Le All-Star Game, c’est le match de toutes les fantaisies où un rookie comme le Toulonnais William Howard, intronisé dans le cinq de départ de la sélection française, peut prendre cinq shoots en même pas cinq minutes et faire un dunk arrière.
C’est aussi le moment unique dans l’année où le Manceau Will Yeguete réussit un petit pont sur l’Antibois Tim Blue. C’est encore quand un arbitre reçoit une passe et la renvoie à un joueur en tête de raquette. Cela a un faux air de spectacle des Harlem Globe Trotters. C’est forcément « no defense » et une orgie de alley oop et de dunks.
C’est tout autant les danseuses des Brooklyn Nets, l’ambianceur des Atlanta Hawks ou la « Kiss Cam » également empruntée à la NBA : la caméra repère un couple dans les tribunes, l’image est projetée sur l’écran central à quatre facettes et le public le pousse à s’embrasser en public. Aux Etats-Unis, les héros de la soirée y mettent du cœur, en France, ils sont parfois un peu coincés.
L’histoire retiendra que les étrangers ont mis fin à une série de trois victoires des Français –victoire 130-129- et que le meneur de jeu de Chalon John Roberson fut l’homme à tout faire de la soirée.
Finaliste malheureux du concours de tirs à trois-points, et après avoir servi de passeur à ses deux équipiers Jeremy Nzeulie et Abdoulaye Loum lors du concours de dunk, John Roberson a été élu MVP du All-Star Game après avoir assuré 17 points, 4 passes, 3 rebonds et 2 interceptions. Un choix effectué par les médias et qui récompense tout autant le premier trimestre parfait en Pro A de l’Américain candidat déclaré à l’oscar de MVP de la saison.
La box score est ici.
Visuel : Elan Chalon