Né en France, d’un père grec Antonis Tsagarakis, et international français de 3×3, Angelo Tsagarakis a été intronisé l’entraîneur de l’équipe grecque de 3×3.
Ancien joueur pro en France et en Grèce, Angelo Tsagarakis a été sur la fin de sa carrière un brillant ambassadeur du 3×3, notamment médaillé d’argent aux championnats du monde 2017 à Nantes en 2017. Il est désormais consultant sur Sport en France et LNB TV, et donc le nouveau sélectionneur de l’équipe grecque de 3×3.
« Mon cœur, mon corps et mon âme appartiennent à la fois à la France et à la Grèce. J’ai eu le grand honneur de représenter ma patrie (la France) en tant que joueur pendant de nombreuses années, alors me voir offrir maintenant l’opportunité de représenter mon autre patrie (la Grèce) en tant qu’entraîneur, c’est très spécial et émouvant pour moi. Si vous me connaissiez en tant que joueur, vous pouvez d’ores et déjà prévoir que nos équipes vont jouer avec une confiance et une agressivité formidables. La compétitivité était l’essence même de mon style de jeu, donc mes équipes transposeront toujours cette philosophie sur le terrain. Le 3×3 est une question de créativité et de compétitivité, et si un joueur fait preuve de flair sur le terrain, cela signifie qu’il est libéré et inspiré. Je voudrais donc certainement cela pour mes joueurs », a-t-il accordé à la FIBA dans un entretien.
Portée par l’aura de Giannis Antetokounmpo en 5×5, la Grèce n’est pas – encore – un pays dominant en 3×3. Ça ne saurait tarder, même si Angelo Tsagarakis prévient que cela sera un processus.
« La Grèce a une culture de basket fantastique. Pour devenir une puissance, les gens doivent aborder le 3×3 comme ils ont maîtrisé le 5×5. Nous avons le talent. Nous avons d’excellents entraîneurs. Nous avons des fans fantastiques. Tout ce qui manquait, c’était la volonté de plonger dans le 3×3 comme (les Grecs) ont plongé dans le basket-ball dans les années 80. Nous commençons tout ce programme avec une nouvelle ambition. Mais j’ai été très clair avec la fédération dès le départ, cela va être un processus. Nous pouvons éventuellement dépasser les attentes, mais si nous voulons atteindre le sommet et rester au sommet, nous devons changer la culture en Grèce. »
Photo : Angelo Tsagarakis (FIBA)