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Alexis Ajinça, le retour : à quoi peut-on s’attendre ?

Ayant quitté la Pro A le 18 décembre 2013 pour rejoindre la Nouvelle Orléans et la NBA, Alexis Ajinça vient de réaliser le trajet inverse en cette fin d’année 2018. Le pivot tricolore a signé avec l’ASVEL pour la fin de saison, et si tout se passe bien pour un projet ambitieux qui verra le… Continue

Ayant quitté la Pro A le 18 décembre 2013 pour rejoindre la Nouvelle Orléans et la NBA, Alexis Ajinça vient de réaliser le trajet inverse en cette fin d’année 2018.

Le pivot tricolore a signé avec l’ASVEL pour la fin de saison, et si tout se passe bien pour un projet ambitieux qui verra le club de Villeurbanne de retour en Euroleague la saison prochaine. C’est un deal gagnant – gagnant a priori car le joueur aussi bien que le club peuvent en tirer un gros bénéfice.

Mais il y a également quelques questions en suspens, dont la première concerne évidemment le genou gauche d’Ajinça, opéré à plusieurs reprises, et plus généralement le niveau de jeu du pivot après un an et demi sans la moindre minute officielle.

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Retrouver la forme physique

Privé de compétition depuis avril 2017, Ajinça devrait revenir petit à petit en forme, pour la Leaders Cup selon Tony Parker, en février. Et ensuite à pleine puissance pour les playoffs. Opéré au tendon rotulien du genou gauche en décembre 2017, puis de nouveau en mars 2018, Ajinça n’a plus joué depuis deux saisons pour ainsi dire. Ça commence à faire…

Un an et demi plus tard, le pivot de 2,18m va avoir besoin de temps pour retrouver son souffle déjà, puis son niveau de jeu. Si la santé tient, et c’est un assez gros « si » à l’heure de ces lignes, Ajinça est évidemment un sacré joker pour l’Asvel en championnat, comme en EuroCup.

Son talent offensif et son gabarit en font aisément un des meilleurs pivots dans les deux compétitions. Pour rappel, il tournait à 17 points, 5 rebonds en Euroleague et 14 points, 7 rebonds en Pro A juste avant de rallier la Nouvelle Orléans.

Avec l’Asvel en Euroleague la saison prochaine, ça aurait de la gueule avec une French Team revisitée. Mais tout ça dépend encore de la forme de l’ancien Champion d’Europe… Mais honnêtement, on a envie de revoir un Ajinça dominateur. Surtout après un deuxième passage NBA finalement assez terne.

Un deuxième passage NBA frustrant

A 6 points (53% de réussite aux tirs), 4 rebonds et 1 contre de moyenne avec les Pélicans sur ses 4 dernières saisons, le Stéphanois a fait ce qu’il a pu dans un temps de jeu limité derrière Anthony Davis. L’opération financière est réussie mais l’expérience sportive restera frustrante…

En concurrence avec Omer Asik pendant trois saisons en Louisiane, Ajinça n’a jamais vraiment réussi à le dépasser dans la rotation, malgré ses qualités offensives bien supérieures. A cause de blessures ou de choix sportifs, le pivot français n’a pas réussi à s’inscrire sur le long-terme à la Nouvelle Orléans, avec l’arrivée de DeMarcus Cousins qui a considérablement restreint son temps de jeu.

Capable de grosses sorties, comme ce soir d’avril 2016 quand il a placé 28 points et 15 rebonds dans une victoire (pour du beurre) contre les Lakers, Ajinça a toujours été au niveau offensivement. Sur de courtes séquences ou sur des plus longues quand il était titulaire « pour se montrer« , Ajinça a toujours été assez productif avec ses bonnes mains et sa capacité à étirer le jeu pour un pivot.

Simplement, pour lui comme pour d’autres pivots massifs, le jeu est devenu de plus en plus compliqué car trop rapide. Comme pour ses collègues Omer Asik (sans club), Jeff Withey (au Tofas Bursa) ou encore Donatas Motiejunas (à Shandong), Ajinça n’a pas trouvé sa place dans le « small ball » de la NBA.

Une sacrée bonne nouvelle pour le basket français

A 30 ans seulement, Ajinça est cependant loin d’être fini. Dans le contexte européen, le néo-Villeurbannais devrait pouvoir faire quelques dégâts offensivement. Le jeu plus posé, sur demi terrain, lui permettra de peser davantage. De même, avec moins de matchs, il n’en sera que plus efficace.

Et, à vrai dire, ce rôle de revanchard qui a beaucoup à prouver, c’est un rôle taillé sur-mesure. Il faudra un peu de patience aussi à l’image de l’adaptation d’un Derrick Williams sur plusieurs semaines au Bayern. Mais on dire ce qu’on voudra : Alexis Ajinça à l’Asvel, c’est une sacrée bonne nouvelle pour le basket français !

Avec l’occasion de se relancer individuellement, tout en participant au retour d’un club tricolore en Euroleague, Ajinça a une opportunité en or devant lui. On espère qu’il pourra la saisir à pleines pognes, à savoir en pleine possessions de ses moyens physiques.

Son record en carrière à 28 points

https://www.youtube.com/watch?v=M0baeQPfzew

Alexis Ajinça en Euroleague, il y a cinq ans

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Retrouver la forme physique

Privé de compétition depuis avril 2017, Ajinça devrait revenir petit à petit en forme, pour la Leaders Cup selon Tony Parker, en février. Et ensuite à pleine puissance pour les playoffs. Opéré au tendon rotulien du genou gauche en décembre 2017, puis de nouveau en mars 2018, Ajinça n’a plus joué depuis deux saisons pour ainsi dire. Ça commence à faire…

Un an et demi plus tard, le pivot de 2m38

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