Aller au contenu

Alain Béral (président de la LNB) sur l’organisation du Final 4 : « Nous avons écouté les arguments des uns et des autres »

La LNB a tranché. La saison de Jeep Elite 2020-2021 ne se terminera non pas par un Final 8 mais par un Final 4, a annoncé le président de la Ligue Nationale de Basket Alain Béral mardi après-midi. Cette phase finale se tiendra les 24 et 26 juin, avec deux demi-finales (16h et 21h) et… Continue readi

La LNB a tranché. La saison de Jeep Elite 2020-2021 ne se terminera non pas par un Final 8 mais par un Final 4, a annoncé le président de la Ligue Nationale de Basket Alain Béral mardi après-midi. Cette phase finale se tiendra les 24 et 26 juin, avec deux demi-finales (16h et 21h) et une finale (dont l’horaire reste à définir) à la Kindarena de Rouen. L’événement sera diffusé en intégralité sur La Chaîne L’Équipe. Alain Béral précise les contours de cet événement de fin de saison.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Sur la tenue d’une phase finale :
« Nous avons tenu à préciser un certain nombre de décisions. Celle de faire une phase finale pour remplacer les playoffs a été actée le 22 février. Cette décision ne concerne que la Jeep Elite et non la Pro B, qui a déterminé la non-tenue de playoffs pour terminer la saison. Les clubs qui avaient souhaité faire un Final 8 avaient aspiré, tout comme la Ligue, à avoir un événement de fin de saison pour désigner un champion. Cette phase finale permettra de finir la saison. »

Sur l’organisation du Final 4 :
« Nous sommes aujourd’hui en mesure d’apporter des précisions ce qu’on a appelé au départ un Final 8 et apporter des aménagements dus aux discussions qui ont eu lieu. Notamment sur le fait d’un enchainement de 3 matchs en 3 jours à la suite d’une saison qui se termine avec une pression forte sur les esprits et les organismes. De fait, nous avons décidé que nous allons faire des quarts de finale dès l’instant ou ce sera possible, probablement les dimanche 20 et lundi 21 juin dans les salles des équipes les mieux classées dans l’élite : à savoir que les 4 premiers de la saison régulière recevront le quart dans un match sec. Ensuite, nous allons faire une phase finale à la Kindarena de Rouen avec deux demi-finales les jeudi 24 juin à 16 h et 21 h puis une finale le samedi 26 juin, horaire à définir. Cela permettra d’avoir un temps de repos entre les matchs. Le Final 4 sera retransmis sur La Chaine l’Equipe. Le gagnant sera sacré champion de France 2020-2021. »

Sur les dates importantes de la fin de saison :
« Le comité directeur s’est réuni pour bien vérifier que la visibilité à fin mai permettait de conclure la fin de la saison régulière avant le 20 juin et ainsi de pouvoir organiser ce qui avait été décidé le 22 février, à savoir une phase finale en match sec, comme un Final 8. Entre temps, il y a eu beaucoup de clubs à l’arrêt, ce qui nous a amené à reporter des journées entières et à nous adapter, tout comme les compétitions européennes. C’est ce qui fait que des clubs comme Monaco, Villeurbanne ou Strasbourg sont très en retard et qu’on s’est donnés cette flexibilité supplémentaire par décision en assemblée générale. Par ailleurs, le comité directeur a mesuré les impacts potentiels du calendrier au 15 juin et a pris en compte le refus de la FIBA de décaler cette date du 15 juin pour les joueurs appelés en équipe nationale. La fédération française a confirmé que les joueurs appelés par Vincent Collet pour se préparer en équipe de France devraient rejoindre le groupe le 22 juin au plus tard. En dehors de Cholet – Boulazac qui est à rejouer, il n’y a rien qui empêche la tenue d’une phase finale. »

Concernant le délai de quelques jours concernant la décision finale :
« Nous avons écouté les arguments des uns et des autres, notamment les joueurs et les présidents. Et le comité directeur a décidé de voter, avec une seule voix contre, le fait que ce qui avait été décidé le 22 février était bien acté : qu’il y aurait bien une phase finale. Il restait à définir de quelle façon allait se tenir cette phase finale, en précisant que cette phase finale n’impacterait pas les qualifications en coupe d’Europe, ce qui avait déjà été décidé le 22 février également, seuls les résultats de saison régulière compteront. L’événement de fin de saison désignera un champion de France dans cette année si particulière. On est très heureux de pouvoir le faire cette année, qui plus est avec du public et de l’ambiance. Il fallait faire une dernière vérification pour s’assurer que rien n’allait bloquer au niveau de la logistique, des hôtels, des salles, et que la fête puisse être possible et complète. »

