Aller au contenu

Betclic Élite : Collet, Cancellieri, Tuovi… Nombreux sont les candidats au titre de coach de l’année !

Après Zvezdan Mitrovic, quel entraîneur sera désigné “Meilleur coach de Betclic Élite” au terme de cette saison 2021-2022 ? La rédaction de Basket Europe vous livre ses favoris. À noter que toutes les statistiques présentées ci-dessous sont celles compilées à la date de la parution de cet article (s

Après Zvezdan Mitrovic, quel entraîneur sera désigné “Meilleur coach de Betclic Élite” au terme de cette saison 2021-2022 ? La rédaction de Basket Europe vous livre ses favoris.

À noter que toutes les statistiques présentées ci-dessous sont celles compilées à la date de la parution de cet article (soit le jeudi 28 avril), après 29 ou 30 journées de Betclic Élite selon les clubs et qu’elles sont par conséquent amenées à évoluer d’ici la fin de la saison.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Vincent Collet – Boulogne-Levallois

Photo : Eurocup

Rattrapé par Monaco et Lyon-Villeurbanne, Boulogne-Levallois a longtemps caracolé seul en tête du classement de Betclic Elite. Le tout grâce à un début de saison presque parfait, sous la houlette d’un certain Vincent Collet. Le sélectionneur de l’équipe de France, tout juste médaillé d’argent avec les Bleus aux Jeux Olympiques de Tokyo, a rapidement dû se plonger dans un tout nouvel univers. Car même s’il a évidemment déjà officié en tant qu’entraîneur à la tête d’un club, il avait été écarté par la SIG Strasbourg en janvier 2021.

Et même s’il a, à sa disposition, un effectif qui est loin d’être le moins talentueux du championnat sur le papier, Vincent Collet a dû imposer sa philosophie de jeu, basée sur une intensité défensive de chaque instant. Et il y est arrivé. Quatrième meilleure défense du championnat, Boulogne-Levallois est aussi la meilleure équipe au niveau des interceptions avec presque 9 unités par match. De quoi permettre à Will Cummings et compagnie de se projeter très rapidement vers l’avant et d’être la meilleure attaque du championnat. Bref, niveau stats, comme niveau classement, le Boulogne-Levallois de Vincent Collet tutoie les sommets.

Après 30 journées, les Metropolitans 92 sont toujours en tête de la première division du championnat de France (avec 73,4% de victoires : 22 succès et 8 défaites). Et en plus de ça, même si le parcours européen ne compte pas vraiment dans l’attribution du titre de meilleur entraîneur de Betclic Elite, Vincent Collet est également parvenu à faire performer son groupe en Eurocup et a donc dû, jusqu’à maintenant, jouer sur deux tableaux. Une franche réussite pour le club, qui annonçait au début de la saison sa « volonté de performer sur la scène nationale et européenne ». Reste à savoir sur quelle dynamique ils vont boucler cette saison, que ce soit en France ou en Eurocup. Mais Vincent Collet est incontestablement l’un des candidats les plus sérieux au titre de meilleur entraîneur de la saison.

Photo : SIG Strasbourg
Statistiques complètes :


Classement : 1er ex-aequo
30 matchs joués
73,3% de victoires
22 victoires / 8 défaites

Meilleure attaque : 87,1 points marqués
Quatrième meilleure défense : 79,5 points encaissés
Meilleure équipe à l’évaluation : 104,0
Meilleure équipe aux interceptions : 9,0


Massimo Cancellieri – Limoges

Photo : Ravenne

Massimo Cancellieri ou la séduisante extravagance. Lui, l’Italien au crâne rasé et à la barbe bien fournie, arrivé en provenance de Ravenne, en A2 italienne, était inconnu du grand public. Autant dire que les dirigeants limougeauds, qui devaient trouver un successeur à Mehdi Mary, ont tenté un véritable pari en engageant un entraîneur dont l’expérience se résume principalement à de la deuxième division italienne, mais qui a aussi été assistant à Milan. Mais son caractère bien trempé et sa philosophie bien affirmée font de lui un entraîneur spécial. Alors forcément, cette alliance avec un club hors normes a eu de quoi faire des étincelles. Mais honnêtement, qui s’attendait à ce que Limoges figure, après 30 journées, dans le Top 4 de Betclic Elite ?

