Le championnat de Pro B démarre ce vendredi et l’Elan Béarnais aura une cible dans le dos en tant qu’équipe venant de l’élite, bénéficiant du plus gros budget et bien sûr en raison de sa riche Histoire. Sa Directrice Générale, Audrey Sauret, s’est confiée à La République des Pyrénées.
Les Mets de Boulogne-Levallois ont été proches de jeter l’éponge à l’inter-saison et ainsi Pau d’être repêché, mais Audrey Sauret n’a pas cru à se sauvetage sur tapis vert. Toutefois l’attente a été longue avant de connaître définitivement le sort de l’équipe du Béarn.
« Pour être, honnête, c’est un soulagement, avoue t-elle. Je ne suis pas contente d’être en Pro B, mais pour faire tout le travail qu’il y a à faire en interne, la Pro B est une opportunité. En Betclic, avec trois descentes, on aurait été de nouveau dans l’urgence du sportif, ce qui fragilise les structures. En restant en Elite, on prenait le risque d’exploser en plein vol. Cette relégation doit être abordée comme une opportunité pour retrouver l’élite dans de bonnes conditions. »
La DG insiste sur le fait que la Pro B a changé depuis le dernier passage de l’Elan lors de la saison 2012-13.
« Il y a eu des arenas construites, tous les budgets et les masses salariales ont augmenté. Aujourd’hui, n’importe quel club de l’Elite peut se retrouver en Pro B sans aucune garantie de remonter aussitôt. On le voit avec Antibes, Châlons-Reims, Orléans… Et nous, on est certainement un des clubs qui connaît le moins ce championnat. »
L’Elan a une ambition sportive : ne pas moisir en Pro B. Mais on sait qu’une seule équipe gagnera cette saison le jackpot puisque la Betclic Elite ne va plus accueillir que 16 clubs.
« On est le plus gros budget de Pro B, on fait partie des trois plus grosses masses salariales (1,08M d’euros, NDLR), on a un vrai statut à assumer, mais ça ne veut pas dire obligatoirement qu’on sera dans le Top 3 toute la saison. L’idée est de bien se positionner dans le haut du tableau avant les playoffs. Il faut être ambitieux et viser le haut du tableau, mais on ne peut rien garantir. On est identifié partout comme un club de l’élite, pas de Pro B. Et pour ça, il faut gagner des matches. L’enjeu est double, sportif et économique. »
Photo : Thomas Savoja