« Big Fred Style » : « J’en connais un qui doit bien rire de voir les joueurs qui l’ont lâché être si peu performants »

Dans sa rubrique « Big Fred Style », notre big man préféré Frédéric Weis revient sur des sujets d’actualité et aujourd’hui, l’ancien international évoquent les situations de l’ASVEL, de l’Elan Chalon et de l’Elan Béarnais. Il fait également part de son coup de coeur du moment.

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La situation de l’ASVEL :

Très difficile de donner une opinion sur l’ASVEL. Après la très lourde défaite concédée à Chalon-sur-Saône, le club rhodanien a tranché et rapidement ! Exit J.D. Jackson, welcome T.J. Parker. Quatre victoires de suite dès le départ et une qualification pour la Leaders Cup ! Tout le monde était ravi, moi le premier. Pour T.J., j’entends ! Lui qui dès les premiers instants a été si décrié – euphémisme volontaire – alors que son seul crime a été d’être le frère de… Alors oui, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes sauf que, comme ça peut être le cas dans le sport, la belle machine s’est enrayée. Trois défaites de suite dans des matchs capitaux. Bon, ok, Pau ce n’était pas capital, mais perdre à la maison, seulement pour la deuxième fois de la saison et contre une équipe en plein doute, ça fait tâche. Et voilà que tous les questionnements ressurgissent : T.J. est-il l’homme de la situation ? Faut-il changer l’effectif ? Etc… Je n’ai pas de réponse à ça, je sais juste qu’il faut laisser du temps à T.J. et lui laisser sa chance. J’en connais un qui doit bien rire de voir les joueurs qui l’ont lâché être si peu performants !

La situation de l’Elan Chalon :

Enfin une première série de victoires pour Chalon, au Colisée et en championnat ! Alors oui, ce n’est pas non plus la folie, mais c’est un début. Un coach enfin heureux, une sortie de la zone rouge, deux victoires de 30 points face à des équipes du top 8 et la victoire du derby bourguignon. Les voyants sont au verts. D’autant que Darrin Dorsey (18 évaluation en 17 minutes face à Nanterre) semble booster par l’arrivée de Wolters et par la concurrence qui en découle. Chalon part sans doute de trop loin pour les playoffs – et encore on ne sait jamais – mais à la vue de l’effectif, de ce qu’elle montre et de la qualité de son coach, cette équipe va continuer à monter et à en embêter plus d’un en Pro A. Pardon en Jeep Elite.

Le départ de Serge Crevecoeur :

J’avoue que le départ de Serge à été un vrai crève-coeur. Oui, je sais, jeu de mots pourri mais ma tristesse est bien réelle. Voir un homme de cette qualité, de cette richesse hors et dans le basket et qui de plus est un « étranger » francophone, quitter le navire palois en cours de saison est loin d’être un plaisir. Oui, mais voilà, c’est la dure loi du sport, neuf défaites en onze matchs c’est trop pour un compétiteur comme Serge, lui l’homme de challenge. C’est difficile par exemple de tenter l’expérience d’entraîneur à l’étranger dans un club historique comme Pau. Maintenant, il faut regarder de l’avant pour Pau, des choses positives sont ressorties de la dernière victoire à l’ASVEL : Kyan Anderson a repris sa place dans l’effectif et à été rentable aux côtés d’Élie Okobo, qui a fait son meilleur match comme son coéquipier Léopold Cavalière. Le coach, Laurent Villa, ancien assistant – comme TJ Parker – a été très bon. Pédagogue et son équipe en avait besoin. Pau-Lacq-Orthez est une religion, Laurent villa peut en devenir le prêcheur.

Coup de coeur :

On critique souvent la ligue dans le « milieu » : on avance souvent les mauvais choix stratégiques, le manque d’adéquation avec l’époque, le sport professionnel etc.. Eh bien, j’espère que les mauvaises langues vont se taire parce que c’est le moment de leur tirer un coup de chapeau. Trouver un naming c’est déjà bien, mais en trouver un qui soit moderne, jeune et dynamique, un qui soit en rapport avec les valeurs de notre sport et pas des enseignes du type Conforama ou Domino’s Pizza, c’est encore mieux ! Messieurs, mesdames, levons nous et soyons fier. Pour une fois le basket est devant le foot. Ça claque, ça a de la gueule et ça fait du bien ! Alors merci Jeep et merci la Ligue, grâce à vous je me sens fier.

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