Avec 19 victoires et 11 défaites, Limoges réalise une superbe saison. Et si c’est la 14ème meilleure attaque du championnat, c’est surtout la meilleure défense du championnat, avec seulement 73,8 points encaissés par match. Preuve de la patte Cancellieri, qu’il a su poser sur son groupe en très peu de temps. Un groupe bien aidé par certains de ses éléments qui font preuve d’une adresse longue distance détonnante (messieurs Nicolas Lang et Hugo Invernizzi notamment, c’est bien de vous que l’on parle), à tel point que Limoges est l’équipe la plus adroite à 3-points avec 37,4% de réussite de moyenne.

Mais au-delà des stats et de cette philosophie qui lui est propre, Massimo Cancellieri a su bâtir un véritable collectif, lui qui fait preuve d’un attachement certain au club de Limoges. Même lorsqu’il a été testé positif au Covid-19 et qu’il a été contraint de céder sa place à Maxime Raynaud, son adjoint, l’Italien de 49 ans s’est voulu au plus proche de ses joueurs. Qui plus est dans un match crucial, face au leader Boulogne-Levallois, au cours duquel il a envoyé des textos à son staff, depuis chez lui. Résultat, une victoire, comme il y en a eu tant d’autres cette saison, à l’image du succès en terre paloise, la première depuis neuf ans. De quoi faire l’unanimité chez les supporters, qui s’identifient à ce coach explosif et au collectif de guerriers qu’il a su mettre en place.

Et pourtant, malgré tout ça, son avenir au sein du club n’est pas encore fixé, la faut à son caractère qui en aurait apparemment froissé certains. Alors, un titre de meilleur entraîneur de la saison pourrait-il précipiter la décision des dirigeants limougeauds ? Affaire à suivre…

Photo : Olimpia Milan
Statistiques complètes :


Classement : 4ème
30 matchs joués
63,3% de victoires
19 victoires / 11 défaites

Meilleure défense : 73.8 points encaissés
Meilleure équipe à 3-points : 37,4%


Lassi Tuovi – Strasbourg

Photo : Basketball Champions League

Au-delà de ses allures de premier de la classe et de son statut du plus jeune entraîneur du championnat, Lassi Tuovi, 34 ans, s’affirme de plus en plus comme l’un des meilleurs dans sa catégorie. Car même s’il entraîne parfois des joueurs qui sont plus âgés que lui, comme Georgi Joseph cette saison, ça ne l’empêche absolument pas de se faire respecter et de fédérer. Derrière son jeune âge se cache une expérience colossale, lui qui a commencé à entraîner très tôt et qui s’est formé auprès des meilleurs. Il a notamment été l’adjoint de Henrik Dettmann avec l’équipe nationale de Finlande, et de Vincent Collet, à Strasbourg, avant de prendre sa succession au cours de la saison 2019-2020.

Depuis, motivé à l’idée de redonner à Strasbourg ses lettres de noblesse, c’est un Lassi Tuovi bosseur, acharné et sans pression particulière qui impose son style, autour d’un crédo qu’il affirme clairement, à savoir le collectif. Résultat, nombreux sont les joueurs de son effectif qui sont de véritables guerriers, dévoués à l’idée de faire briller leur équipe plutôt que d’aligner des lignes de statistiques mirobolantes, qui se jettent comme des morts de faim sur le moindre ballon qui traîne. Et ça fonctionne plutôt bien. Cinquième de Betclic Élite après 28 matchs joués, Strasbourg a l’opportunité de se qualifier pour les playoffs, ce qui était l’un des objectifs de Lassi Tuovi.

