Dans sa dernière livraison, la revue fédérale Basketball consacre un portrait au prodige de l’ASVEL, Théo Maledon, 17 ans.
Son coach en équipe de France U17, Lamine Kébé, avec qui il fut vice-champion du monde cet été est ainsi interrogé sur son éthique de travail:
« Certains joueurs, lui notamment, ne se sentent pas bien quand ils ne travaillent pas assez. Ce n’est pas que pour se rassurer. C’est pour maîtriser. Il est très comparable à Evan Fournier sur ce plan. Evan est presque fou. Et Théo n’en est pas loin. Il arrive à l’entraînement 30 minutes avant, part une heure après. On est obligé de l’arrêter. »
Lamine Kébé évoque par ailleurs la personnalité du jeune homme qui paraît introverti et peu disert lors des interviews:
« Il a beaucoup évolué. Je le connais depuis 2014 puisque je coachais contre lui en minimes. Il a toujours été timide et réservé. C’est une façon de se protéger vis à vis de l’extérieur, ce qui pourrait être en contradiction avec son poste, mais il s’est transformé. Avec les U17 il était capitaine et très écouté. Il n’hésite pas à prendre la parole régulièrement dans le vestiaire et désormais, il échange également avec les coaches. »
L’intéressé, qui joue 16′ en moyenne par match en Jeep Elite, parle de la concurrence interne à l’ASVEL avec Mantas Kalnietis, le meneur de l’équipe nationale de Lituanie.
« L’année dernière, j’étais en observation, en retrait. Mais j’ai changé. Ce n’est pas que je voulais être sur le côté mais mais attentes ont grandi. J’ai toujours eu l’envie de jouer. A aucun moment je me suis dit que l’arrivée de Kalnietis était dangereuse. Je ne cherche pas à me cacher. C’est un très bon joueur et à l’entraînement j’essaye d’être meilleur que lui. Il me parle des situations, du tempo. Il a l’expérience et j’ai tout à apprendre de lui. »