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ASVEL : salle en avance, nouveau renfort, Nicolas Batum… les confidences du président Parker

Invité sur Skweek vendredi soir en amont de la victoire de l’ASVEL, Tony Parker a évoqué les sujets du moment, dont la recherche d’un renfort éventuel et des discussions avec Nicolas Batum… pour une venue dans l’effectif pour la saison prochaine ?

Invité sur Skweek vendredi soir en amont de la victoire de l’ASVEL, Tony Parker a évoqué les sujets du moment, dont la recherche d’un renfort éventuel et des discussions avec Nicolas Batum… pour une venue dans l’effectif pour la saison prochaine ?

C’est déguisé en combinaison Casa de Papel en hommage à son ami Darko Peric – acteur jouant le rôle d’Helsinki dans la série à succès – que Tony Parker était présent, pour une soirée Halloween, à l’Astroballe vendredi soir.

Une belle soirée pour l’ASVEL, large vainqueur de Baskonia avec notamment la mise en valeur du jeune Zaccharie Risacher. Interrogé par le diffuseur de l’Euroleague en France, Skweek, le président villeurbannais a passé en revue les sujets forts du moment, dont voici quelques extraits.

Sur les blessures à répétition dans l’effectif de l’ASVEL :

« L’année dernière, Raymar Morgan, qui était l’un de nos plus gros salaires, n’a pas joué de la saison, David Lighty n’a pas joué pendant très longtemps, Elie Okobo et Victor Wembanyama ont manqué pas mal de matches. On avait commencé la saison avec 6 victoires et 2 défaites et ça nous avait plombé une partie de la saison. Cette année, ça commence mal (Joffrey Lauvergne, rupture des ligaments croisés et out toute la saison). Et c’est dur en Euroleague car nous, si tu nous enlèves nos meilleurs joueurs, c’est pas comme le Barça ou le Real… Ce n’est pas facile mais il faut tirer du positif. Joffrey a signé trois ans, on le reverra. On a déjà trouvé un remplaçant (Alex Tyus) et on va continuer à regarder car le secteur intérieur est important pour exister en Euroleague. Le temps passe vite, il y a deux matches par semaine. On avait par habitude d’attendre jusqu’à janvier/février, pour avoir un peu de recul sur 3-4 mois et ensuite s’ajuster, comme on l’a fait avec Casper Ware en 2016 ou avec Adreian Payne en 2019. On voulait attendre jusqu’à janvier initialement mais a dû se réajuster plus tôt que prévu cette année. On va quand même prendre du temps, mais peut-être pas jusqu’à janvier. »

Sur les paris / la construction de l’effectif 2022-23 :

« On a fait le choix d’investir sur deux joueurs expérimentés en Euroleague avec Nando De Colo et Joffrey Lauvergne. En faisant ce choix, tu es obligé de prendre un peu plus de risque sur les Américains. Pour l’instant, c’est encore trop tôt pour juger. Parker Jackson-Cartwright vient de passer un mois à l’infirmerie, Jonah Mathews a eu une petite panne d’adresse mais j’ai confiance en lui. Ce sont deux joueurs que j’ai beaucoup scouté l’année dernière. Il faut un temps d’adaptation pour jouer en Euroleague mais je pense que ça va payer sur la fin de saison. »

Sur le départ de Victor Wembanyama :

« Pour moi, Victor (Wembanyama) aurait aussi taffé à l’ASVEL. S’il était avec nous cette année, il aurait été titulaire et je pense qu’il aurait défoncé l’Euroleague, comme Luka Doncic l’a fait. Tout le travail qu’on a fait l’année dernière, c’était pour qu’il soit prêt cette année. Malheureusement, il a été blessé la moitié de la saison mais il y a quand même eu beaucoup de travail effectué. De toute façon, Victor réussira partout où il ira. Le plus important, c’est qu’il reste en bonne santé. S’il reste en bonne santé, il peut faire une grande carrière en NBA. C’est un joueur talentueux, il faut qu’on l’adore, qu’on soit content pour le basket français, et il réussira. Il a fait le choix de prendre moins de risque et de jouer une fois par semaine. C’est pas tous les jours que tu peux être numéro un de la Draft. Je respecte son choix. Même s’il ne jouait plus de la saison, il serait encore numéro un de la Draft. Donc je comprends la pression énorme qui est mise sur lui et sur ses agents, mais je n’ai rien contre Jérémy (Medjana) et Bouna (Ndiaye), ça fait 13 ans que je suis investi dans l’ASVEL et ça s’est toujours bien passé avec eux, ils ont la moitié de l’équipe féminine (rires). »

Sur la section féminine de l’ASVEL :

« L’objectif principal, c’est de retrouver l’Euroleague. C’est pour ça qu’on a recruté Gabby Williams et Sandrine Gruda. On a gagné le titre en 2019 et depuis, on n’a plus gagné de trophée donc il y a un peu la pression. Mais, pour nous, le projet féminin est aussi important que le projet masculin. »

Sur la sortie de terre de la nouvelle salle :

« C’est clair qu’on va passer un cap dans le budget quand on aura la nouvelle salle. Elle sera prête en septembre-octobre 2023, plus tôt que prévu. Quand je passe devant, j’ai l’impression qu’on va jouer dedans dans deux mois, c’est impressionnant à la vitesse où vont les travaux. Ça va nous aider à nous installer durablement dans le haut du tableau en Euroleague, car c’est le prochain objectif. On a envie d’aller plus loin. La dernière fois qu’une équipe française est allée au Final Four, c’était l’ASVEL en 1997. Et Monaco a une bonne chance d’y aller aussi. Cette année, il n’y a pas de pression de playoffs. Elle viendra l’année prochaine quand on aura la nouvelle salle et que j’espère qu’on arrivera à augmenter notre budget. »

Sur l’arrivée de John Textor à l’OL, qui fait partie du capital de l’ASVEL :

« Pour l’instant, John Textor est focus sur le foot. Il ne nous parlera que quand le deal sera terminé, c’est normal. On parlera ensemble du basket quand tout sera fini, c’est l’accord qu’on a. »

Sur une éventuelle venue de Nicolas Batum la saison prochaine :

« Il y a des discussions, il y a des discussions (rires). »

Photo : Tony Parker (LNB)

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