Et même si la SIG Strasbourg ne figure pas forcément au sommet des classements statistiques, il est important de souligner le fait qu’en plus d’être la sixième meilleure attaque du championnat (avec 84,7 points marqués par match), elle est surtout la deuxième meilleure équipe au niveau des passes décisives (20 par match) et la cinquième au niveau de l’évaluation collective (avec 100,4 en moyenne). Des chiffres qui ne trompent pas et qui reflètent à merveille ce que Lassi Tuovi réussit à faire à la tête de l’équipe professionnelle de Strasbourg.

Photo : SIG Strasbourg
Statistiques complètes :


Classement : 5ème
28 matchs joués
60,7% de victoires
17 victoires / 11 défaites

Sixième meilleure attaque : 84,7 points
Troisième meilleure équipe aux rebonds : 36,2
Deuxième meilleure équipe aux passes décisives : 20,0
Cinquième meilleure équipe à l’évaluation : 100,4


Sasa Obradovic – Monaco

Photo : Euroleague

Alors oui, certes, Sasa Obradovic n’aura dans tous les cas pas fait la saison dans son intégralité sur le banc de Monaco. Le technicien serbe est revenu en Principauté en décembre 2021, en lieu et place d’un certain Zvezdan Mitrovic, dont le club a décidé de se séparer au lendemain de la troisième défaite de la saison en Betclic Élite. Un choix qui a précipité l’arrivée – ou plutôt le retour – d’un successeur qui s’est révélé être… son prédécesseur, puisque Sasa Obradovic avait déjà été à la tête de Monaco entre 2019 et 2020.

Cette décision a été prise alors que le club ne parvenait pas, à l’époque, à atteindre le niveau de résultats espéré : deuxième ex-aequo en Betclic Élite et surtout treizième en Euroleague. Mais ce n’est sans doute pas la seule explication à cela, puisque le divorce était déjà bien consommé entre Mitrovic et certains joueurs du club. Car oui, l’argent a inévitablement aidé Monaco à bâtir un effectif XXL mais cela ne fait pas tout. Il faut derrière ça, un meneur d’hommes capable notamment de gérer les égos des uns et des autres pour faire en sorte que les rouages du rouleau compresseur fonctionne sans accroc. Et cet homme, c’est Sasa Obradovic.

Depuis son arrivée, une hiérarchie a été instaurée au sein de l’effectif. Certes, certains joueurs stars sont valorisés tandis que d’autres joueurs jouent moins. Mais chacun joue un rôle important dans ce collectif et se plaît à jouer au service de l’équipe. Et grâce à cela, Monaco réalise une saison fantastique, voire même historique. Comme pour Vincent Collet, même si le parcours européen ne compte pas vraiment dans l’attribution du titre de meilleur entraîneur de Betclic Elite, il est impossible de nier que, malgré un effectif évidemment étoffé, réussir à être en tête de Betclic Élite (ex-aequo avec Boulogne-Levallois et Lyon-Villeurbanne) tout en ayant disputé des dizaines de matchs d’Euroleague en plus ainsi qu’en ayant décroché sa qualification pour les playoffs de la plus prestigieuse des compétitions européennes, ce n’est pas rien.

Deuxième meilleure attaque (avec une moyenne de 87 points marqués par match) et cinquième meilleure défense (avec 80,1 points encaissés par match) du championnat, Monaco figure également à la troisième place au niveau de l’évaluation collective moyenne avec 102,2 par match. Des statistiques qui prouvent la domination statistique de cette équipe de Monaco, qui s’est imposée parmi les meilleures équipes que le championnat ait connu. Passée pas loin de la catastrophe en début de saison, au vu de l’effectif aligné et de l’argent dépensé, la Roca Team a su redresser la barre de la meilleure des manières et trouver un équilibre certain. Le tout, grâce au retour de Sasa Obradovic.

