Après 9 journées, les Blésois comptaient davantage de victoires que de défaites (5-4). Seulement depuis ils ont enchaîné 6 défaites de rang et se retrouvent là où personne n'a envie de s'installer, près de la zone rouge. La venu du promu saint-quentinois représentait un bon test et il a été loupé dans les grandes largeurs.
Les hommes de Mickaël Hay ont fait preuve d'une maladresse insigne : 38,9 % à deux-points, 7/24 à trois-points et ils ont eu aussi la tremblote aux lancers-francs avec un misérable 11 sur 21.
« Offensivement, on manque de clairvoyance, de connaissance du jeu, de lucidité sur des choses qu’on a travaillées et qu’on ne fait pas, a constaté le coach rapporte La Nouvelle République. Face à ces défenses, si tu veux jouer que sur du dribble, c’est impossible et c’est ce qu’on a fait. Quand on a joué avec peu de dribbles, qu’on a renversé les ballons, on a trouvé des solutions. Le tir de Milan au milieu du quatrième quart-temps est la seule action sur demi-terrain où c’est fait de façon intelligente. C’est très très peu. »
Armel Traoré (10 points à 4/5 aux shoots et 13 rebonds) est l'un des rares blésois à avoir échappé à la gabegie. Lui aussi ne peut que constater les dégâts.
« On a joué à leur rythme. On ne marque que 60 points, ce qui n’est pas habituel. Si on joue en marchant, on ne pourra pas gagner des matchs. Même en défense, on laisse trop de choses faciles, trop de rebonds offensifs. On n’a pas suivi le plan de jeu, on n’a pas joué, tout simplement. Le mois de novembre a été compliqué avec cinq défaites, une en plus aujourd’hui. On est tombé dans un cercle vicieux. En début d’année, on ne jouait pas du tout comme ça. Je ne reconnais pas notre équipe sur certains aspects. Il faut rester soudés et passer cette épreuve. »
Samedi prochain, Blois se rend à Chalon, l'autre promu, pour là aussi un match qui compte double dans la perspective du maintien. Attention à ne pas dilapider les jokers.