Qui, au terme de cette saison 2021-2022, succédera à Bonzie Colson et inscrira son nom à la longue liste des joueurs élus MVP du championnat de France ? La rédaction de Basket Europe vous livre ses favoris.
À noter que toutes les statistiques présentées ci-dessous sont celles compilées à la date de la parution de cet article (soit le jeudi 21 avril), après 29 ou 30 journées de Betclic Élite selon les clubs et qu’elles sont par conséquent amenées à évoluer d’ici la fin de la saison.
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Will Cummings – Boulogne-Levallois
Homme fort du leader du championnat qu’est Boulogne-Levallois – qui a longtemps marché sur le championnat de France, avant de se faire rattraper par Monaco et Lyon-Villeurbanne, ses poursuivants -, Will Cummings (1,88 m, 30 ans) s’impose légitimement comme l’un des principaux prétendants au titre de MVP de Betclic Élite cette saison.
Capable d’élever son niveau dans les gros matchs, tout comme l’intégralité de son équipe, il a surtout pris part à toutes les rencontres de Betclic Élite jusqu’à maintenant, avec 29 rencontres sur 29 possibles. Et celui qui a été décrit par Vincent Collet, son entraîneur, comme « un meneur de jeu exceptionnel qui tient la baraque de façon magnifique », marche littéralement sur l’eau et ce, depuis le tout début de la saison. Pour le premier match des Metropolitans 92, face au Mans, en octobre 2021, il plantait déjà 17 pions. S’en sont suivies des performances impressionnantes, avec notamment une pointe à 35 unités lors de la victoire sur le parquet de Monaco (106 à 115), le 30 janvier 2022. Sans oublier un record personnel à 13 passes décisives, dès son deuxième match en Betclic Élite, remporté sur le parquet du palais des sports Marcel-Cerdan cette fois, mais toujours contre Monaco (108 à 81). Après la 29e journée, le meneur américain pointe à la cinquième place des meilleurs marqueurs du championnat et à la sixième des meilleurs joueurs à l’évaluation.
En bref, pour sa toute première saison en France – après des débuts aux États-Unis, en NCAA (Temple Owls) puis en G-League (Rio Grande Valley Vipers), et plusieurs saisons en Europe, plus précisément en Italie (Trento), en Grèce (Aris), en Turquie (Darussafaka), en Allemagne (Oldenburg) et en Russie (Kouban) – Will Cummings semble avoir conquis tout le monde. À tel point qu’il aurait tapé dans l’œil de plusieurs grosses écuries européennes, preuve que ses performances ne passent pas inaperçues.
Mais Will Cummings est-il vraiment le seul et unique prétendant, presqu’incontestable, au titre de MVP de la saison 2021-2022 de Betclic Élite ? Pas vraiment…
16,8 points
50,6 % de réussite aux tirs (57,3 % à deux-points, 36% à trois-points)
86,9 % aux lancers francs
5,1 passes décisives
2,7 rebonds
1,5 interception
16,6 d’évaluation
– en 29 matchs joués / 28,0 minutes de jeu
Brandon Jefferson – Pau-Lacq-Orthez
Meilleur marqueur du championnat, troisième meilleur joueur à l’évaluation… Forcément, Brandon Jefferson (1,75 m, 30 ans) fait incontestablement office de prétendant à ce titre de MVP, lui qui est à la tête d’une équipe de l’Élan Béarnais qui figure, après 30 matchs joués, à la sixième place du classement. Des plus clutchs, le natif de Flower Mound, au Texas, est la locomotive d’un groupe qui, la saison passée, luttait pour ne pas être relégué en deuxième division. À tel point que Vitalis Chikoko, son coéquipier à l’EBPLO, a récemment tenu le discours suivant à son propos : « Tout le monde sait que Brandon est un joueur décisif. Il est vraiment imprévisible. Il peut manquer des tirs au début du match, mais il garde le moral et il sait qu’il les mettra à la fin. »
Ainsi, pour sa quatrième saison en France (après Orléans entre 2018 et 2020 et Strasbourg en 2020-2021), Brandon Jefferson confirme sa montée en puissance, lui qui a établi plusieurs records personnels en Betclic Élite cette saison. À commencer par son match à 35 points dans la défaite de Pau contre le Paris Basketball (86 à 88), le 29 janvier 2022, ainsi que sa pointe à 42 d’évaluation dans la victoire contre l’ASVEL Lyon-Villeurbanne (88 à 85), le 11 décembre 2021. Pour l’occasion, il avait compilé 31 points à 8 sur 11 aux tirs dont 7 sur 10 à trois-points et 8 sur 8 aux lancers francs, 9 passes décisives et 5 rebonds.
