Avec Paul Lacombe, le meneur d’Andorre est le seul joueur à avoir participé aux dix matches des qualifications à la Coupe du monde 2019, ce qui lui a permis de retrouver un statut abandonné il y a quelques années.
Est-ce que vous pouvez nous dire ce que représente, pour vous qui l’a déjà jouée en 2010, la qualification à la coupe du Monde 2019, pour cette équipe, pour le basket français, pour vous ?
Déjà, jouer les plus grandes compétitions, c’est vraiment important pour la France, on veut défier les plus grandes nations et je pense que la coupe du Monde, c’est le meilleur endroit pour le faire. Et je pense aussi qu’on a nos chances de gagner une médaille. Les fenêtres, c’est un contexte différent, peut-être qu’on n’a pas non plus le même effectif, mais tous les joueurs qui ont été là ont tout donné. On est vraiment vraiment content d’être qualifiés.
Comment expliquez vous cette capacité à être compétitif à chaque fenêtre avec à chaque fois des joueurs différents ?
On travaille bien déjà. On est un groupe assidu qui écoute ce qu’on lui demande. Et puis tout le monde est mort de faim. On a envie de bien faire, de mouiller le maillot. Et je pense que c’est le plus important sur de courtes périodes comme ça. C’est l’envie, l’énergie et surtout la concentration qui font le gros du travail. Après, ce sont les qualités des joueurs évidemment, mais ces qualités de groupe fait qu’on peut être au-dessus de certaines équipes.
Tout le monde accepte le fait qu’il n’ira peut-être pas à la coupe du Monde ?
On a tous accepté ce rôle. Si on n’avait pas eu envie, on l’aurait dit et on ne serait pas venu. On est venu et on sait pourquoi. On a accompli notre mission, on est tous content comme ça.
Photo: FIBA
