Capitaine de l’Equipe de France, Boris Diaw s’est exprimé lors d’un point presse hier soir à Istanbul. [arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Boris, quel bilan tirez-vous de cette première phase ? Un bilan de 3 victoires pour 2 défaites… Du bien et du moins bien, mal fini sur le dernier match, même le match d’avant était laborieux et le positif c’était d’être revenu. Ce qu’on avait dit après ce match-là c’est que contre une équipe contre la Slovénie si tu commences aussi mal, tu ne reviens jamais, ce qui s’est vérifié. Donc oui, deux matchs très mal entamés et on sait ce qui nous reste à faire.
Est-ce que vous voyez des signes dans la vie de groupe depuis ces deux matchs qui laissent penser qu’il va y avoir une réaction ? Oui bien sûr ça peut aller mieux. On en a parlé après le premier match mais les réactions sont quand même plus difficiles à avoir alors que tu as gagné le match, même si tu as mal commencé. Je pense que le fait, là, d’avoir pris une claque met tout de suite les choses plus en perspective et bien entendu j’attends une grosse réaction. D’autant plus que maintenant c’est les matchs couperets qui arrivent, gagner ou rentrer à la maison et une chose dont je suis certain c’est que dans ce groupe personne n’a envie de rentrer à la maison aujourd’hui.
On dit souvent que lors ce que la phase finale commence, c’est une nouvelle compétition qui commence. En l’occurence vous changez totalement de pays, de ville, d’ambiance ou encore de température donc, pour le coup, ça peut vraiment être un nouveau départ. Oui, un nouveau départ mais on n’oublie rien de ce qui s’est passé sur ce premier tour, on va essayer de s’en servir d’autant plus surtout que l’histoire s’écrit à partir de maintenant. Si on perd le prochain match, ça sera forcément un euro raté. Plus on gagne et mieux ce sera. Donc oui, c’est une nouvelle aventure qui commence en essayant d’aller le plus loin possible.
Dans les débuts de match face à la Pologne, la Finlande et la Slovénie c’est les mêmes erreurs ou inattentions ? Un petit peu, la Finlande je le mettrai peut-être un petit peu à part, mais face à la Pologne et la Slovénie c’était un peu similaire dans l’approche du match, dans la façon dont on a commencé, dans les recherches collectives offensives et défensives. Justement le manque de ses recherches offensives et défensives donc ces deux rencontres sont assez similaires.
L’équipe d’Allemagne vous l’avez battu il y a quelques jours, évidemment ça n’a rien à voir comme c’était un match de prépa, j’imagine que cette fois ça va être tout autre chose. Bien sur ! C’est un peu le piège de battre une équipe en prépa et la rejouer une fois que la compétition commence. C’est complètement différent. J’ai plein d’exemples mais celui qui me vient en tête tout de suite c’est contre la Russie qu’on avait battue de 30 points en préparation en 2007 et après on perd en quart de finale. C’est une équipe qui est maintenant dans la compétition et qui va jouer son va-tout, qui va jouer à fond comme les deux équipes qu’on a jouées précédemment. Cette fois ils auront scouté et qui au lieu de se concentrer sur leur jeu vont vouloir d’abord se concentrer sur le notre. A mon avis, ils vont notamment regarder le match de la Pologne et de la Slovénie.
La confiance peut également être du côté allemand étant donné qu’ils ont réussi leur phase de poules même s’ils ont le même bilan que vous. Oui et ils ont aussi l’ambition d’aller en quart puis en demi, c’est une équipe qui essaye de progresser, une équipe qui est jeune donc c’est une équipe qui a du potentiel. Ils sont en confiance.
Depuis le début de la préparation Vincent Collet insiste sur la défense, est-ce que vous avez tant de talent offensif qu’inconsciemment vous avez un surplus de confiance qui peut vous gêner en défense et vous faire penser que l’attaque gagnera toujours ? Non, je ne pense pas qu’on soit à ce point de se dire qu’on n’a pas besoin de défendre parce qu’on marquera plus que l’adversaire, ça c’était Phoenix dans les années D’Antoni. Je ne pense pas qu’on soit à ce niveau-là. On est conscient depuis le début de la préparation que ça passe par une défense collective, forte et resserrée donc je ne pense pas vraiment pas qu’on soit dans cet esprit-là.
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Boris, quel bilan tirez-vous de cette première phase ? Un bilan de 3 victoires pour 2 défaites… Du bien et du moins bien, mal fini sur le dernier match, même le match d’avant était laborieux et le positif c’était d’être revenu. Ce qu’on avait dit après ce match-là c’est que contre une équipe contre la Slovénie si tu commences aussi mal, tu ne reviens jamais, ce qui s’est vérifié. Donc oui, deux matchs très mal entamés et on sait ce qui nous reste à faire.
Est-ce que vous voyez des signes dans la vie de groupe depuis ces deux matchs qui laissent penser qu’il va y avoir une réaction ? Oui bien sûr ça peut aller mieux. On en a parlé après le premier match mais les réactions sont quand même plus difficiles à avoir alors que tu as gagné le match, même si tu as mal commencé.
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Photo : FIBA