Victime d’une rupture du ligament croisé au mois d’octobre, Joffrey Lauvergne (2,11 m, 31 ans) ne rejouera pas cette saison. Le Villeurbannais regardera ses coéquipiers affronter son ancien club du Zalgiris Kaunas jeudi soir à l’Astroballe (à 21h, sur Skweek et La Chaîne L’Equipe).
C’était à coup sûr le genre de match coché sur son calendrier dès le début de la saison. Joffrey Lauvergne ne sera pas de la partie pour affronter le Zalgiris Kaunas en Euroleague ce jeudi soir. Un club qu’il porte toujours dans son coeur.
« C’était l’une des meilleures périodes de ma carrière. J’ai adoré jouer là-bas. Le club est très bien organisé et il y a un immense respect pour les basketteurs. La première saison a été fantastique et la seconde compliquée. Ils ont su rebondir et je suis content pour eux », a-t-il confié dans une interview donnée au Progrès.
« Quand je suis arrivé au bloc, les soignants m’ont dit : « encore vous ! » »
Pour le moment, l’Auvergnat se remet doucement de sa rupture du ligament croisé antérieur du genou droit survenue le 20 octobre à Tel Aviv et de son opération une semaine plus tard à la clinique Mermoz, là où il était déjà passé sur le billard un an plus tôt pour réparer son épaule droite.
« J’ai tout de suite compris que c’était grave, notamment après avoir vu la tête du coach et de l’assistant du Maccabi, qui étaient juste à côté de moi. Après, je me suis dit que cela ne coûtait rien d’espérer, mais le diagnostic a confirmé mes craintes (…). Quand je suis arrive au bloc, trois ou quatre soignants, que je ne reconnaissais pas parce qu’ils avaient des masques, m’ont dit : « encore vous, on vous a déjà vu déjà l’an dernier ! » En fait, ils m’ont montré qu’il y avait eu un an et un jour d’intervalle entre les deux interventions », a expliqué l’international français dans le même entretien.
Le pivot de l’ASVEL a par ailleurs confirmé qu’il ne rejouerait pas de la saison puisque son indisponibilité, portée à huit mois, l’emmenait initialement au moins de juin 2023.
« Avec Tony (Parker), nous nous sommes dit que cela ne servait à rien de prendre des risques inutiles, d’autant que j’ai signé un contrat de trois ans. L’objectif, c’est donc la reprise, en août prochain (…). La situation est comme elle est et, surtout, il y a tellement plus grave dans la vie ! Je fais partie des gens privilégiés et je n’ai pas envie de me plaindre. »
Photo : Joffrey Lauvergne (Infinity Nine Media)