Aller au contenu

C’est déjà demain : les meilleurs jeunes de l’Eurobasket

L’Eurobasket 2011 a été un fantastique moment de basket par son ambiance, la qualité de jeu (et de l’arbitrage), et bien sûr la belle aventure des Bleus. Un véritable théâtre des étoiles qui a permis aux stars confirmées de l’Euroligue (Navarro, Teodosic, Fotsis, McCalebb…) de croiser celles de la N

L’Eurobasket 2011 a été un fantastique moment de basket par son ambiance, la qualité de jeu (et de l’arbitrage), et bien sûr la belle aventure des Bleus.

Un véritable théâtre des étoiles qui a permis aux stars confirmées de l’Euroligue (Navarro, Teodosic, Fotsis, McCalebb…) de croiser celles de la NBA (Nowitzki, Parker, Gasol, Deng…). Mais il y a plus encore : les jeunes !

Basket Europe vous propose un petit bilan non exhaustif des futurs « grands » de demain.

CONFIRMATIONS

Jonas Valanciunas (19 ans)

« C’est le nouveau messie. » Ces paroles viennent de son coéquipier Darius Songaila. Et, de fait, du haut de ses 19 printemps, le pivot de 2,10 est déjà la star de son pays. Le plus applaudi aux présentations d’équipe, déjà placardé « à la Lebron » sur les murs de Vilnius où il jouait au sein du Lietuvos Rytas, le jeune Jonas fait déjà un carton. Avec une mobilité hors-normes, des mains en or, un sens inné du panier, il est déjà un pilier de la sélection balte alors qu’il y faisait ses débuts (8 points, 4 rebonds, 1 contre en 15 minutes). Ayant tout raflé chez les jeunes, il débarque chez les grands pour continuer la moisson…

Enes Kanter (19 ans)

Quasiment 2 ans sans jouer pour le pivot fort comme un turc. Mais il a prouvé durant ce tournoi qu’il n’avait rien perdu de sa force herculéenne dans la peinture. Avec 10 points, 4 rebonds en 17 minutes de jeu, il a largement été productif (4ème meilleure adresse du tournoi avec 59%) même s’il n’a pas pu empêcher son équipe de couler après la défaite concédée contre la France. Puissant au sol et pourtant rapide dans ses mouvements, il dispose d’un bel avenir s’il arrive à se discipliner un peu plus en défense.

SURPRISES

Kevin Séraphin (21 ans)

Le cocorico de la rubrique. La formation choletaise a encore frappé. Le « Shaq de Cayenne » a surpris tout son monde en étant hyper productif à des moments clés pour l’équipe de France. Un peu en retrait du fait de sa place au bout du banc du côté des Wizards, Séraphin n’a cependant pas perdu son temps dans la capitale fédérale. Son hook shot ainsi que ses prises de position physique (et que dire de ses déroulés en pick & roll quand il peut agripper le cuir en l’enfourner avec une violence inouïe dans le cercle !) sont d’ores et déjà des arguments solides. Assez en tous les cas pour avoir convaincu Vitoria. Ses moyennes de 5 points et 2 rebonds sont ainsi à relativiser avec un temps de jeu relativement faible de 9 minutes.

Aleksey Shved (22 ans)

Un surdoué. Dans la grande tradition russe, Aleksey Shved est un artiste de la balle orange. Très élégant balle en mains, attaquant racé et super finisseur, il dispose d’un combo vitesse – dextérité qui impressionne. Alors qu’il était le dernier coupé lors des deux dernières expéditions russes, Shved a cette fois saisi sa chance à fond. Avec 9 points, 3 rebonds et 3 passes, il s’est même avéré une pièce essentielle du dispositif de David Blatt en sortie de banc pour donner un second souffle. Résultat des vélos : une breloque en bronze !

Tornike Shengelia (19 ans)

Un inconnu total à ce niveau. Même s’il cartonnait chez les jeunes (MVP de seconde division européenne), Shengelia ne pouvait vraiment se faire connaître évoluant au Verviers-Pepinster en Belgique. Désormais transféré au Spirou Charleroi, où il côtoiera Mike Gélabale, il pourra démontrer sur la scène Euroleague ses qualités certaines de joueur complet. Avec 9 points et 5 rebonds en 20 minutes de moyenne, il a permis à la Géorgie de jouer les trouble-fête jusqu’au bout. Sa carrure (2,07 quand même) et son sens du panier en font également un redoutable rebondeur.

Dardan Berisha (22 ans)

Orphelin de leur marteau national (aka Marcin Gortat), la Pologne a dû se débrouiller avec les moyens du bord pour faire face à l’adversité dans cet Euro. Et Dardan Berisha ne s’est pas démonté. Au contraire, du haut de ses 22 piges, il a démontré une facilité offensive assez désarmante par séquences. Se ratant dans les grandes largeurs pour son entrée contre les Espagnols (zéro pointé), il a ensuite pu prendre la température contre le Portugal (16 points) avant d’exploser les Turcs (21 points) et confirmer contre les Britons (19 points). Un shooteur de série… forcément à suivre !

PLUS TOUT JEUNES

Ante Tomic (23 ans)

Encore un grand, celui-là un peu plus vieux, mais quel talent offensif. Avec 17 points, 7 rebonds et 2 passes en 24 minutes de temps de jeu, il est également un excellent finisseur. Non classé à cause de la sortie prématurée des Croates, il termine pourtant avec des pourcentages tout simplement ahurissants : 74% (34/46) à 2 points et 88% aux lancers-francs. Il ne gâche pas grand-chose. Et s’il on s’accorde encore une fois à dire que les intérieurs sont plus longs à atteindre leur maturité physique (et donc dans leur jeu), il semblerait que le grand Ante (2,17m) ne serait plus très loin d’atteindre son immense potentiel.

Petteri Koponen (23 ans)

Un Big Up pour Petteri Koponen. D’abord parce que la Finlande est petit à petit en train de devenir une bonne nation de basket. Et ensuite, parce qu’avant d’évoluer à Bologne, Petteri faisait partie des Honka Espoo Playboys, rien que ça. Plus sérieusement, Koponen est un vrai joueur. Elégant, complet, organisateur, il a toutes les qualités requises pour devenir un très bon du continent s’il persiste et signe dans cette voie. Un peu sur les rotules en fin de tournoi, ses moyennes d’adresses ont chuté mais ses 13 points, 2 rebonds et 3 passes attestent de la qualité du bonhomme. Hurraa Suomi !

Rihards Kuksiks (23 ans)

L’ancien coéquipier de James Harden à Arizona State est un très fort joueur. Attaquant pur qui peut dégainer derrière l’arc comme attaquer en pénétration (plus par ses appuis et sa technique que par un physique hors-normes), Kuksiks a fait fort pendant ce tournoi. Scorant 16 points et captant 4 rebonds de moyenne, il s’est largement révélé sur cet Euro, s’adaptant relativement bien au jeu FIBA. Malheureusement pour lui, sa Lettonie natale n’a pas pu lutter et a échoué dès le premier tour.

Crédit : FIBA.com

Commentaires

Fil d'actualité