Champion de France avec Le Mans en 2018, à la base de la remontée de Chalon dans l'élite, Antoine Eito retourne en Pro B avec Antibes mais ne considère pas cela comme un déclassement :
"Non. Je reste sur une saison solide. Le but était de maintenir le club au plus vite, on l'a fait. J'étais très attaché à Chalon mais j'ai pris de l'âge, je suis plus mature. Aujourd'hui, quand tu n'es plus voulu quelque part il ne faut pas y rester. Le coach (Savo Vucevic) a ses raisons, j'avais encore 2 ans de contrat. Il faut être lucide, je ne vais plus être champion de France de Pro A. Pour ça, il faut jouer à Monaco, ASVEL, Bourg ou Paris... Aujourd'hui, qu'est-ce qui me fait avancer ? Un projet, un défi... J'ai pensé à l'étranger. Je n'avais pas envie d'attendre. Là, j'ai eu un projet sur moyen terme de 2 ans et un challenge de remontée."
Antoine Eito revient donc sur sa non-sélection avec les Bleus du 3x3 qui au final ont remporté une médaille d'argent aux Jeux de Paris. Comment l'a t-il vécu ?
"Mal, je n'ai pas pu le regarder. Pas d'un point de vue basket, mais humain, à cause d'une personne qui est sélectionneur (Karim Souchu). Oui, en gros, il m'a un peu privé d'un rêve. Quelque part, le résultat lui a donné raison, car les gars ont fait une superbe médaille. L'importance du coach au 3x3 est moindre par rapport au 5x5. Tu as vraiment besoin d'un super groupe de 4 gars. Il y en avait 3 qui se connaissaient très bien et Lucas Dussoulier c'est un super gars et ils ont réussi à aller au bout, en finale.
Pour Antoine Eito, le 3x3 c'est terminé :
"Non, je suis dégoûté, le gars n'a pas tenu sa parole, et moi je marche à la confiance, droit. Après il est content, il a eu son résultat. Il faut dissocier mon histoire d'hommes catastrophique avec Souchu et l'épopée extraordinaire de ces quatre gars. Ce sont des mecs en or, je les adore et je leur dis chapeau. Personne ne croyait en nous, moi le premier, je pensais qu'on aurait du mal à passer les quarts. Ce qu'ils ont fait est incroyable... Ça s'est joué à rien pour le titre."