Reste à savoir si ce genre de performances individuelles seront suffisantes pour que l’Élan Béarnais boucle correctement cette saison, avec une qualification en playoffs à la clé. Sans quoi la cote de Brandon Jefferson pourrait baisser d’un cran…
18,7 points
44,1 % de réussite aux tirs (55,9 % à deux-points, 39,5 % à trois-points)
87,8 % aux lancers francs
4,7 passes décisives
2,7 rebonds
1,5 interception
18,3 d’évaluation
– en 26 matchs joués / 33,7 minutes de jeu
David Holston – Dijon
Pour sa septième saison au sein du championnat de France, qui est également sa septième saison sous le maillot de la JDA Dijon, David Holston (1,73 m) est toujours aussi irrésistible. À 36 ans, ce meneur de poche par excellence reste l’un des meilleurs joueurs de Betclic Élite, lui qui est même quatrième à l’évaluation et le meilleur passeur (ex-aequo avec Benoît Mangin).
De quoi permettre à Dijon de figurer parmi les équipes susceptibles de se qualifier pour les playoffs (7e après 30 journées, avec 17 victoires et 13 défaites) dans une saison placée sous le signe du renouveau. Orpheline de Laurent Legname, d’Axel Julien ou encore d’Alexandre Chassang, tous partis rejoindre la JL Bourg, la JDA s’en est remise assez rapidement, d’une part grâce à Nenad Markovic, son nouvel entraîneur, qui a su trouver les solutions, et d’autre part grâce à David Holston, qui assume pleinement son statut. Ce qui se ressent sur le terrain et, par conséquent, dans sa ligne de stats. Alors, est-ce suffisant pour être l’une des figures emblématiques du club et du championnat ? Évidemment. Mais est-ce suffisant pour décrocher le deuxième titre de MVP du championnat de France de sa carrière, après celui qui lui est revenu de droit en 2019 ? Cela s’annonce un brin plus compliqué, au vu de la concurrence notamment.
16,1 points
44,8 % de réussite aux tirs (54,7 % à deux-points, 37,1 % à trois-points)
84,6 % aux lancers francs
7,1 passes décisives
2,1 rebonds
1,8 interception
17,7 d’évaluation
– en 29 matchs joués / 31,3 minutes de jeu
Chris Horton – Nanterre
Et si le meilleur joueur du championnat, statistiquement parlant, était Chris Horton (2,02 m, 27 ans) ? Meilleur joueur à l’évaluation, troisième meilleur rebondeur, deuxième meilleur intercepteur, deuxième meilleur contreur… L’intérieur américain de Nanterre 92 se montre plus que dominant. Presqu’autant que lors de sa première saison en France, sous le maillot de Cholet, en 2019-2020, mais surtout bien plus que la saison passée, débutée avec le BCM Gravelines-Dunkerque avant un retour dans le Maine-et-Loire. Avec 13 matchs à 20 d’évaluation ou plus, dont 7 doubles-doubles, il a souvent aidé Nanterre à bien figurer face à ses adversaires.
Seule ombre au tableau pour Chris Horton, le classement de Nanterre. Après 30 journées, les hommes de Pascal Donnadieu sont tout proches des places qualificatives pour les playoffs (9e avec 16 victoires et 14 défaites), sans pour autant que ce soit acquis pour le moment. Et si la qualification pour les phases finales n’est pas obtenue d’ici la fin de la saison, il sera difficile pour Chris Horton de décrocher le titre de MVP, quelles que soient ses performances et ses statistiques.
13,8 points
62,7 % de réussite aux tirs
70,7 % aux lancers francs
7,6 rebonds
1,9 interception
1,7 contre
20,4 d’évaluation
– en 24 matchs joués / 27,7 minutes de jeu
Chris Jones – ASVEL
Dans une équipe de Lyon-Villeurbanne qui a perdu des plumes en cours de saison mais qui est parvenue à s’accrocher au trio de tête, Chris Jones (1,88 m, 29 ans) est sans aucun doute le joueur le plus performant et le plus régulier. Le tout grâce à une adaptation éclair, lui qui dispute sa toute première saison en France, après des débuts en NCAA (North Texas Mean Green) et des passages par… la Mongolie (Tuv Ajmag), la Suisse (Starwings Basket), la Belgique (Belfius Mons-Hainaut), la Turquie (Bursaspor) et Israël (Maccabi Tel-Aviv).
Capable de réaliser des performances frôlant à plusieurs reprises les 30 points, Chris Jones a également su se montrer important dans les moments cruciaux, à l’image de cette fin de match après prolongation contre Nanterre, le 18 février 2022. Il avait alors terminé la rencontre en double-double, avec 24 points et 11 passes décisives. Meilleur joueur à l’évaluation de son équipe, il figure à la huitième place du classement pour cette même catégorie à l’échelle du championnat, avec une moyenne de 16,4 en 26 matchs joués. De quoi séduire pleinement son entraîneur, T.J. Parker, qui s’inquiète toutefois de le voir partir en fin de saison pour une formation européenne plus en réussite, en Euroleague notamment, preuve de l’attachement qu’il porte à ce joueur.
