Grand artisan du large succès de l’ASVEL contre Paris, Amine Noua (21 points, 30 d’évaluation) espère que les deux dernières victoires en date en amèneront d’autres, malgré un gros calendrier en perspective.
Après la deuxième défaite à Monaco mardi soir, l’ASVEL était au fond du trou, avec une série de huit revers en neuf matches. Lanterne rouge en Euroleague, bilan à l’équilibre en championnat après douze journées… le coach T.J. Parker acquiesçait que son équipe n’était à sa place.
Cinq jours plus tard, l’ASVEL a remis les pendules à l’heure en Betclic Elite contre Paris (94-60), deux jours après son exploit à Barcelone. Auteur de son record d’évaluation dimanche soir, Amine Noua (21 points à 7/8 aux tirs, 7 rebonds, 2 passes décisives, 1 interception, 1 contre et 4 fautes provoquées pour 30 d’évaluation en 23 minutes) raconte cette semaine renversante.
« Il n’y a clairement pas eu photo à Monaco. On se devait de rebondir, mais on était malgré tout confiants. On s’est dit qu’il fallait continuer à travailler, avancer ensemble aussi bien dans la défaite que dans la victoire. Et je trouve que nous nous sommes très bien pris en main. On a pu compter sur un Nando (De Colo) en feu à Barcelone, surtout en fin de match. Toute l’équipe a contribué à cette victoire, et j’espère qu’elle va nous servir pour la suite de la saison. On a montré l’exemple à Barcelone, il faut continuer sur cette lancée. On a encore beaucoup de qualités à montrer. Ce (dimanche) soir, nous avons été très agressifs, ne les avons pas laissés respirer dès le premier quart-temps. On doit montrer ce jeu tous les jours. On ne doit pas se reposer sur nos acquis. On s’est fait surprendre plusieurs fois depuis le début de la saison, comme à Limoges, mais il y a beaucoup de qualité dans cette équipe. On montre jour après jour qu’on progresse et ça commence à payer. Il faut rester concentrés sur nous-mêmes, ne pas prêter attention à ce qui se passe autour. La route sera encore longue, mais j’ai confiance dans ce groupe », nous a-t-il confié.
« Si on joue comme nous avons joué aujourd’hui, il ne peut rien nous arriver »
Amine Noua souligne par ailleurs l’importance de Tony Parker, présent cette semaine en Principauté comme en Catalogne, et encore dimanche à l’Astroballe.
« C’était important de passer cette semaine ensemble et d’être avec Tony, qui nous a réunis pas mal de fois. Il nous a parlé, nous a dit que la mayonnaise n’avait pas pris tout de suite, mais qu’il avait confiance en nous. Il nous a dit qu’il fallait que nous soyons sûrs de nous. Avoir de tels mots du président ne peut que nous redonner confiance. Avoir un tel président, qui sait parfaitement se mettre dans notre peau, est un énorme privilège. Quand il prend la parole, on ne peut que l’écouter. »
Actuellement septième du championnat avec un bilan positif après 13 matches (7-6), l’ASVEL n’envisage pas une seconde de ne pas disputer la Leaders Cup. Une compétition de mi-saison qui aura lieu dans l’Arena voisine de Saint-Chamond.
« Pour nous, c’est inenvisageable. On se doit d’être à Saint-Chamond. Ce tournoi est un objectif. Nous avons les cartes en mains. Si on joue comme nous avons joué aujourd’hui (dimanche), il ne peut rien nous arriver. »
La saison villeurbannaise est-elle ainsi définitivement lancée ? La semaine qui arrive, avec les réceptions du Partizan Belgrade (mardi) et de l’Olympiakos (jeudi) en Euroleague et le déplacement à Strasbourg (dimanche) en championnat, donnera un réel indicateur du regain de forme de l’ASVEL.
À Villeurbanne.
Photo : Amine Noua (Infinity Nine Media)