Comme pour la Betclic Elite, la Ligue Nationale de Basket (LNB) a rendu publics les budgets et masses salariales de la saison 2024-2025 de Pro B ce mardi 22 octobre, avec les chiffres à jour à date du 15 septembre 2024. De nombreux enseignements sont à tirer concernant l’économie de la deuxième division française.
Un budget moyen record pour la Pro B
Tout d’abord, le budget moyen atteint un niveau record sur la saison 2024-2025, avoisinant la barre des 3,46 millions d’euros, contre 2,96 millions d’euros l’an dernier. Soit une augmentation de 17 %. Le même ordre d’idée est à retrouver dans le budget médian, passé de 2,87 à 3,44 millions d’euros (+20 %). Les masses salariales progressent aussi, dans un degré moindre, pour s’établir à 910 000 euros en moyenne (+10 %) et 875 000 euros en médian (+9 %).
Ce constat s’explique par le passage de 18 à 20 équipes (dont deux qui redescendent de l’élite puisque les Metropolitans n’évoluent plus en LNB), les ambitions d’accession à la première division pour plusieurs équipes et l’arrivée de clubs de NM1 aux budgets et moyens significatifs.
L’Elan Béarnais top-budget, la Chorale de Roanne meilleure masse salariale
Si l’on regarde uniquement les cas individuels, on s’aperçoit que 6 clubs figurent au-dessus de la barre des 4 millions d’euros de budget : dans l’ordre croissant l’ADA Blois, la Chorale de Roanne, les Sharks d’Antibes et, sur le podium, Saint-Chamond Andrézieux-Bouthéon (4,6 millions d’euros, +44 %), Orléans Loiret Basket (4,8 millions d’euros, +17 %) et l’Elan Béarnais (5,5 millions d’euros, +10 %).
Plus beau budget de l’antichambre, mais “seulement” la 4e masse salariale (1,09 million d’euros), Pau-Orthez figurerait à la 12e place en Betclic Elite si elle présentait le même portefeuille à l’étage supérieur.
En revanche, c’est la Chorale de Roanne qui présente la plus belle masse salariale de l'exercice (1,37 million d’euros). Un joli pécule qui la placerait néanmoins à l’avant-dernière place en Betclic Elite. Cela signifie que, sauf si La Rochelle termine en 15e position à l’étage supérieur (1,19 million d’euros), l’équipe de première division qui participera aux playoffs d’accession de Pro B partira avec l’effectif le mieux loti.
Orléans (1,24 million d’euros) et, petite surprise, le promu Caen (1,12 million d’euros), complètent le podium.
L’ALM Évreux, seule équipe de Pro B sous les 2 millions d’euros de budget
De l’autre côté du spectre, l’ALM Évreux, repêchée administrativement de la rétrogradation en NM1, reste le petit poucet de l’antichambre. Avec le seul budget sous la barre des 2 millions d’euros (1,99 million d’euros), +3 %) et une masse salariale de 580 000 euros (-3%). Aix-Maurienne (2,09 million d’euros dont 630 000 euros de masse salariale) et Hyères-Toulon (2,36 millions d’euros dont 603 000 euros de masse salariale) ne sont pas très loin devant.
La plus grosse diminution des clubs déjà présents en Pro B l’an dernier en termes de masse salariale est au crédit du Champagne Basket (857 000 euros, -11 %), qui a réduit globalement son budget de 3,7 à 3,4 millions d’euros.