Le fait d'avoir moins de 48 heures entre le Match 3 du quart-de-finale et le Match 1 de la demi-finale alors que l'ASVEL a bénéficié de deux jours de plus de préparation n'est pas un handicap à écouter Bendja Sy (2,04 m, 33 ans) qui s'exprime dans Le Parisien.
"On ne réfléchit pas comme ça, ça ne doit pas être une excuse. Tout le monde est fatigué à ce moment de la saison mais quand on est si proche du but on ne peut pas se plaindre d’être fatigué. On se prépare tous, depuis des mois, pour ces moments-là. Si nos entraînements sont si intenses, c’est justement pour qu’on soit prêts. Ce doit être une seconde nature de sprinter, d’aller au rebond, de mettre une pression constante sur nos adversaires. C’est la philosophie de notre coach. Il est très exigeant mais, en dehors, il est proche de nous. Il nous pousse, mais on a envie de le suivre. Je ne sais pas si avoir plus de temps entre nos matchs aurait changé quelque chose. Ils ont eu plus de temps de récupération, mais cela peut aussi casser le rythme, contrairement à nous. On a déjà joué l’Asvel cette saison (deux victoires), ils nous connaissent, on les connaît. Mais les playoffs sont une compétition différente. Le moindre détail comptera, il y aura sans doute des ajustements tactiques à faire. On va revoir nos derniers matchs contre eux. Le premier match donnera aussi beaucoup plus d’enseignements."
Vainqueur de l'Eurocup et de la Leaders Cup, deuxième de la saison régulière de Betclic Elite, Paris ne veut pas s'arrêter en si bon chemin.
"On a des joueurs qui sont des morts de faim, l’objectif clairement est le titre. Cela peut paraître arrogant pour certains, et ce n’est pas le cas, mais on n’est pas rassasiés par notre saison. On en veut toujours plus. C’est naturel, dans notre ADN. On remet les compteurs à zéro après chaque match, que ce soit une défaite ou une victoire. Même si on a déjà gagné des titres, on en veut encore un. On pourra faire une fête sans limite après ça."