Photo : Euroleague
Statistiques complètes :


Classement : 1er ex-aequo
30 matchs joués
73,3% de victoires
22 victoires / 8 défaites

Deuxième meilleure attaque : 87,7 points marqués
Cinquième meilleure défense : 80,1 points encaissés
Deuxième meilleure équipe aux rebonds : 36,6
Troisième meilleure équipe à l’évaluation : 102,2


Mais aussi…

Comme pour les favoris au titre de MVP de la saison, la liste des coachs qui peuvent prétendre au titre de meilleur entraîneur de Betclic Élite ne peut être exhaustive. Voici par exemple cinq autres profils :

Nenad Markovic – JDA Dijon
7ème avec 56,7% de victoires (17 succès et 13 défaites)

Avec Nenad Markovic, la JDA Dijon avait pour ambition de tourner une grosse page de son histoire et d’attaquer un tout nouveau chapitre. Car oui, le natif de Doboj, ville située aujourd’hui en Bosnie-Herzégovine, a été appelé à la tête d’une équipe en quête de renouveau puisqu’orpheline de son ancien entraîneur, Laurent Legname, parti rejoindre la JL Bourg après avoir réalisé de très belles choses avec Dijon depuis 2015. Mais il ne débarquait pas dans l’inconnu le plus total pour autant, lui qui a évolué en France, lorsqu’il était joueur, portant pendant trois saisons le maillot du Limoges CSP. De quoi faciliter son adaptation.

Et puis finalement, après avoir passé 29 matchs de Betclic Élite à la tête de cette nouvelle équipe de Dijon, qui cherchait malgré tout à bien figurer et à gagner en maturité et en régularité dans une saison dite de transition, le bilan est plutôt positif pour coach Markovic. Bien aidé par monsieur David Holston, fidèle au poste et toujours aussi performant, il est notamment parvenu à décrocher quelques succès de référence, face aux cadors que sont Monaco et Lyon-Villeurbanne par exemple. Et même si tout n’a pas été simple, Dijon pointe à la septième place du classement et fait donc pour le moment partie des équipes qualifiées pour les playoffs du championnat de France.

Eric Bartecheky – Pau-Lacq-Orthez
6ème avec 57,1% de victoires (16 succès et 12 défaites)

Mars 2021. Eric Bartecheky succède à Laurent Vila à la tête d’une équipe de Pau-Lacq-Orthez en perdition, qui reste sur dix défaites consécutives et qui lutte pour le maintien. Avril 2022. L’Élan Béarnais vient de remporter la Coupe de France (une première depuis 2007), au terme d’un formidable parcours, et est en passe de se qualifier pour les playoffs. Autant dire que l’électrochoc attendu par le club a eu lieu.

Depuis la mission maintien de la saison passée, le club a évidemment bien évolué puisqu’il a été racheté par un fond d’investissement américain ambitieux. Et si l’aspect sportif est des plus importants dans ce nouveau projet, sa réussite passe par une structuration complète du club, à commencer par l’entraîneur. Et autant dire qu’Eric Bartecheky a su convaincre tout le monde du fait qu’il pouvait être l’homme de la situation, capable de guider un effectif complet ainsi qu’un club qui fait définitivement son grand retour sur le devant de la scène du basket français, comme en atteste ce premier titre décroché après quinze longues années de disette.

TJ Parker – Lyon-Villeurbanne
1er ex-aequo avec 73,3% de victoires (22 succès et 8 défaites)

Première ex-aequo avec Monaco et Boulogne-Levallois, l’ASVEL Lyon-Villeurbanne est parvenue à s’accrocher à la locomotive après une saison pas franchement étincelante, marquée par de nombreuses périodes plutôt compliquées. En plus d’avoir mal débuté et de s’être rapidement fait distancer en championnat, il a fallu manoeuvrer avec plusieurs blessures, une saison régulière d’Euroleague qui a demandé beaucoup d’énergie pour un rendement trop peu satisfaisant, sans oublier une élimination précoce en Coupe de France.

Malgré tout ça, TJ Parker ne s’est semble-t-il jamais découragé à l’idée d’aller chercher le dernier objectif encore réalisable, à savoir le championnat de France, avec un effectif étoffé qu’il a dû apprendre à faire fonctionner. Et ça se ressent dans la dynamique actuelle de l’ASVEL, qui reste sur sept victoires consécutives. Plus libérés, les joueurs d’un TJ Parker guidé par l’objectif de faire tomber le record du nombre de titres remportés pour un entraîneur français, font désormais face à un calendrier moins chargé mais non moins important s’ils veulent accrocher la meilleure place possible. Ce qu’ils font à merveille pour le moment.

