Alors qu'elle va faire son entrée dans sa toute nouvelle LDLC Arena à la fin du mois, l'ASVEL n'en oublie pas pour autant l'Astroballe. En concertation avec la mairie de Villeurbanne, le club cherche à rénover son enceinte pour l'adapter à d'autres utilisations.
Dans l'ombre de l'inauguration prochaine de l'ultra-moderne LDLC Arena, la gestion de l'Astroballe est actuellement au cœur des débats à Villeurbanne. Inaugurée en 1995, l'enceinte actuelle de l'ASVEL commence à vieillir et des travaux vont être nécessaires pour la remettre aux normes énergétiques actuelles. Une rénovation financée à hauteur de 10 millions d'euros par la Ville de Villeurbanne, propriétaire de la salle. Cédric Van Styvendael, le maire PS de la ville, s'en est expliqué au Progrès ce jeudi :
"Concernant quelles sont nos obligations de propriétaire, la Ville peut injecter 10 millions d'euros dans la réhabilitation énergétique du bâtiment. Mais elle ne doit pas et ne peut pas investir plus. Et pour financer d'autres travaux, nécessaires à une salle de haut niveau, sur besoin d'autres partenaires publics et privés. L'Astroballe a besoin d'une vraie salle d'entraînement et de musculation, de vestiaires séparés pour garçons et filles, d'un nouveau réceptif pour accueillir les partenaires du club et de davantage de modularité"
L'opération s'annonce d'autant plus compliquée que la Mairie et l'ASVEL auraient d'autres ambitions pour la salle. En plus des matchs européens de la section féminine du club pour lesquels un accord a déjà été trouvé, les deux parties souhaiteraient faire de l'Astroballe un équipement multi-usages. Des perspectives qui pourraient faire tripler la note finale, alors que les financements nécessaires à de tels investissements n'ont pas encore été trouvés :
"On se pose aussi la question d'accueillir des concerts, des compétitions d'e-sport et de jeux vidéo ou de l'événementiel d'entreprises. [...] Cela pourrait aller au-delà des 30 millions d'euros. À nous de trouver le bon montant à un moment où l'argent public est rare. Si on ne trouve pas de partenaires, on restera sur les 10 millions d'euros"
Si l'avenir de l'Astroballe semble assuré en ce qui concerne la réception des équipes masculines et féminines de l'ASVEL, sa diversification pour accueillir d'autres activités semble encore incertaine. Affaire à suivre dans les prochains mois.
Photo : L'Astroballe (Infinity Nine Media)