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Amara Sy (Monaco): « Chris Lofton est très difficile à défendre »

Dans cette finale de Jeep Elite contre Le Mans, Amara Sy (2,02m, 36 ans) est bien loin de ses standards puisqu’il tourne à 2,6 points (4/17 aux shoots) et 3 rebonds. Une crise de confiance qui pourrait avoir gagné la tête des Monégasques. La balance va-t-elle changer demain avec l’Episode 4? En tous

Dans cette finale de Jeep Elite contre Le Mans, Amara Sy (2,02m, 36 ans) est bien loin de ses standards puisqu’il tourne à 2,6 points (4/17 aux shoots) et 3 rebonds. Une crise de confiance qui pourrait avoir gagné la tête des Monégasques. La balance va-t-elle changer demain avec l’Episode 4? En tous les cas, à toutes les questions qui peuvent impliquer de près ou de loin l’arbitrage, c’est motus et bouche cousue.

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Vous êtes des compétiteurs, aussi la finale pour vous n’est pas terminée même si vous êtes mené 2 manches à 1 ?

Je pense que ni nous ni Le Mans pensons que c’est fini. Il y a encore quarante minutes minimum à jouer. Je pense que les deux équipes vont se donner à fond.

Dans quelle disposition d’esprit êtes-vous actuellement ? Vous êtes en manque de confiance dans les shoots (Monaco n’a pas rentré hier un seul de ses 12 shoots à trois-points). Ça peut se débloquer d’un coup ?

L’adresse, ça vient, ça part. On sait comment ça se passe dans le basket. Il faut que l’on soit plus discipliné, plus concentré pour se donner le maximum de chances de rentrer ses tirs.

On a vu que lorsque vous avez fait zone, Youssoupha Fall a fait un grand chantier dessous. C’est un défi de trouver une solution pour arriver à le contenir ?

Ce n’est pas le seul. Sur les trois premiers matches, il y a un joueur qui est sorti du lot. Hier c’était Fall comme lors du match 2 avec (Mykal) Riley. C’est une bonne équipe aussi ils ont de fortes individualités. Je ne pense pas que ce soit le souci d’un seul joueur. On a un souci globale, il faut arriver à limiter l’équipe en général.

Pouvez-vous nous parler de l’atmosphère dans le vestiaire ? On a senti que c’était très tendu notamment le passage du coach en conférence de presse après le match ?

Je ne peux pas en parler, ça reste entre nous. Il faut juste se concentrer sur le basket et essayer d’arracher ce match 5. Ça ne sert à rien d’en parler, de nous frustrer. Tout ce que l’on peut faire, c’est donner notre maximum sur le terrain et essayer de gagner ce match. Le reste, on ne peut pas contrôler donc ça sert à rien d’en parler et de rajouter de la frustration pour rien.

Pour revenir aux joueurs du Mans, comment arrêter Chris Lofton qui donne l’impression de ne pas aller vite mais qui joue sur une sorte de faux-rythme ? Il shoote évidemment excellemment à trois-points mais il parvient aussi à pénétrer. Il est difficile à défendre ?

Il est très difficile à défendre. C’est vrai qu’il n’est pas rapide mais il est très intelligent dans le placement. Il a une patte incroyable. C’est compliqué. Il a aussi de l’expérience. On est obligé de le coller pour éviter qu’il allume à trois-points. Forcément, ça lui donne plus de facilités pour pénétrer. En plus, il a un très bon floater. Oui, c’est un joueur qui est très difficile à défendre. On fait ce que l’on peut sur lui mais pour l’instant, on n’a pas encore réussi à trouver la faille.

Hier, vous avez surtout ciblé Justin Cobbs ?

Non. Comme je le disais, on ne peut pas cibler un joueur en particulier car ils ont de fortes individualités à tous les postes. C’est juste qu’hier il (Chris Lofton) était dans un grand soir et, encore plus que d’habitude, il était très difficile de l’arrêter.

Pour l’instant, personnellement, vous n’êtes pas au niveau de ce que vous aviez montré sur le reste des playoffs. Comment vous sentez-vous ? Avez-vous un problème avec votre poignet ?

Non. J’ai juste un manque d’adresse. Physiquement, je me sens très bien. Il faut juste que j’arrive à me débloquer. Je pense que si je joue mieux de mon côté, ça va grandement aider mon équipe. J’en suis conscient. Il faut peut-être mettre moins de pression et que je montre la voie à mes coéquipiers, tout simplement.

Hier, vous commencez le match parfaitement. Comment se fait-il qu’il a tourné dans le deuxième quart-temps ?

Je ne sais pas.

A Limoges, vous aviez déjà parlé d’un écart de fautes et de lancers-francs…

Je ne sais pas. Je ne sais pas.

Vous aviez un effectif à rallonge durant la saison et là ça s’est beaucoup resserré. Vous jouez véritablement à sept. Est-ce que ça pose un problème en terme de fatigue ?

Pour mon cas personnel, je dirais que non. Pour les autres, faudrait peut-être leur demander. Mais avec notre équipe ça peut changer avec chaque match. Hier, il n’y a pas eu beaucoup de rotation. Demain, il peut y en avoir énormément. Ce sont les décisions du coach. Nous, on est juste là pour essayer d’exécuter au mieux. Je ne peux pas vous dire comment demain ça va se passer. Il n’y a que le coach qui pourra répondre.

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Vous êtes des compétiteurs, aussi la finale pour vous n’est pas terminée même si vous êtes mené 2 manches à 1 ?

Je pense que ni nous ni Le Mans pensons que c’est fini. Il y a encore quarante minutes minimum à jouer. Je pense que les deux équipes vont se donner à fond.

Dans quelle disposition d’esprit êtes-vous actuellement ? Vous êtes en manque de confiance dans les shoots (Monaco n’a pas rentré hier un seul de ses 12 shoots à trois-points). Ça peut se débloquer d’un coup ?

L’adresse, ça vient, ça part. On sait comment ça se passe dans le basket. Il faut que l’on soit plus discipliné, plus concentré pour se donner le maximum de chances de rentrer ses tirs.

On a vu que lorsque vous avez fait zone, Youssoupha Fall a fait un grand chantier dessous. C’est un défi de trouver une solution pour arriver à le contenir ?

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Photo: FIBA

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