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DraftNBA

Alexandre Sarr : « J'ai été drafté mais je ne prends rien pour acquis »

Après cette draft NBA historique, Alexandre Sarr (2,16 m, 19 ans) a affiché sa fierté d’avoir été choisi en deuxième position par les Washington Wizards. Le Français a toujours en tête la déception de son frère, Olivier Sarr, qui n’avait pas été sélectionné en 2021.

Quelques minutes après sa draft, Alexandre Sarr s’est présenté en conférence de presse. Extraits.

C'est un moment historique pour la France avec Zaccharie Risacher et vous-même aux deux premières places de la draft NBA. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?
« Cela montre la quantité de talent que nous avons en France. Je suis très content pour Zacc', on se connait depuis très longtemps. Je pense que notre équipe nationale va vraiment être forte à l'avenir.

Comment avez-vous réagi lorsque vous avez entendu votre nom prononcé par le commissionner de la NBA Adam Silver, en deuxième position ?
J'étais très heureux. Tout est allé très vite. J’ai enlacé mes parents et je suis monté sur la scène, on ne rend pas trop compte sur le moment mais c’est vrai que c’est exceptionnel. Quand vous êtes appelé, peu importe dans quel ordre, c'est parce qu'une équipe a fait un vrai pari sur vous. Et j'en suis très reconnaissant. Je ne vais pas prendre cela comme acquis.

Zaccharie Risacher, numéro un de la draft NBA : “Une émotion indescriptible”
Sélectionné au premier rang de la draft NBA 2024 par les Atlanta Hawks ce mercredi à New York, Zaccharie Risacher (2,07 m, 19 ans) savoure. C’est non sans émotions que le désormais ex-ailier de la JL Bourg s’est présenté en conférence de presse.

Qu'est-ce qui vous enthousiasme le plus à l'idée de jouer à Washington, avec Bilal Coulibaly ? 
Je suis simplement excité à l'idée de rejoindre cette équipe. J’ai beaucoup regardé Bilal Coulibaly la saison dernière, je connais le jeu des Wizards. Je pense que je peux avoir un impact sur le jeu de cette franchise. J’ai hâte d’ajouter mon savoir-faire à cet effectif.

Vous avez grandi dans une famille de basketteurs, avec votre père Massar qui a joué en pro, et votre frère Olivier qui évolue avec Oklahoma City... À quel point cela vous-a-t-il aidé ?
Ça m'a beaucoup aidé, bien sûr. Mon père a toujours aimé le basket et quand il me regardait jouer en match, il n'était jamais content de ce qu'il voyait. Il avait toujours quelque chose à me dire pour que je m'améliore. Je pense que c'est grâce à ça que mon frère et moi sommes devenus de bons joueurs. Et je ne le remercierai jamais assez pour cela.

Olivier a tout partagé avec moi. Tout ce que j’ai appris vient de lui, il m’a donné toutes ses connaissances. C’est vraiment incroyable d’avoir quelqu’un comme lui à mes côtés. J’étais présent à sa draft (en 2021), je l’ai vécue avec lui, je sais ce que ça fait d’être non-drafté. Et moi je suis un top pick maintenant, c’est vraiment spécial.

Vous avez suivi un chemin non conventionnel entre le centre de formation du Real Madrid, le programme Overtime Elite, puis une année à Perth dans le championnat australien. Avez-vous l'impression d'être à la fin du voyage aujourd'hui ?
J'ai l'impression que ce n’est qu’un premier pas. Et en même temps, j'ai réalisé quelque chose qui comptait beaucoup pour moi. J'ai été drafté, bien sûr, mais je ne le prends pas pour acquis. »

La conférence de presse (à partir de 2’20’’) : 

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