Laurent Vila – Cholet
10ème avec 50% de victoires (15 succès et 15 défaites)

Un petit peu plus bas au classement, comment ne pas citer Laurent Vila ? Longtemps sur la sellette en raison d’une première partie de saison des plus compliquées, au cours de laquelle Cholet a même occupé une position de relégable, il a su apporter un souffle nouveau à son équipe. Depuis la victoire dans le match de la peur face à Fos Provence, en janvier dernier, Cholet a tout simplement remporté 10 de ses 13 dernières rencontres, décrochant des succès importantissimes contre des équipes qui luttent pour leur maintien (Paris, Champagne Basket, Roanne ou Orléans par exemple) et en s’offrant le scalp de certaines équipes mieux classées (Limoges, Dijon ou encore Le Mans).

Résultat, la zone de relégation est désormais loin derrière pour Cholet – dixième de Betclic Élite avec un bilan équilibré de 15 victoires et 15 défaites – qui regarde plutôt vers l’avant et pourquoi pas vers une place qualificative pour les playoffs. Un retournement de situation parfaitement orchestré par un Laurent Vila qui a basé sa méthode sur une solidarité à toute épreuve et une prise de confiance progressive. Ce qui lui a d’ailleurs valu une prolongation de contrat pour les deux prochaines saisons.

Jean-Christophe Prat – Paris
13ème avec 40% de victoires (12 succès et 18 défaites)

Encore plus bas, pourquoi ne pas citer monsieur Jean-Christophe Prat. Pour un promu, le Paris Basketball s’en sort plutôt bien, la zone de relégation étant à bonne distance après 30 journées. Et pourtant, c’était loin d’être gagné. Car même si l’entraîneur de 50 ans appelait à ne pas tomber dans le catastrophisme, l’adaptation a été rude. Et pour cause, cette équipe sans réelle expérience, composée de beaucoup de jeunes joueurs, s’est souvent cassée les dents.

Mais l’énergie, la fougue et l’insouciance de la jeunesse, ça peut aussi fonctionner et Jean-Christophe Prat a su le prouver cette saison. À tel point que le Paris Basketball s’est offert des succès de prestige dans l’élite, contre les co-leaders que sont Boulogne-Levallois et Lyon-Villeurbanne notamment. Au-delà de ça, on peut même dire que les coéquipiers de Juhann Begarin se sont presque tirés d’affaires en l’emportant quasiment que contre de grosses écuries. Sept de leur 12 victoires sont contre des équipes du haut de tableau, comme l’EBPLO, qui s’est incliné à deux reprises face au promu. Même si cette statistique, lue dans l’autre sens, peut aussi signifier que le Paris Basketball n’a pas gagné beaucoup de points face à des équipes mal classées et donc plus abordables, c’est aussi la preuve que Jean-Christophe Prat a su créer la surprise et convaincre tout un groupe de ses capacités.

.

Photos à la Une : Basketball Champions League – Eurocup – Ravenne

.

[armelse]

Vincent Collet – Boulogne-Levallois

Photo : Eurocup

Rattrapé par Monaco et Lyon-Villeurbanne, Boulogne-Levallois a longtemps caracolé seul en tête du classement de Betclic Elite. Le tout grâce à un début de saison presque parfait, sous la houlette d’un certain Vincent Collet. Le sélectionneur de l’équipe de France, tout juste médaillé d’argent avec les Bleus aux Jeux Olympiques de Tokyo, a rapidement dû se plonger dans un tout nouvel univers. Car même s’il a évidemment déjà officié en tant qu’entraîneur à la tête d’un club, il avait été écarté par la SIG Strasbourg en janvier 2021.

Et même s’il a, à sa disposition, un effectif qui est loin d’être le moins talentueux du championnat sur le papier, Vincent Collet a dû imposer sa philosophie de jeu, basée sur..

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Commentaires

Fil d'actualité