Battu de 28 points par Ludwigsbourg dimanche soir en Bundesliga (96-68), le coach du Bayern Munich Andrea Trinchieri a qualifié cette défaite de tournant.
Dimanche soir, le Bayern Munich a concédé sa défaite la plus sévère depuis le début de la saison. Certes, contre l’un des adversaires les plus coriaces du championnat allemand, mais en se faisant écraser pendant 40 minutes (55-32 à la pause). Son coach italien n’a pas mâché ses mots après la rencontre.
« Je ne peux rien expliquer aujourd’hui, et je n’ai aucune excuse non plus. Pour moi, c’est le pire match que je n’ai jamais coaché en six ans et demi en Allemagne. Nous nous sommes fait dominer dans tous les domaines et c’est très difficile à avaler. Et tout est question d’énergie et d’intensité. Nous avons commis six fautes d’équipe, au total, sur les 18 premières minutes où nous avons concédé 55 points. C’est symptomatique d’une équipe qui n’était pas présente. Et je ne peux pas supporter ça. C’est une confrontation avec la réalité. Nous sommes fatigué, c’est notre troisième semaine consécutive où l’on enchaîne des matches, oui, mais désolé, je m’en fous. Les joueurs sont ici pour jouer au basket, honorer un maillot et jouer dur. Ce que nous n’avons pas fait aujourd’hui. On arrive à un tournant désormais. Ce qui se passe maintenant, nous le verrons dans les prochains jours. Parce que vous ne pouvez pas continuer sans analyser un match comme celui-ci. De tels matches sont des tournants. Si vous voulez gagner, il faut faire des choix… C’est la seule option que nous avons pour le moment et nous allons le faire », a lâché Andrea Trinchieri en conférence de presse.
Se présente désormais sur sa route l’Anadolu Efes Istanbul, double champion d’Europe en titre. Pas une mince affaire dans un début de crise (deux défaites consécutives en championnat, 14e et trois défaites de retard sur le top 8 en Euroleague).
En attendant, Ludwigsbourg – 6e de Bundesliga, 9-5 – prépare de la meilleure des manières son match d’appui du play-in de BCL contre Limoges. Le CSP est prévenu, il lui faudra un exploit pour l’emporter mercredi soir en terre allemande (entre deux à 20h) sans Desi Rodriguez.
Photo : Andrea Trinchieri (Euroleague)