Dans cette épisode 1, le président du SLUC Nancy Basket, Aurélien Fortier répond aux fans du club. Il aborde notamment le changement de coach (François Peronnet pour Christian Monschau, à qui il était reproché d’être dans sa « bulle ») et à des questions sur les problèmes financiers du club.
Ce changement de coach n’était absolument pas prévu, le coach (Christian) Monschau étant dans les effectifs contractuellement jusqu’au 30 juin 2020. François Peronnet a signé fin juillet 2019 un contrat d’assistant-coach pour la saison 2019-20 avec une option comme coach principal pour la saison 2020-21. Compte tenu du changement que nous avons opéré, François Peronnet est avec nous jusqu’à la fin de la saison 2020-21. La relation est beaucoup fluide car François est dans la communication bien plus aisée. Ca reste le patron du sportif sur le terrain et nous n’avons pas à intervenir sur ses choix et son mode de fonctionnement. Par contre, il y a beaucoup plus de fluidité dans l’échange et c’est forcément bien plus plaisant en tant que dirigeant parce que le projet sportif est associé au projet global du club. »
Le plan d’économie en cours permettrait-il au SLUC de monter en Jeep Elite si l’équipe lorraine obtenait gain de cause sur le terrain ?
« C’est justement ce plan d’économie qui nous permettrait d’envisager la Jeep Elite. Notre obligation règlementaire est la suivante: quelque soit les résultats sportifs, il faut absolument avoir des fonds propres positifs. Le problème financier conditionne la suite du sportif. Si on n’est pas en fonds propres positifs on ne peut pas légalement remonter en Jeep Elite. On a bon espoir qu’au 30 juin 2020 compte tenu des efforts consentis par nos partenaires institutionnels et privés nous réussissions la tâche ô combien hasardeuse et compliquée de revenir en fonds propres positifs. Nous avons à aller chercher un résultat exceptionnel de +210 000 pour être à zéro. »