C'est dans le quotidien Sud Ouest qu'Aymeric Jeanneau s'exprime sur ce démarrage laborieux dans l'élite après une saison d'excellence en Pro B :
"0-5, on savait que ça pouvait arriver. 0-8, 0-10, ça pourrait arriver ! On ne le veut pas, il faut qu’on sache gagner des matches comme celui dans huit jours au Portel (l’entretien a été réalisé jeudi 24 octobre, NDLR). Ce sont évidemment des matches-clé. Après, vu notre calendrier, nos trois premières prestations étaient rassurantes, étaient très bien. À Monaco (82-62), on a joué en marchant. Contre Saint-Quentin, on s’est gamellé, ce n’est pas du tout notre niveau. On avait quand même de quoi faire, de quoi mettre des shoots, ils n’étaient pas tous contestés. Mais on ne peut pas se permettre de ne pas être à 110 % dans l’engagement, pour soi-même, pour l’équipe, pour les coéquipiers, quoi ! Certains se donnent à fond, on les connaît, pour d’autres on n’était pas satisfait de l’engagement sur ce match-là. C’est ce qui était le plus navrant."
Le Stade Rochelais possède le plus petit budget (3 446 000 euros) et la plus petite masse salariale (1 187 000 euros) de Betclic Elite.
"C’est sûr que sur les masses salariales, 300 000 euros bruts d’écart (précisément 206 000 euros avec Le Portel, qui précède La Rochelle, mais 577 000 euros avec la MS médiane, NDLR)… Si on avait 100 000 euros nets de plus, 30 000 pour 3 joueurs, on n’aurait pas les mêmes joueurs ! Il y a une belle différence. L’état d’esprit peut compenser la différence avec ces clubs-là. Eux aussi ont un « état d’esprit » derrière, hein, mais si nous on ne l’a pas on ira dans le mur."