Regardez Patty Mills (1,83m, 32 ans) chanter l’hymne australien avant un match des Boomers et vous verrez combien il aime ses racines. Le meneur des San Antonio Spurs est est né d’une mère aborigène d’Australie-Méridionale et d’un père indigène du détroit de Torrès et à ESPN Australia, il confie :
« Je vais toujours dire ceci: je m’appelle Patrick Mills, je suis un homme Kokatha d’Australie du Sud, et je suis un homme Naghiralgal et Dauareb-Meriam des îles du détroit de Torres. Mes liens et mes racines avec cette terre d’Australie – la mer, les récifs, le ciel, les étoiles – viennent d’une époque et d’un lieu qui existaient bien avant l’invention du basket-ball, et certainement bien avant la création du programme Boomers. J’aime toujours y revenir, c’est mon lien avec tout, ma passion vient de mon peuple et de ce qu’il signifie pour ce pays. Le reste vient de l’adversité et des obstacles que j’ai rencontrés, qui, je le sais, existent toujours pour de nombreux autres peuples aborigènes et des îles du détroit de Torres, en particulier les enfants d’aujourd’hui. Je ne sais pas s’il y a eu un moment déterminant ou non, mais j’ai l’impression que plus je suis loin de chez moi, plus ma connexion est forte. »
Les ambitions de Patty Mills pour les Jeux Olympiques de Tokyo sont très élevées alors que l’Australie est toujours à la recherche d’une médaille dans une compétition planétaire. Il veut l’or, ni plus ni moins. Déjà, à la question de savoir s’il sera présent au Japon, il rétorque:
« Clair comme du cristal, mon pote. Aucune hésitation. Tout le monde est bien conscient de cela, tout au long du programme, l’équipe, évidemment ‘Goorj’ (l’entraîneur des Boomers Brian Goorjian), et les joueurs aussi. Il n’y a aucun doute là-dessus. Pas une once de vaisseau sanguin dans mon corps dit le contraire, je suis bien évidemment pleinement engagé. »
Photo: FIBA