Concernant les doutes de l’organisation d’un Final 8 par rapport à l’absence des joueurs internationaux :
« On savait déjà (que certains joueurs seraient absents) quand on a pris cette décision dès le 22 février. Les présidents ont pris cette décision en connaissance de cause. On avait à ce moment-là pris en compte le fait qu’on devait se rapprocher de la FIBA et de la FFBB pour savoir s’il y allait avoir un allégement possible au 15 juin. La réponse avait été non. Les autres ligues étaient dans le même cas que nous. Cela a été reconfirmé. Il n’y avait pas de liste établie. Aujourd’hui, il y en a une. Il y a 10 joueurs qui sont concernés en Jeep Elite, au moins autant en Pro B. L’équipe la plus touchée sera Villeurbanne mais Tony (Parker) le sait très bien, il savait très bien qu’il n’aurait pas le même effectif. Cela n’a pas pesé plus que ça dans cette décision finale. »

Sur l’accueil du public au Final 4 à Rouen :
« On l’espérait déjà au mois de février, ce modèle de Final 4 permettra, cela est confirmé, d’accueillir du public. Tous les joueurs, le staff et les professionnels sont conscients sur le fait qu’un match avec du public, même si ce n’est que 800 pour l’instant, change l’ambiance et l’état d’esprit de tous. A priori, la jauge de la salle pourrait être de l’ordre de 3 000 personnes, peut-être de 5 000. Le gouvernement nous précisera cela en temps voulu. On est à peu près sûrs d’avoir 3 000 potentiels spectateurs. Et on est très confiants sur le fait que les spectateurs privés de voir leur équipe pendant toute la saison puissent venir pour aller à Rouen lors des demi-finales et de la finale. »

Sur la possibilité que Strasbourg ne puisse jouer son quart de finale à domicile au Rhénus le 20-21 juin (en cas de top 4 de saison régulière) car l’EuroBasket (du 17 au 24 juin au Rhénus) ne le permettra pas :
« On est en train de traiter le sujet avec la fédération. Martial Bellon (président de la SIG) et Jean-Pierre Siutat (président de la FFBB) sont sur le coup. Tout le monde a envie que ça se passe bien. La salle est disponible pour l’Euro féminin, il n’est pas question d’en changer. Nous n’avons pas la réponse aujourd’hui. »

Sur la confiance en la capacité de finir la saison régulière avant le 20 juin :
« De plus en plus, oui. Si vous me demandez une garantie totale, je ne suis pas devin, en toute honnêteté, je ne peux pas vous le garantir. »

Sur la fin de saison de Pro B :
« Pour la Pro B, un club et potentiellement un deuxième souffrent encore de cas de Covid. Cela ne devrait pas empêcher la tenue de la fin de la saison régulière qui se terminera autour du 15 juin, ou un peu plus tard. L’assemblée générale du 4 mai a non seulement confirmé la décision prise le 22 février mais a également repoussé la date de la fin de la saison régulière au 20 juin. De fait, nous avons jusqu’à cette date pouvoir désigner un champion et un vice-champion de France. Ces deux équipes accéderont à la Jeep Elite la saison prochaine. »

Sur la volonté de réduire le nombre de clubs dans l’élite :
« Quand on a 18 équipes et que des équipes jouent les coupes européennes, cela devient très compliqué de s’organiser, en plus des fenêtres internationales et de la FIBA qui nous impose des fins de championnat… Cela oblige à avoir des temps de préparation. C’est très compliqué de pouvoir monter un championnat où les temps de repos sont respectés. Encore une fois, on ne commence jamais la saison plus tôt que le 18 septembre et on doit finir avant le 15 juin. On doit travailler sur le sujet parce que ce format-là, avec les contraintes qu’il engendre, est très compliqué à organiser. On se rappelle de ce projet de la ligue, qui a été suspendu, j’espère provisoirement par le Covid, et permettra de pouvoir réduire l’élite de façon à fluidifier tout ça. »

Sur le nouveau contrat de naming du championnat de France :
« On est en train d’y travailler. On profitera de la phase finale pour vous annoncer des bonnes nouvelles. Contrairement à ce qui a été annoncé, la Ligue n’est pas en danger sur ce sujet. »

