0 points, 4,1 rebonds, 0,9 passe. Formé au Mans, où il ne s’impose pas, il part en 2013 à Lille (Pro B), où il joue toujours. Lorsqu’il est épargné par les blessures, il s’y montre un précieux joueur de complément (12,1 d’évaluation cette saison).
Valentin Bigote (1992, 1,97m, arrière-ailier)
5,4 points, 2,0 rebonds, 1,1 passe. Formé à Gravelines-Dunkerque, où il ne perce pas. Descend en Pro B en 2012 chercher des responsabilités, à Boulogne-sur-Mer, Denain puis Nantes, où il explose (15,4 points en 2016-17). Il revient en Jeep Élite à Dijon en 2017 puis passe au Mans, voyant ses statistiques s’améliorer de saison en saison (13,4 points cette année). Une valeur sûre du championnat.
2011
Podium : 1e – Espagne, 2e – Serbie, 3e – Turquie (France 7e)
Alejandro Abrines (MVP, Espagne, 1993, 1,98m, ailier)
13,1 points, 4,8 rebonds, 1,3 passe sur le tournoi pour le meilleur joueur de la meilleure équipe de cet Euro U18 2011. L’un des talents les plus précoces d’Espagne, il passe rapidement de Rincon (LEB Oro, 2e division) à Malaga puis à Barcelone. Après quatre saisons pleines en Catalogne, il part en NBA, aux Oklahoma City Thunders. Il ne s’y impose pas et souffre même de dépression. De retour cette saison à Barcelone (5,2 points en Euroleague).
Daniel Diez (Espagne, 1993, 2,03m, ailier/ailier-fort)
12,2 points, 10,4 rebonds, 1,1 passe sur la compétition. Formé au Real Madrid, il a démarré sa carrière pro entre San Sebastian et Madrid avant de rejoindre Malaga en 2015, y devenant un solide joueur de rotation. Passé cette saison à Ténérife (8,3 points en Liga ACB).
Vasilije Micic (Serbie, 1994, 1,96m, meneur)
10,1 points, 4,2 rebonds, 4,3 passes. Formé à Belgrade (OKK puis Étoile Rouge), il part au Bayern Munich en 2014. Sans grande réussite, il revient à l’Étoile Rouge la saison suivante avant d’éclore en 2016-17 à Tofas Bursa (Turquie). Il a ensuite rejoint le Zalgiris Kaunas puis, la saison dernière, l’Anadolu Efes, où il joue toujours : 16,9 points en Euroleague. International serbe.
Nenad Miljenovic (Serbie, 1993, 1,93m, arrière)
11,2 points, 3,9 rebonds, 4,0 passes. En dehors de deux saisons sans grand relief (5,4 points puis 5,1 points) à Séville puis au PAOK (2015-16 et 2016-17), il a passé toute sa carrière en Serbie (avec un passage la saison passée à Ljubljana), principalement au Mega Bemax. Il y joue cette saison : 6,0 points en Ligue Adriatique.
Przemyslaw Karnowski (Pologne, 1993, 2,14m, pivot)
11,0 points, 7,3 rebonds, 0,3 passe sur la compétition. Grand espoir du basket polonais, il a vu sa carrière pourrie par les blessures. Celles au dos l’ont privé de draft, celle au tendon d’Achille subie il y a quelques mois va le priver de terrain pour au moins un an. La saison passée, il jouait à Torun, en Pologne (6,5 points, 2,9 rebonds).
Les Français
Mouhammadou Jaiteh (1994, 2,08m, pivot)
11,7 points, 9,8 rebonds, 0,4 passe sur le tournoi. Grand espoir du basket français, très précoce, au point de devenir meilleur joueur de Pro B en 2013, il progresse ensuite en Jeep Élite avec Nanterre (12,6 points en 2015-16) avant de connaître une stagnation relative avec Strasbourg puis Limoges. Part à Turin lors de la saison 2018-19, où il relève la tête : 10,9 points, 7,0 rebonds. Cette saison à Avtodor (Russie), où il produit 12,4 points et 10,7 rebonds en VTB League.
