Avant l’Espagne et la NBA, la Bundesliga va lancer samedi son tournoi final qui va réunir à Munich 10 équipes pour 35 matches. Sur son site Internet, Ratiopharm Ulm n’a pas peur d’écrire qu’il s’agit du « tournoi le plus fou de tous les temps! »
Tous les acteurs veulent laisser le moins de place possible au hasard et donc au risque et on peut faire confiance aux Allemands et à leur sens légendaire de l’organisation. Un concept d’hygiène de près de 50 pages a été développé pour 250 personnes qui vont séjourner en quarantaine entre le 6 et le 28 juin.
« Je prendrai certainement la Playstation, quelques jeux de société et des cartes avec moi. Bien que je ne pense pas que nous aurons autant de temps libre que ça. Nous jouerons tous les deux jours et entre les entraînements, il y aura des réunions et des séances vidéo. Je ne pense donc pas que nous allons nous ennuyer. La situation est très similaire à celle d’un championnat d’Europe où vous êtes également dans un hôtel avec votre équipe pendant deux semaines », juge Patrick Heckmann de Ulm.
«À Munich, les surprises sont plus probables en raison du format. Néanmoins, je vois deux ou trois favoris clairs. Ce sont le Bayern, Alba et peut-être Oldenburg », a déclaré quant à lui son coach Jaka Lakovic.
Le directeur sportif du Bayern Daniele Baiesi, originaire de Bologne, une ville qui a souffert de la pandémie, estime que ce tournoi va permettre à chacun de chasser les idées noires qui ont circulé dans les têtes durant ces dernières semaines. « C’est un grand message d’espoir et d’énergie positive ».
Baiesi qualifie les perspectives sportives du tournoi de « très nuageuses ». Les joueurs sont complètement hors de rythme en ayant joué leur dernier match il y a trois mois et en n’ayant recommencé à s’entraîner en équipe qu’au cours des dernières semaines. « Je suis curieux de savoir comment seront notre état physique et, surtout, notre état mental. »
Photo: Patrick Heckmann (Ratiopharm Ulm)