Sur les audiences télévisées et LNB TV :
« On diffusera les chiffres définitifs quand on les aura. Aujourd’hui, on ne peut qu’être satisfaits des audiences liées à la décision prise en début de saison. Les contacts avec La Chaîne L’Equipe et Sport en France ont été très bons. La création de LNB TV est une réussite. Il y a de plus en plus d’abonnés, ça marche bien, les clubs produisent de belles images. On se félicite de cette montée en puissance très forte de cet OTT et des retours des fans, tout comme les retours avec La Chaine L’Equipe. L’avenir (de la diffusion TV du championnat de France), ce sera peut-être crypté en partie mais on a décidé que la cale était mise et on a décidé que, même si l’on passait en crypté un jour, le basket serait diffusé en clair, hormis bien évidemment les matchs de la chaîne en question, qui seraient accessibles. Mais on n’est pas pressés : on veut démontrer la qualité de notre produit. Et on ne s’interdit pas de discuter avec les chaînes de télévision. Il se passe beaucoup de choses dans le paysage audiovisuel français. Nous (le basket), on ne s’est pas mis en retrait. On est devenus « un petit peu » observateurs pour pouvoir proposer la meilleure diffusion possible quand tout sera stabilisé. En attendant, les fans auront tous les matchs à disposition en clair, commenté et en direct. Ça reste vrai, ce n’est pas parce que ça a été décidé qu’il va se passer des choses tout de suite. On a le temps. »

Sur les retours des présidents face à la perte des droits TV :
« Ils ont bien été obligés de comprendre. La perte des droits TV au basket est bien sûr délicate mais très loin de ce qui s’est passé au foot notamment. Et puis il y a un environnement de fans qui leur disent « c’est génial », on vous suit partout, on vous voit quand on veut, c’est gratuit. Forcement, certains sont partagés sur le fait que les revenus ne sont plus là mais en même temps, quand on voit que les revenus des droits TV ne pesaient plus beaucoup dans les clubs de basket, la chose est beaucoup plus facile à accepter au profit de la diffusion en clair. Surtout d’une part grâce à la qualité des images de La Chaîne L’Equipe et de LNB TV. Non seulement les clubs ne se plaignent pas mais en plus, ils se mettent en relation avec les médias locaux, donc je suis assez confiant sur la suite. »

Sur les conditions de qualification pour les compétitions européennes 2021-2022 :
« Il y aura l’ASVEL et Monaco en Euroleague. En Eurocup, ils choisiront qui ils voudront, probablement deux équipes. En BCL, nous avons deux équipes qualifiées pour la saison prochaine plus probablement une en tour préliminaire. Les deux équipes en question seront automatiquement comprises entre la première et la cinquième place. Si le Limoges CSP termine dans le top 6 de la saison régulière, il disputera automatiquement cette Coupe d’Europe. Pour le reste, il y aura trois équipes européennes invitées en BCL et il est possible qu’une équipe française soit choisie par l’organisation. Ce qui nous fait 7 à 8 clubs en coupe d’Europe la saison prochaine. »

.

x

[armelse]

Sur l’organisation du Final 4 :
« Nous sommes aujourd’hui en mesure d’apporter des précisions ce qu’on a appelé au départ un Final 8 et apporter des aménagements dus aux discussions qui ont eu lieu. Notamment sur le fait d’un enchainement de 3 matchs en 3 jours à la suite d’une saison qui se termine avec une pression forte sur les esprits et les organismes. De fait, nous avons décidé que nous allons faire des quarts de finale dès l’instant ou ce sera possible, probablement les dimanche 20 et 21 juin dans les salles des équipes les mieux classées dans l’élite : à savoir que les 4 premiers de la saison régulière recevront le quart dans un match sec. Ensuite, nous allons faire une phase finale à la Kindarena de Rouen avec deux demi-finales les jeudi 24 juin à 16 h et 21 h puis une finale le samedi 26 juin, horaire à définir. Cela permettra d’avoir un temps de repos entre les matchs. Le Final 4 sera retransmis sur La Chaine L’Equipe. Le gagnant sera sacré champion de France 2020-2021. »

Sur les dates importantes de la fin de saison :
« Le comité directeur s’est réuni pour bien vérifier que la visibilité à fin mai permettait de conclure la fin de la saison régulière avant le 20 juin et ainsi de pouvoir organiser ce qui avait été décidé le 22 février, à savoir une phase finale en match sec, comme un Final 8. Entre temps, il y a eu beaucoup de clubs à l’arrêt, ce qui nous a amené à reporter des journées entières et à nous adapter, tout comme les compétitions européennes. C’est ce qui fait que des clubs comme Monaco, Villeurbanne ou Strasbourg sont très en retard et qu’on s’est donnés cette flexibilité supplémentaire par décision en assemblée générale…

[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo : Alain Béral (LNB)

Commentaires

Fil d'actualité