L’Islandais Martin Hermannsson a effectué deux saisons en France, l’une à Charleville, l’autre au Champagne Basket, la première en Pro B, la deuxième dans l’élite. Il était alors un meneur très prometteur et c’est ainsi qu’il a enchaîné deux saisons à l’Alba Berlin, et quatre à Valence, avant de retourner dans la capitale allemande la saison dernière.
Lors de sa deuxième année à l’Alba, il tournait à 10,9 points et 4,8 passes en Euroleague. Seulement, en 2022, il s'est déchiré le ligament croisé et a été absent pendant neuf mois, puis il a subi une autre opération au genou en 2023.
Quand Alba l'a fait revenir Berlin en janvier, les attentes étaient élevées mais après une longue pause, Martin Hermannsson n'était plus le même qu'en 2020. Trop de pertes de balle, de mauvais choix de tirs.
« La saison dernière, je n'étais pas moi-même, » reconnait-il. « Je n'avais jamais joué du tout auparavant (NDLR : 8 matches seulement entre 2022 et 2024), et là j'étais sur le terrain pendant 20, 25 minutes. Mon corps ne s’y est pas habitué si vite. »
Aujourd’hui, à 30 ans, l’Islandais s’estime en bien meilleure forme que l’an dernier et il paraît être capable de tenir un rôle de leader dont l’Alba a besoin en baissant son nombre d’erreurs.
« En fait, j'ai obtenu environ 40% à trois-points au cours de ma carrière. Dès que je retrouve le rythme, les adversaires peuvent s'échauffer », dit-il en plaisantant.