14,1 points
56,8 % de réussite aux tirs (63 % à deux-points, 40 % à trois-points)
85 % aux lancers francs
4,2 passes décisives
2,5 rebonds
1,5 interception
16,4 d’évaluation
– en 26 matchs joués / 24,2 minutes de jeu
Alpha Diallo – Monaco
Et enfin, comment parler de la course au titre de MVP sans parler d’un joueur de Monaco, en tête du championnat, ex-aequo avec Boulogne-Levallois et Lyon-Villeurbanne ? Difficile de sortir de cette armada un joueur en particulier, qui aurait pris part à suffisamment de matchs pour pouvoir prétendre à ce titre et pourtant… Il y en a bien un qui pourrait sortir du lot en la personne d’Alpha Diallo (2,01 m, 24 ans). Car, même si ses statistiques sont moins reluisantes que celles des cinq phénomènes cités précédemment ainsi que de certains de ses coéquipiers (notamment Mike James, à retrouver ci-dessous), il n’en demeure pas moins un élément indispensable de l’effectif de Sasa Obradovic.
Tout d’abord, de par ses 11,5 points et 5,3 rebonds de moyenne. Mais aussi par son attitude et ce qu’il réalise sur le parquet, sans pour autant que cela se retranscrive dans les lignes de stats. Pour sa première saison en France, sa deuxième en Europe après un passage par la formation grecque de Lavrio, il est parvenu à s’imposer, à la fois en Betclic Élite mais aussi en Euroleague, comme une valeur sûre à son poste et dans son registre, tout en disputant le plus de matchs possibles. Le tout, dans une équipe qui performe, à l’effectif dense et où la concurrence est rude.
11,5 points
55,3 % de réussite aux tirs (59,4 % à deux-points, 43,5 % à trois-points)
71,6 % aux lancers francs
5,3 rebonds
2,1 passes décisives
14,0 d’évaluation
– en 24 matchs joués / 25,3 minutes de jeu
Mais aussi…
Évidemment, la liste ne peut pas être exhaustive et ce, pour de nombreuses raisons. D’autres joueurs pourraient ou auraient pu prétendre à ce titre de meilleur joueur de la saison en Betclic Élite. C’est notamment le cas pour Mike James, C.J. Massinburg, Youssou Ndoye, Vince Hunter ou encore TaShawn Thomas.
TaShawn Thomas – Le Mans
Statistiques complètes : 29 matchs joués, 27,6 minutes de jeu / 14,8 points (à 60,6 % de réussite aux tirs, 62,8 % à deux-points, 34,8 % à trois-points, 69 % aux lancers francs), 6,6 rebonds et 2,4 passes décisives pour 18,4 d’évaluation
S’il y a bien un outsider dans cette course au titre de MVP, c’est lui, TaShawn Thomas (2,03 m, 29 ans). Lui qui aligne, pour sa première saison en France, une ligne de statistiques plus que correcte, avec presque 15 points et 7 rebonds de moyenne mais surtout, avec 18,4 d’évaluation. L’intérieur du Mans n’est autre que le deuxième meilleur joueur du championnat dans cette catégorie.
Des statistiques d’autant plus significatives de par le fait qu’il n’ait raté aucun match jusqu’à maintenant, dans un effectif rongé par les blessures à répétition. Résultat, TaShawn Thomas a souvent porté son équipe à bout de bras, grâce à ses performances. De quoi permettre au Mans d’accrocher, après 29 journées, la huitième place du classement de Betclic Élite, significative de qualification en playoffs.
Youssou Ndoye – Orléans
Statistiques complètes : 24 matchs joués, 30,2 minutes de jeu / 17,2 points (à 56,2 % de réussite aux tirs, 65,4 % aux lancers francs) et 8 rebonds pour 16,5 d’évaluation
Dans un monde où Orléans aurait rayonné davantage en Betclic Élite et où une blessure au poignet ne serait pas venue interrompre sa saison, Youssou Ndoye (2,13 m, 30 ans) aurait pu prétendre à ce titre de MVP, lui qui réalisait jusqu’à maintenant une saison monumentale. Meilleur rebondeur et quatrième meilleur joueur à l’évaluation du championnat : le pivot de 30 ans est parvenu, pour sa cinquième saison en France, à poursuivre sa montée en puissance, tout en prenant encore davantage de consistance et de régularité.
