Andrej, le fils de Peja Stojakovic, qui joue à Stanford et rêve de NBA, ne sait toujours pas pour quelle équipe nationale il jouera à l'avenir. La serbe ou la grecque ?
Son père Peja Stojakovic, 46 ans aujourd'hui, a joué pour le PAOK Salonique -c'est à cette époque qu'il a rencontré sa mère, Aleka Kamilala, un mannequin, avant d'effectuer une longue carrière en NBA, principalement aux Sacramento Kings et aux New Orleans Hornets. Pourtant son fils Andrej (2,01 m, 19 ans), qui est devenu un prospect cinq étoiles, a mis du temps avant de tomber amoureux du basket.
"Je n'aimais pas le basket avant le Covid-19, a t-il reconnu au micro de Cosmote TV. Je jouais juste avec mes amis pour faire quelque chose quand je m'ennuyais. Il y a quatre ans, pendant la période du Covid, les écoles étaient fermées, les salles étaient fermées, il n'y avait rien en Amérique, en Californie. J'étais tous les jours dehors avec mon père et nous jouions au basket, nous faisions des tirs, des matchs. C'est comme ça que nous avons commencé et nous avons travaillé tous les jours et c'est comme ça que j'ai ressenti l'amour pour le basket."
La TV grecque lui a évidemment demandé s'il allait jouer pour le pays de son père, la Serbie, ou celui de sa mère, la Grèce. L'a t-il décidé au moins ?
" Non, pas du tout. Je n'y ai pas du tout réfléchi. Je ne pense même pas à quelle équipe nationale je jouerai. Maintenant, ma plus grande priorité est Stanford et comment nous allons nous entendre cette année. Quand le moment viendra où une équipe nationale me le demandera, je commencerai à parler avec eux. Ils ne l'ont pas encore fait. J'attendrai. Mon père me dit que si tu es bon, tout le monde te voudra. C'est pourquoi je continuerai à travailler et quand le moment viendra, je déciderai. Je ne penche pas envers quoi que ce soit. Je n'y ai pas du tout pensé. Je reste calme. Je ne m'inquiète de rien. Et jouer pour la Grèce et jouer pour la Serbie ne me dérange pas du tout. Où que je joue, je le ferai. Soyez heureux."