À 17 ans, Anaïs Bonnemaison à quitté la maison familiale dans la banlieue d'Agen et son club de Grandsfonds pour le Québec au Canada grâce aux relations de son entraîneur. Elle a mené de front des études supérieures en justice criminelle et sa carrière de basketteuse mais il n'y avait plus de perspective au Canada, aussi elle a pris la direction du Texas et du Howard College, un Junior College, avant d’enchaîner pour un an à la MSU University of Denver, une université de Division II, et deux ans à Mount Mercy dans l’Iowa (8,3 points et 3,0 rebonds en moyenne).
« J'ai contacté un agent en décembre. On a essayé de faire une compilation de mes meilleures actions. Cet été, elle les a envoyées un peu partout. Au final l'Allemagne était la meilleure option en termes de basket », explique t-elle au Petit Bleu d'Agen.
C’est ainsi qu’elle a atterri au Eintracht Braunschweig LionPride, en 2e division allemande.
« C’est solide et grand. Aux USA ce sont surtout les pivots qui sont grandes. Ici de la poste 3 à la poste 5 tout le monde est plus grand que moi alors que je fais 1,81 m ! »
Anaïs a passé pour la première fois Noël en famille dans le Lot-et-Garonne, mais elle a plus que jamais envie de voyager à travers la planète.
« J'ai eu des opportunités en France mais je ne voulais pas y revenir. J’ai envie de découvrir le monde et de continuer à jouer dans d'autres pays. »
Comme sa sœur, Axelle, ancienne Miss Aquitaine 2016 et finaliste de Miss France 2017, qui s’est installée à Dubaï et « qui a toujours soif de voyages et d'expériences nouvelles. »