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ASVEL : Pierric Poupet n’a jamais été « aussi heureux » qu’en battant le Real Madrid au buzzer

Le floater de Paris Lee à la dernière seconde a offert la victoire à l’ASVEL, mardi à la LDLC Arena lors de la 13e journée de l'Euroleague, contre le Real Madrid (80-78). L’équipe de Pierric Poupet, fan du club espagnol, n’avait plus gagné face à l’armada depuis 2003.

Paris Lee © Infinity Nine Media

Après le renversement de situation contre l’Anadolu Efes, la LDLC Arena a vécu un scénario encore plus fou quatre jours plus tard. C’est sur un buzzer beater de Paris Lee, sur un floater après avoir débordé Eli Ndiaye, à la réception d’une passe d’Andre Roberson - qui avait contré Facundo Campazzo sur l’action précédente - que l’ASVEL a validé sa cinquième victoire de la saison en 13 journées d’Euroleague (80-78).

C’est d’autant plus remarquable que Villeurbanne n’avait plus gagné face au Real Madrid depuis 2003. Soit dix revers d’affilée contre le club onze fois vainqueur de l’Euroleague. Grand fan de l’équipe espagnole, le coach Pierric Poupet en a oublié de saluer Chus Mateo et son staff.

« Je voudrai m’excuser auprès du staff de Madrid, j’ai oublié de le saluer immédiatement à la fin du match. Je suis un coach rookie, je ne le referai plus. Mais c’est tellement dur de battre le Real, ça fait plus de 20 ans que ce n’était pas arrivé. C’est Madrid, une équipe dont je suis fan, c’est quelque chose d’important une victoire comme celle-ci. Le happy end m’a fait un peu perdre le recul, j’ai profité. Vous ne m’avez jamais vu être aussi heureux, j’avais tellement envie qu’on le fasse. Les joueurs le méritent. On avait eu une petite sortie de route à Strasbourg. Je ne voudrais pas ressortir un joueur ce soir, c’est un travail d’équipe, du staff aussi. On sait que ce groupe a du caractère mais on remet toujours tout à plat sur une saison d’Euroleague. Il faudra remontrer ce caractère au prochain match. Il fallait rester stable, les joueurs ont su le faire, ils ont trouvé les ressources pour gagner ce match, on a tous douté à un moment », a expliqué le coach en conférence de presse, dans des propos rapportés par Le Progrès.
« C’est une des plus belles victoires qu’on a eu en dix ans » - Gaëtan Muller

Président délégué de l’ASVEL, Gaëtan Muller a lui aussi livré quelques mots. C’est synonyme de grand événement : « C’est un bonheur de voir cette équipe comme ça, on a retrouvé une équipe. C’est une des plus belles victoires qu’on a eu en dix ans. J’ai dit aux joueurs qu’il fallait croire en eux, ils ont une belle alchimie. C’est vraiment une victoire d’équipe, je sens quelque chose qui se crée. C’est particulier d’aller chercher cette victoire après vingt ans de défaites. »

Avant l’explosion, Théo Maledon (23 points à 7/12 aux tirs, 7 passes décisives) s’était une nouvelle fois montré exceptionnel, à la fois dans le moneytime et dans la première mi-temps quasi parfaite des Villeurbannais (51-43). Il y a bien sûr eu ce trou d’air face aux coéquipiers de Facundo Campazzo (12 passes décisives) dans le troisième quart (57-66, 28e) mais l’ASVEL a fait preuve d’un gros caractère pour ne jamais lâcher, y compris dans la dernière minute quand elle était menée de cinq points.

Le play-in dans le viseur

Alors que Paris se retrouve seul leader de l'Euroleague grâce à son 9e succès de rang face au Maccabi Tel-Aviv, l’ASVEL (5-8, 15e) n’est plus qu’à une victoire du grand Real Madrid (6-7, 12e) et de l’Olimpia Milan (6-6, 11e), son prochain adversaire. Et deux succès de la 7e place, occupée par les Turcs de l’Anadolu Efes (7-6), synonyme de play-in. Pour être en mesure de le viser, il lui faut désormais débloquer son compteur à l’extérieur.

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