Livio Jean-Charles (1993, 2,04m, ailier-fort)
11,2 points, 5,6 rebonds, 1,2 passe. À sa sortie du Centre Fédéral, le Guyanais rejoint l’Asvel, où il reste jusqu’en 2016. Au Nike Hoop Summit 2013, il se révèle en produisant 27 points et 13 rebonds. Ce qui lui vaut d’être drafté au 28e rang par les San Antonio Spurs, qu’il rejoint en 2016-17. Mais, en deux saisons, il ne réussit pas à s’imposer en NBA et revient en Europe. Après une pige à Malaga (4,6 points), il rentre à Villeurbanne, où il joue toujours (12,5 points et 5,1 rebonds en Jeep Élite).
Hugo Invernizzi (1993, 1,98m, ailier/ailier-fort)
9,1 points, 3,0 rebonds, 2,9 passes. Voir son profil ci-avant.
William Howard (1993, 2,01m, ailier)
8,6 points, 3,3 rebonds, 0,7 passe. Après le Centre Fédéral, joue un an en high school aux États-Unis avant de revenir à Gravelines-Dunkerque. En 2014, il est prêté à Denain (Pro B), puis il part à Hyères-Toulon (Pro B), où il réalise une belle saison 2015-16, qui lui vaut d’accompagner le HTV à l’étage supérieur et de s’y montrer. Il passe les deux saisons suivantes à Limoges, avec un certain bonheur (11,4 puis 9,2 points). Cet été, est parti tenter sa chance en NBA, aux Jazz d’Utah. Coupé par le club, il joue actuellement en G-League aux Salt Lake City Stars.
Boris Dallo (1994, 1,94m, meneur-arrière)
5,1 points, 2,7 rebonds, 2,0 passes. Un parcours atypique. Après une saison de Pro A à Poitiers (2012-13), il part au Partizan Belgrade, y rejoignant Léo Westermann et Joffrey Lauvergne. Il y connaît moins de réussite, revient après deux saisons à Antibes, puis part en G-League (Long Island Nets) avant d’aller en Grèce, au Panionios puis à l’Aris Salonique et de finir la saison 2018-19 à Nancy, en Pro B ! Cette saison, il joue à Strasbourg, en tant que pigiste médical.
2012
Podium : 1e – Croatie, 2e – Lituanie, 3e – Serbie (France 13e)
Dario Saric (MVP, Croatie, 1994, 2,08m, ailier-fort)
Auteur de 25,6 points, 10,1 rebonds et 3,3 passes, meilleur marqueur, deuxième rebondeur, leader de l’équipe championne d’Europe U18, il mérite évidemment son titre de MVP. Après sa formation à Zagreb, part en 2014 à l’Anadolu Efes (Turquie), où il passe deux saisons (11,7 points en Euroleague 215-16) avant de rejoindre la NBA. Avec Philadelphie, Minnesota et cette saison Phoenix, il vaut 12,5 points sur 257 matchs. International croate, l’un des meilleurs joueurs de son pays.
Nikola Jankovic (Serbie, 1994, 2,05m, ailier-fort)
14,0 points, 8,2 rebonds, 0,4 passe sur le tournoi. Formé à l’Étoile Rouge de Belgrade, il part à 18 ans en Belgique, au Spirou Charleroi puis à Verviers-Pepinster, où il explose en 2014-15 (16,1 points). On le retrouve ensuite au Mega Bemax puis à Ljubljana, où il réussit une très belle saison (16,6 points en Ligue Adriatique). Après une saison 2017-18 mitigée à Sakarya (Turquie), il part à l’Estudiantes Madrid sans démériter mais finit la saison au Partizan Belgrade, où il évolue toujours cette saison (6,9 points en Ligue Adriatique).
