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Antoine Diot: « On s’entend tous super bien et ll faut que ça se voit sur le terrain »

Les quatre équipes du groupe d’Helsinki et les quatre de celui de Tel-Aviv ont été transférés dans la journée à Istanbul. Samedi débuteront les huitièmes de finale de l’EuroBasket. Les Bleus n’ont évidemment pas le sourire aux lèvres après leur déconvenue d’hier face à la Slovénie mais Antoine Diot

Les quatre équipes du groupe d’Helsinki et les quatre de celui de Tel-Aviv ont été transférés dans la journée à Istanbul. Samedi débuteront les huitièmes de finale de l’EuroBasket. Les Bleus n’ont évidemment pas le sourire aux lèvres après leur déconvenue d’hier face à la Slovénie mais Antoine Diot ne veut pas changer pour autant d’objectif.

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Beaucoup d’observateurs ont été déçus de votre match d’hier contre la Slovénie. Qu’en pensez-vous?

Nous aussi on a été déçus de nous-mêmes. On est les premiers coupables et aussi les premiers déçus, encore plus que ceux qui regardent le match à la télé. On le sait qu’on a fait de la merde hier. On en est conscients et on n’a pas envie de reproduire ce genre de match là, de rester là-dessus. Chacun a fait sa propre introspection. Tu peux te mettre devant une glace et te dire « qu’est-ce que j’ai fait de mal? » C’est très personnel.

Quel plan va t-il y avoir vis à vis de Dennis Schroeder (le meneur de jeu allemand)? L’idée, c’est de le limiter au maximum ou alors, quitte à ce qu’il fasse son match, essayer plutôt de contrôler les autres, de l’isoler?

Je ne sais pas. C’est technique et tactique et c’est un sujet que l’on n’a pas encore abordé. Je ne peux pas répondre. De toutes façons, même si on avait élaboré un plan, vous imaginez bien que je n’aurais pas dit ce que l’on allait faire pour qu’ils le sachent. Il faut qu’on en parle, voir ce que le coach a décidé et appliquer les consignes.

Là vous changez complètement d’univers. Ce sont les huitièmes, des matches couperet, et vous changez de salle, de ville, de pays?

Oui, c’est un nouveau départ et c’est la même chose pour toutes les équipes. Encore une fois, les chances sont remises à zéro. La Grèce qui termine quatrième de notre groupe a autant de chances que l’Espagne de finir première. Ce sont deux très bonnes équipes sur le papier. Il y en a une qui a mis des tôles à tout le monde au premier tour et une qui s’est qualifiée ric-rac. Mais malgré tout, les deux sont en huitièmes et ont autant de chances. Et nous, on a autant de chances que ces équipes là et l’objectif final n’a pas changé, c’est d’aller au bout.

Comment se sont passées les dernières vingt-quatre heures?

Pas bien puisqu’on sort d’une lourde défaite qui n’a pas été très belle, maintenant, on est qualifiés en huitième, on a cette chance-là, il faut penser au prochain match. Il faut se remettre en question, se redonner un chance d’aller au bout. On s’est levé ce matin très tôt pour prendre l’avion pour venir ici. C’est effectivement un autre univers. Demain les autres équipes vont arriver à leur tour. Ca va en faire beaucoup dans l’hôtel. Il faut appréhender ça aussi mais surtout se concentrer sur nous-mêmes pour être prêts samedi.

Avez-vous profité du déplacement pour parler un peu entre vous?

Oui, il n’y avait rien d’organisé mais on en a parlé à droite, à gauche. Chacun a donné son ressenti et c’est la même chose qui en ressort, c’est qu’il faut que l’on retrouve cette cohésion en attaque et en défense que l’on avait en préparation, c’est ce manque là qui nous a fait déjouer contre les Slovènes.

On ressent de la frustration car cette équipe en a sous le pied mais parfois, ça ne passe pas?

Oui, après je ne sais pas si on en a « sous le pied », ce n’est peut-être pas la bonne expression, mais on est une équipe hyper talentueuse, on le sait, on le répète. Il faut se remettre la tête à l’endroit et rester ensemble. Le mot principal c’est solidarité. C’est comme ça qu’on trouvera les solutions.

Dans la vie du groupe, vous n’avez pas senti des gars se disperser?

Non. Quand il y a de mauvais résultats, on cherche toujours à trouver la petite bête mais il n’y a pas eu de faille. Il n’y a pas d’embrouille. On s’entend tous super bien et ll faut que ça se voit sur le terrain.

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Beaucoup d’observateurs ont été déçus de votre match d’hier contre la Slovénie. Qu’en pensez-vous?

Nous aussi on a été déçus de nous-mêmes. On est les premiers coupables et aussi les premiers déçus, encore plus que ceux qui regardent le match à la télé. On le sait qu’on a fait de la merde hier. On en est conscients et on n’a pas envie de reproduire ce genre de match là, de rester là-dessus. Chacun a fait sa propre introspection. Tu peux te mettre devant une glace et te dire « qu’est-ce que j’ai fait de mal? » C’est très personnel.

Quel plan va t-il y avoir vis à vis de Dennis Schroeder (le meneur de jeu allemand)? L’idée, c’est de le limiter au maximum ou alors, quitte à ce qu’il fasse son match, essayer plutôt de contrôler les autres, de l’isoler?

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Photo: FIBA Europe

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