Le Zenit Saint-Petersbourg a enrôlé cette semaine le meneur Billy Baron (1,88m, 29 ans) et les Izvestia lui ont demandé son appréciation à propos du basket européen, lui qui sort de deux saisons à l’Etoile Rouge de Belgrade.
A propos du niveau de l’Euroleague, il déclare:
« Bien sûr, il est très élevé. Vous jouez dans de belles arènas, voyez la qualité de la couverture médiatique, qui s’améliore chaque année. Atteindre un tel niveau représente déjà beaucoup, les meilleurs basketteurs d’Europe jouent dans ce championnat, ce qui vous donne une sorte de coup de pied aux fesses : suivez-les et développez-vous ! Imaginez: un jour vous jouez contre le Real Madrid, le lendemain contre le CSKA, et une semaine plus tard contre Anadolu et Fenerbahce… Il vous suffit de regarder le calendrier des matches et de penser: «Wow! Ce sera difficile, mais je ne veux pas qu’il en soit autrement. » C’est tout ce que vous voulez: rivalisez avec les meilleurs joueurs de basket-ball à un niveau supérieur. Vous devez investir du temps et des efforts dans votre développement. Vous devez travailler pour votre avenir, pour l’avenir de votre famille, choisir votre propre chemin, comme, par exemple, entrer en Euroleague. Le point culminant de l’Euroleague est sa réputation. Les gens savent qu’il n’y a que 16 équipes dans le championnat, et ce sont les meilleures équipes du continent. Aux États-Unis, les gens ont vraiment commencé à prêter attention à l’Euroleague, à suivre la compétition. »
A propos de la popularité du basket en Lituanie et Serbie, il commente:
« Ce ne sont pas de si grands pays, mais ils sont mondialement connus en basket-ball. Je peux également dire que dans ces pays, il y a beaucoup de personnes de grande taille. Vous marchez dans la rue, vous voyez un big man, et après lui immédiatement le deuxième, le troisième et ainsi de suite. En Amérique, c’est complètement différent. (…) Il existe de nombreux sports populaires aux États-Unis, comme le football américain -peut-être le plus populaire en Amérique-, le baseball et le hockey. Je pense qu’en Lituanie et en Serbie, personne ne connaît le football américain, ils ne jouent pas au baseball et le hockey n’est pas aussi apprécié qu’aux États-Unis. La popularité du basket-ball chez eux peut être comparée à la popularité du baseball ou du football américain aux États-Unis. Vous voyez, le football américain est une sorte de religion aux États-Unis. Le dimanche en Amérique pendant la saison de football est comme un jour férié, c’est un phénomène national, tout le monde attend pour regarder le match ce jour-là. »
Photo: Euroleague