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Aday Mara, 2,18 m, 2,35 m d'envergure, bientôt 18 ans, est le Victor Wembanyama espagnol. Cela n'empêche pas son coach à Saragosse, Porfirio Fisac, de le critiquer parfois durement.

Les scouts et coaches soulignent ses qualités de passeur et de leadership, et après son titre de champion du monde U17, Aday Mara progresse à grands pas dans la ligue ACB. Le fils de Geli Gomez, une ancienne volleyeuse internationale de 1,92 m, et de Francisco Javier Mara, un ailier de 2,01 m qui a disputé cinq matchs en ACB avec le CAI Saragosse, est promis au top 5 de la draft NBA 2024. C'est aussi un bon étudiant qui souhaite entreprendre des études de kiné. Mais... Son coach Porfirio Fisas tance certaines de ses attitudes.

"Je ne suis pas content de lui, dit-il à El Pais. "Oui au niveau de la manière d'agir sur le terrain, de la manière de parler avec les arbitres. Ses parents sont des gens formidables qui l'aident beaucoup, mais c'est lui à un niveau individuel. Il y a des choses dans lesquelles il a beaucoup de place pour l'amélioration et beaucoup d'entre elles ne sont pas liées au basket-ball. Des petits détails comme parler aux arbitres, quitter le jeu s'il y a une faute qui n'est pas sifflée... Des petits détails qui sont logiques mais que je n'aime chez personne, surtout un jeune garçon qui est capable de crier sur un arbitre ACB. Qu'est-ce que tu as pour parler à un arbitre ACB ? Les vétérans parlent. C'est un garçon extraordinaire, il travaille avec beaucoup de courage et d'attitude. Mais je pense qu'il lui reste des choses pour voir quel est son niveau maximum. Tout n'est pas ce qu'on dit autour de lui, c'est plutôt ce qu'on fait de soi."

Javier Zamora, l'entraîneur des U17 champions du monde est plus louangeur :

"Ce sera un joueur unique, mais il n'est pas nécessaire de le comparer à qui que ce soit. Il fera son chemin sagement. C'est spécial. Il a une mobilité très importante pour sa taille et une grande capacité de dépassement. Il est frappant de voir comment il lit et comprend le jeu. Son sens de l'anticipation. En raison de sa taille, il conditionne le jeu en attaque et en défense", explique Zamora. "Aday a une éducation sportive exceptionnelle, un très bon cercle qui le soutient et l'encourage. Dans son club, ils ont fait un travail exceptionnel en prenant des mesures fermes. Et il a une attitude exemplaire. Il est super humble et en même temps c'est un leader par exemple. C'est un garçon qui sait se faire aimer du groupe, charismatique, avec un esprit de compétition très élevé ».

Il se dit en Espagne que le coach Sergio Scariolo pourrait le pré-sélecionner dans l'équipe nationale dès cet été pour la Coupe du Monde. Oui, il a bien des points communs avec Victor Wembanyama.

Photo : FIBA

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