Aller au contenu

Ancien coach de la Belgique et de Saint-Amand, Philip Mesdagh raconte son burn out

Philip Mestdagh a voulu enchaîner l’équipe nationale belge féminine et la prise en mains du club de Saint-Amand. C’était trop. Il a fait un burn out qui l’a amené à démissionner après seulement quelques semaines. Dans le quotidien Le Soir, il raconte comment est survenu ce trop plein, qui menace cha

Philip Mestdagh a voulu enchaîner l’équipe nationale belge féminine et la prise en mains du club de Saint-Amand. C’était trop. Il a fait un burn out qui l’a amené à démissionner après seulement quelques semaines. Dans le quotidien Le Soir, il raconte comment est survenu ce trop plein, qui menace chaque coach.

« C’était le 13 octobre, je m’en souviens très bien. J’avais rejoint mon nouveau club français de Saint-Amand-les- Eaux. Non sans mal, car déjà au moment de quitter Ypres, je m’étais traîné jusqu’à ma voiture, à bout de forces suite à des problèmes de sommeil accumulés au cours des dernières semaines. Arrivé sur le parking, je n’arrivais pas à sortir de ma voiture. Cinq minutes, dix, peut-être quinze, ce n’est qu’au bout de plusieurs tentatives que j’ai enfin rejoint la salle sans en ressentir l’envie. Là, mon entraînement s’est très mal passé: je suais, j’avais le souffle court, des palpitations. A la maison, j’avais déjà remarqué que même au repos, je parvenais rarement à descendre sous les 95 pulsations par minute! Voyant cela, une joueuse et mon adjoint m’ont dit d’aller voir un médecin. A peine arrivé chez lui, il m’a directement envoyé à l’hôpital pour faire des tests! Alors que je pensais avoir un pépin physique, sans doute du côté du cœur, les médecins m’ont confirmé que j’étais à bout mental ment, en burn-out ! » Il ajoute : « D’abord, mon médecin m’a expliqué que ce genre de chose n’arrivait qu’à ceux qui se laissaient dévorer par leur passion. Je m’étonne d’avoir attendu 59 ans pour enfin découvrir ça, mais je re- connais que le basket était là, partout, tout le temps ! »

A l’été, Philip Mestdagh va reprendre une activité, comme coach à Courtrai, mais pour l’instant, il est en stand by :

« J’ai un chouette challenge qui m’attend, avec la prise en main de l’équipe de Courtrai à partir du mois d’août. Les choses s’annoncent un peu compliquées d’ici-là, car je n’ai plus de rentrées financières vu que c’est moi qui ai rompu avec Saint-Amand-les-Eaux, et que mon contrat avec les Belgian Cats n’a pas été reconduit. Mais l’argent, ce n’est rien: le plus important est là, la santé ! »

Commentaires

Fil d'actualité