C.J. Massinburg – Limoges
Statistiques complètes : 27 matchs joués, 26,9 minutes de jeu / 14,9 points (à 47 % de réussite aux tirs, 52,8 % à deux-points, 36,4 % à trois-points, 81,6 % aux lancers), 4,6 rebonds et 3,6 passes décisives pour 16,1 d’évaluation
Limoges, équipe surprise de cette saison 2021-2022. L’un des hommes providentiels de cette belle réussite, qui se caractérise d’ailleurs par une très belle quatrième place (avec 18 victoires et 11 défaites en 29 matchs), n’est autre que C.J. Massinburg (1,90 m, 25 ans). Pour sa découverte de l’Europe et de la France, en provenance de G-League, ce combo-guard n’a cessé d’impressionner et de progresser. Et ce de par son jeu et ses évidentes qualités balles en main, mais aussi par sa volonté de toujours vouloir s’améliorer, tout en apportant à ce groupe une énergie positive. C’est en tout cas ce que Massimo Cancellieri a récemment dit de lui : « Ce qu’il y a de positif avec C.J., c’est qu’il a envie d’apprendre. Je crois qu’un jour, Nicolas Lang vous a dit qu’il est comme une éponge. C’est exactement ça. Y compris pendant les matchs. Il a une attitude positive. Envers l’équipe. Envers ses coéquipiers. Envers son travail. Envers Limoges. Envers le CSP. Il n’arrête pas de dire, CSP pour toujours. C’est ce genre de gars. C’est pourquoi il change notre saison, au niveau de l’énergie positive. »
Un tout qui résume plutôt bien le pourquoi du comment ce petit bonhomme, arrivé tout droit des États-Unis, a conquis la France tout en tapant dans l’oeil de l’Europe, et mérite ainsi de figurer parmi les prétendants au titre de MVP de la saison.
Vince Hunter – Boulogne-Levallois
Statistiques complètes : 27 matchs joués, 26,4 minutes de jeu / 12,3 points (à 55,1 % de réussite aux tirs, 58,7 % à deux-points, 67,3 % aux lancers francs), 6,8 rebonds, 2,0 passes décisives et 1,9 interception pour 16,6 d’évaluation
Si les Metropolitans 92 ont pu s’appuyer sur un certain Will Cummings, cité précédemment parmi les favoris au titre de MVP cette saison, ils ont également pu compter sur un autre talent pur en la personne de Vince Hunter (2,03 m, 27 ans). Ce poste 4-5 américain, débarqué tout droit de la Virtus Bologne avec l’un des plus beaux pedigree du circuit européen, a régulièrement été irrésistible sous le maillot de Boulogne-Levallois. Notamment lors de la victoire contre Strasbourg, le 22 janvier 2022. Il avait terminé la rencontre avec 42 d’évaluation, en plantant 32 points à 12 sur 15 aux tirs et 10 rebonds… Des performances contrebalancées par un léger manque régularité au cours de la saison.
Mike James – Monaco
Statistiques complètes : 15 matchs joués, 27,9 minutes de jeu / 14,4 points (à… 44,6 % à deux-points, 33,8 % à trois-points, 75,7 % aux lancers), 5,9 passes décisives et 2,7 rebonds pour 14 d’évaluation
Mike James (1,85 m, 31 ans), l’extraterrestre de cette liste. Difficile de savoir comment le classer quand, d’un côté, ce monsieur plante en moyenne 15 points et distribue 6 caviars par match mais que, de l’autre, il n’a pris part qu’à 15 des 29 matchs disputés par son équipe en Betclic Élite cette saison (équipe qui, soit dit en passant, est première ex-aequo du classement). Malgré cela, le meneur américain n’en demeure pas moins l’un des joueurs les plus improbables et les plus talentueux qui soient passés par ce championnat. L’ancien du CSKA Moscou est également en lice pour le titre de MVP… de la saison régulière d’Euroleague. Alors bon, pourquoi pas…
Bilan
S’il y a bel et bien deux joueurs qui semblent se détacher dans cette course au titre de MVP, à savoir Will Cummings et Brandon Jefferson, les joueurs qui performent sur la durée et qui portent leur équipe ne sont pas peu nombreux cette saison. Alors, qui sera couronné meilleur joueur de la saison en Betclic Élite ? Réponse prochainement…
Photo à la Une : Metropolitans 92 – EBPLO
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Will Cummings – Boulogne-Levallois
Homme fort du leader du championnat qu’est Boulogne-Levallois – qui a longtemps marché sur le championnat de France, avant de se faire rattraper par Monaco et Lyon-Villeurbanne, ses poursuivants -, Will Cummings (1,88 m, 30 ans) s’impose légitimement comme l’un des principaux prétendants au titre de MVP de Betclic Élite cette saison.
Capable d’élever son niveau dans les gros matchs, tout comme l’intégralité de son équipe, il a surtout pris part à toutes les rencontres de Betclic Élite jusqu’à maintenant, avec 29 rencontres sur 29 possibles. Et celui qui a été décrit par Vincent Collet, son entraîneur, comme « un meneur de jeu exceptionnel qui…
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