Nikola Radicevic (Serbie, 1994, 1,95m, meneur-arrière)
12,4 points, 2,9 rebonds, 5,1 passes. Formé au Partizan Belgrade, il part dès 2012 (à 18 ans) à Séville, où il passe cinq ans sans briller outre mesure. Il rejoint en 2017 l’Étoile Rouge, qu’il quitte rapidement pour Gran Canaria, où il évolue toujours avec un intermède d’une douzaine de matchs la saison passée à Trente (Italie). Vaut 2,9 points en Liga ACB cette saison.
Mikhail Kulagin (Russie, 1994, 1,92m, arrière)
14,1 points, 8,5 rebonds, 2,0 passes. Formé au Triumph Lyubertsy, il joue depuis 2015 au CSKA Moscou, où il alterne entre équipe première et équipe réserve. Marque 2,2 points cette saison en VTB League.
Marius Grigonis (Lituanie, 1994, 1,98m, ailier)
12,3 points, 3,1 rebonds, 2,6 passes. Formé au Zalgiris Kaunas, il part en 2013 en Espagne, d’abord à Huesca (LEB Oro) puis à Manresa et Ténérife, pour quatre saisons au total. Il part en 2017 à l’Alba Berlin, où il réalise une belle saison (11,6 points en Eurocup) avant de revenir au bercail, au Zalgiris. Il y joue toujours, pour 11,5 points en Euroleague. International lituanien, valait 10,6 points à la Coupe du monde en Chine cet été.
Les Français
Mouhammadou Jaiteh (1994, 2,08m, pivot)
16,6 points, 11,6 rebonds, 0,2 passe sur le tournoi. Voir son profil ci-dessus.
Benjamin Séne (1994, 1,86m, meneur)
12,1 points, 3,2 rebonds, 3,1 passes. Formé à Nancy, il y a émergé en 2015-16 (10,8 points) avant de connaître une saison moins fructueuse. Depuis, il joue à Gravelines-Dunkerque, avec une production régulière, aux alentours de 10,2 points par saison.
Alexandre Chassang (1994, 2,05m, ailier-fort/pivot)
10,9 points, 7,1 rebonds, 1,3 passe. Il signe à Villeurbanne à sa sortie Centre Fédéral, y passant quatre ans sans réussir à s’imposer. Il part à Hyères-Toulon (2 saisons) puis, surtout, à Dijon pour se relancer, avec succès. Après un été passé en tant que partenaire d’entraînement de l’équipe de France pendant sa prépa pour la Coupe du monde, il tourne en Jeep Élite à 9,1 points et 5,4 rebonds.
Antony Labanca (1994, 1,91m, arrière-ailier)
8,1 points, 1,9 rebond, 0,8 passe. Formé à Strasbourg, a dû descendre de plusieurs niveaux pour s’épanouir. D’abord en Pro B à Souffelweyersheim puis Vichy-Clermont, avant de suivre Souffel’ en NM1 puis de remonter en Pro B avec le même club. Et avec bonheur : 14,9 points par match cette saison.
Kevin Harley (1994, 1,96m, arrière-ailier)
7,6 points, 3,9 rebonds, 1,6 passe. Formé à Poitiers, il y a passé l’essentiel de sa carrière. En 2016-17, il a joué à Denain (Pro B). La saison dernière, de retour à Poitiers, il effectue un excellent exercice (14,7 points) qui lui vaut de rejoindre Boulazac en Jeep Élite cette saison. Blessé lors de la préparation, il reprend la compétition depuis peu.
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2009
Podium : 1e – Serbie, 2e – France, 3e – Turquie
Enes Kanter (MVP, Turquie, 1992, 2,08m, pivot)
Avec ses 18,6 points, 16,4 rebonds et 1,3 passe, il fait encore mieux que l’année précédente (à voir dans notre précédent article) et mérite son titre de MVP alors qu’il n’a que 17 ans. Après des années sans pouvoir jouer aux États-Unis en université, il s’est imposé comme l’un des très bons pivots de NBA. Impossible pour lui de retourner dans son pays natal sous peine d’emprisonnement.
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Photo d’ouverture : Ambiance lituanienne (2010) – Photos : FIBA Europe