Aller au contenu

Brigitte Henriques, présidente du CNOSF : « La fédération de basket est motrice aujourd’hui du mouvement sportif »

Elue en juin dernier, Brigitte Henriques est la première femme à occuper le poste de présidente du Comité national olympique et sportif français. Elle a effectué sa première sortie pour une Assemblée Générale d’une Fédération, ce week-end à Pau, pour celle de la FFBB.

Elue en juin dernier, Brigitte Henriques est la première femme à occuper le poste de présidente du Comité national olympique et sportif français. Elle a effectué sa première sortie pour une Assemblée Générale d’une Fédération, ce week-end à Pau, pour celle de la FFBB.

Cette ancienne internationale de football en a profité pour tresser des lauriers à cette même FFBB et à son président, Jean-Pierre Siutat, qui est au CNSOF son vice-président en charge de l’international.

« Je sais parfaitement où se situe la fédération de basket. Pendant la campagne, j’écoutais chaque président de fédération pour savoir ce qu’il présentait, et je peux vous dire que vous pouvez être fiers d’appartenir à cette fédération du basket parce qu’elle est exemplaire. C’est une fédération qui pour moi a un temps d’avance par rapport aux mutations que l’on subit dans le milieu sportif, que ce soit les nouvelles demandes des pratiquants, le nouveau modèle économique dans lequel il faut tendre, et aussi la réforme de la gouvernance depuis 2017. Le modèle traditionnel existera toujours, le 5×5 sera toujours là. Par contre, je suis allée voir le 3×3 au Trocédéro pour la Coupe d’Europe, et pour moi c’est le modèle de demain. On en a besoin parce qu’il y a une interaction avec le public, c’est spectaculaire, c’est un niveau de pratique qui se déplace un peu partout. C’est certain que vous allez aller chercher des jeunes qui veulent pratiquer la forme qu’ils veulent, où et quand ils veulent. Vous êtes aussi en avance sur la gouvernance, et j’essaie d’en faire mon modèle au CNOSF, en terme de technologie, de partage, de ce que j’appelle la démocratie participative. Quand on voit ce temps d’avance sur les infrastructures, sur les joueurs de 3×3, le design, le montage économique avec la Caisse d’Epargne. Je peux vous dire que la fédération de handball, d’autres fédérations, aimeraient tellement avoir cette audience auprès du Président de la République. Avec Jean-Pierre (Siutat), on a passé tellement de temps avec lui à Tokyo, que l’on a maintenant des relations privilégiées qui font valoriser ce que font les fédérations et en particulier la fédération de basket. C’est aussi une fédération qui est exemplaire sur le mieux vivre ensemble. La parité, ce n’est pas l’histoire d’une femme mais des hommes et des femmes. Pour moi, la fédération de basket est motrice aujourd’hui du mouvement sportif, elle est leader. »

A propos de son président, Jean-Pierre Siutat, Brigitte Henriques a souligné :

« Comment ne pas parler de Jean-Pierre ? Votre fédération est motrice, et il faut toujours un capitaine à bord, et je peux vous dire que vous en avez un sacré ! Au-delà du fait qu’il a été l’un de mes soutiens, je veux lui rendre hommage. Jean-Pierre avait largement la possibilité de candidater. Il faisait partie des successeurs potentiels de (Denis) Masseglia mais il n’y est pas allé. On entend aussi partout à l’international qu’il pourrait aussi être président à un niveau mondial. Mais, et c’est tout à son honneur, on voit bien que son engagement c’est pour le basket français ». Elle a ajouté : « C’est difficile de lui arriver à la cheville en terme de charge de travail. »

Commentaires

Fil d'actualité