Il y a deux ans à l’EuroBasket en France, Sam Van Rossom (1,88m, 31 ans) était le meilleur marqueur de la Belgique avec 12,2 points en moyenne et une incroyable régularité: 5 des 6 matches entre 12 et 14 points. Il en était également le top-passeur avec 4,5 assists.
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Pas étonnant puisque le meneur/deuxième arrière gantois, international depuis 2006, possède un solide bagage initié à Ostende, la meilleure équipe du pays, et consolidé à l’étranger, en Italie, à Pesaro (2008-10), puis en Espagne, à Saragosse (2010-2013) et Valence (2013-17) avec qui il a gagné l’Eurocup en 2014. Sam Van Rossom était ainsi cette saison le backup d’Antoine Diot pour un peu moins de 15 minutes par match avec une spécialité: le shoot à trois-points (30/80 pour 5,6 points).
Seulement, la saison s’est mal terminée.
Déjà blessé aux ligaments du genou gauche en novembre 2015 -il ne put ainsi participer aux matches de qualification des Belgian Lions-, Sam Van Rossom a connu une récidive le 15 mai à l’entraînement. Juste au moment où Valencia entrait dans les playoffs et s’apprêtait à remporter le titre de champion d’Espagne. Re-opéré son indisponibilité était alors estimé à trois mois.
Il fut ainsi inclus avec la plus grande réserve dans la liste des pré-sélectionnés pour l’EuroBasket.
« Pour ce qui est de Sam, a priori, il ne devrait pas être là, mais il est en avance sur son programme et la revalidation de son genou se passe bien mieux que prévu. Il va reprendre le 1er août et suivant la façon dont il gère les entraînements, une décision sera prise le 15 août à son sujet », détaillait Jacques Stas, le manager des Belgian Lions.
La Dernière Heure explique que le meneur international a mis les bouchées doubles pour gagner sa course contre la montre:
« Pris en main à Anvers par Lieven Maesschalck lors de sa revalidation, Sam Van Rossom, poussé par la détermination qu’on lui a toujours connue, veut se donner un maximum de chances. Il s’entraîne parfois jusqu’à six heures par jour et ne s’octroie aucun congé, sauf quelques jours pour aller fêter avec ses équipiers le titre décroché par Valence au milieu du mois de juin ».
Sam Van Rossom n’était pas hier parmi les douze Belges qui ont terrassé l’Espagne à Tenerife (71-89), un authentique exploit. Mais il a aujourd’hui un rendez-vous important avec le Dr Declercq qui doit lui donner -ou non- un feu vert pour reprendre la compétition. Il lui faudra ensuite parvenir à convaincre le coach Eddy Casteels de sa capacité à être compétitif pour la fin août et participer ainsi à son quatrième Euro consécutif. Le Gantois a un autre objectif: dénicher un club pour la rentrée. Quand on est invalide, c’est cruel, pas grand monde s’intéresse à vous.
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Pas étonnant puisque le meneur/deuxième arrière gantois, international depuis 2006, possède un solide bagage initié à Ostende, la meilleure équipe du pays, et consolidé à l’étranger, en Italie, à Pesaro (2008-10), puis en Espagne, à Saragosse (2010-2013) et Valence (2013-17) avec qui il a gagné l’Eurocup en 2014. Sam Van Rossom était ainsi cette saison le backup d’Antoine Diot pour un peu moins de 15 minutes par match avec une spécialité: le shoot à trois-points (30/80 pour 5,6 points).
Seulement, la saison s’est mal terminée.
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