De la génération de Diandra Tchatchouang, Allison Vernerey (1,93m) fut l’une des meilleures joueuses d’Europe en cadettes et en juniors, championne continentale en cadettes et médaillée d’argent en juniors.
La fille de Jacques Vernerey, l’entraîneur national, choisit ensuite de poursuivre ses études et le basket dans la prestigieuse université de Duke. Dans L’Est Républicain, elle explique pourquoi elle a ensuite subitement tout arrêté :
« Je n’ai jamais eu l’objectif d’être pro, de jouer en WNBA. J’ai pris beaucoup de plaisir, je me suis donnée à fond mais ce n’est pas ce que je voulais faire. Quand je suis partie aux États-Unis, ce n’était pas que pour le basket. J’avais un projet sportif couplé à un projet scolaire. Ça faisait des années que j’avais ça en tête… J’ai toujours apprécié le basket mais dans un contexte varié. Je ne vis pas que pour ça, ça a un côté très unilatéral qui ne me correspond pas… J’ai fait ce que j’avais à faire dans le basket, j’avais envie de passer à autre chose »
Il y a eu peu de cas comme celui d’Allison à qui l’on prédisait un avenir radieux dans l’univers du basket orange et qui fit même des stages avec l’équipe de France A. Diplômée de Duke, elle a travaillé dans la vente d’articles de sports à Londres, en Alsace et désormais à Montbéliard.
Et cette saison, à 25 ans, elle a repris le basket, juste pour le fun, à Valentigney, en Nationale 3.
« Je voulais retrouver une vie d’équipe et un équilibre de vie. »