Le fantasque et fantastique meneur américain de Boulogne-Levallois Briante Weber (1,88m, 27 ans) se livre dans Le Parisien racontant la tragédie familiale survenue alors qu’il avait 11 ans: son père a été assassiné par des toxicos. Six balles dans le corps.
« Il n’y a qu’une personne comme moi dans le monde, une seule qui a vécu ce que j’ai traversé, ce qui fait de moi un gars différent des autres. J’ai grandi dans un univers spécial et une famille très nombreuse, une vraie tribu. Je me suis construit dans un environnement avec des voisins pas toujours fréquentables, un quartier difficile. J’ai aussi traversé cette tragédie quand mon père a été tué par balles alors que je n’étais qu’un enfant… ».
Après l’émotion, le rire:
« J’aurais pu mal tourner, devenir une mauvaise personne. Je suis ressorti de toutes ces épreuves en me disant que jamais rien ne pourra me mettre à terre, jamais rien ! Ce ne sera jamais la fin du jeu ! Je fais tout le contraire de ce que j’aurais pu devenir : un garçon positif qui cherche le meilleur dans tout et veut être heureux, tout le temps. »
Briante Weber ajoute notamment qu’il se plaît à Paris, qu’il parle espagnol mais bute sur les difficultés de l’apprentissage du français et qu’il envisage sérieusement de gagner un trophée avec les Métropilitans. Et pourquoi pas le titre de champion de France.
Photo: LNB