Aller au contenu

Céline Dumerc: « Continuer quelques années de plus… »

Les 29 et 30 septembre et pour la 13e année consécutive, l’Open de la Ligue Féminine à Paris-Coubertin va marquer le démarrage de la saison avec notamment le match des Champions entre Villeneuve d’Ascq et Bourges. Même si elle est (probablement) retraitée de l’équipe de France, Céline Dumerc sera un

Les 29 et 30 septembre et pour la 13e année consécutive, l’Open de la Ligue Féminine à Paris-Coubertin va marquer le démarrage de la saison avec notamment le match des Champions entre Villeneuve d’Ascq et Bourges.

Même si elle est (probablement) retraitée de l’équipe de France, Céline Dumerc sera une nouvelle fois l’une des attractions du week-end tant sa popularité est grande depuis les Jeux de Londres. A quelques jours de l’événement nous l’avons interrogé sur la suite de sa carrière, son association avec Cathy Melain, nouvelle coach de Basket Landes, avec qui elle a été championne d’Europe en 2009, Paris’2024 et Boris Diaw car l’annonce de sa venue à Levallois est survenue… durant l’interview.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

L’Open vous permet-il de mieux sentir cette appartenance à la Ligue Féminine?

Oui ! Pour moi, l’Open c’est un événement géniale. C’est le regroupement de toutes les équipes, le lancement qui permet de se mettre dans le bain de la saison. En plus, en étant à Paris, d’avoir un contact avec les médias, de parler de la saison qui va se dérouler derrière. C’est un événement que j’affectionne énormément, c’est toujours un week-end plaisant à vivre.

Quel effet ça fait d’être coaché par une ancienne coéquipière et amie, Cathy Melain ?

Quand Cathy a décidé de prendre la tête de Basket Landes, on a eu des discussions en amont pour savoir comment on allait aborder la chose. Après des dissertations, on s’est dit que ça ne servait à rien de se poser la question, que l’on ne savait pas comment ça allait se passer. On a attendu que ça vienne et sincèrement, depuis que la saison a commencé, ça se passe très bien. On est suffisamment adultes et responsables pour savoir quelle est la place de chacune. Pas de soucis, on va retrouver des moments entre amies mais quand on est sur le terrain et autour, il y a une relation de coach à joueuse qui s’installe. Après, c’est un peu différent car je suis tellement amie avec elle… J’y fais attention car je suis aussi son relai vis-à-vis des autres joueuses, je fais aussi partie des anciennes et je me dois d’avoir un comportement exemplaire. Il faut perdre certaines habitudes que l’on peut avoir pour avoir ce côté un peu professionnel de coach à joueuse.

Vous êtes aussi amie avec la nouvelle assistante, Julie Barennes ?

Tout à fait. Julie c’est encore « pire » puisqu’elle jouait avec nous la saison dernière. Lorsqu’elle a mené son premier entraînement, ça me faisait tout bizarre et je pense que c’était le cas pour tout le monde. Il a fallu passer le cap, faire la part des choses. Ce sont des gens intelligents qui savent faire la différence entre le côté copine, ex-coéquipière, et le fait que lorsqu’on est sur le terrain, que les consignes sont données, c’est une double casquette et donc on fait la part des choses. Il faut comprendre le rôle de chacune et ça se passe plutôt bien car chacune a pris conscience de ce que l’on attend des gens.

« S’il y a quarante-huit blessées, quarante meneuses de jeu potentielles à l’équipe de France et que l’on fait appel à moi… »

Avez-vous pris une décision définitive sur le moment de votre arrêt du haut niveau ?

Oui, je ne reviendrai pas sur ma décision de reprendre l’équipe de France… Maintenant s’il y a quarante-huit blessées, quarante meneuses de jeu potentielles à l’équipe de France et que l’on fait appel à moi, peut-être que je me poserai la question, mais on en est loin d’être là. Il y a beaucoup de jeunes joueuses qui sont là pour prendre la suite et il est temps pour moi de leur laisser la place. J’ai vécu les choses que je devais vivre avec l’équipe de France. Il y a un nouveau cycle, une olympiade avec Tokyo au bout. Je me suis accordée une compétition européenne cet été pour ne pas finir sur une blessure (NDLR : entorse de la cheville juste avant les JO de Rio). J’avais déjà dans un coin de ma tête d’arrêter après Rio. Il ne faut jamais dire jamais mais il faudrait de nombreux concours de circonstances pour remettre le maillot bleu. Place aux jeunes pour de belles choses à venir.

Et au niveau du club. C’est votre deuxième et dernière année de contrat avec Basket Landes ?

Oui et c’est ça aussi l’idée d’avoir arrêté l’équipe de France pour me permettre d’enchaîner avec une saison ou deux de plus en club. Le fait de faire les fenêtres et les compétitions internationales, ça demande presque une année complète avec très peu de vacances. Mon vieux corps me demande plus de repos et en m’autorisant de grandes vacances, peut-être que j’aurai plus de pêche, de gnaque, pour continuer quelques années en plus. La passion est toujours là, j’ai toujours envie de rester sur les terrains de basket. Ce sont des décisions qui vont se faire au fil des mois pour voir comment j’encaisse les saisons, quel est mon niveau. Mais c’est sûr que dans un coin de ma tête, j’ai encore envie de continuer un an ou deux.

« Le fait que Boris (Diaw) revienne va me donner une raison de plus de suivre la Pro A »

Où vous imaginez vous en 2024 ?

Dans les tribunes, à supporter les Jeux en France. Je ne sais pas sous quelle forme j’assisterai à ces Jeux Olympiques mais je serai sur Paris mais en tant que spectatrice. Où, à quel poste ? Pas en joueuse (sourire). Surtout pas en entraîneur ! Mais je serai là pour profiter de la chance qu’on aura d’avoir les Jeux en France. Ça me permettra, je l’espère, de voir plein de disciplines que je n’ai pas eu l’occasion de voir jusqu’à présent.

Nous allons vous faire réagir sur une nouvelle que vous ne connaissez probablement pas (l’interview a eu lieu jeudi en fin d’après-midi) : l’arrivée de Boris Diaw à Levallois ?

La venue de Boris Diaw à Levallois ? C’est intéressant. Les mecs comme Tony (Parker), Nico (Batum), Boris, qui s’investissent dans le basket français, c’est un plus. Ils ont côtoyé le haut niveau… (Incrédule) Mais là, il vient en tant que joueur ?

Oui !

Ah ! Je pensais qu’il venait comme dirigeant. Joueur, c’est du Boris dans toute sa splendeur. On ne sait pas où il va et clac ! Je suis fan de Boris, c’est un mec que j’adore. On l’a encore vu cet été, il a été exemplaire. Il a fait la compétition qu’il devait faire même si malheureusement pour lui et ses équipiers les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances. Le fait qu’il revienne va me donner une raison de plus de suivre la Pro A. C’est surprenant mais c’est cool.

[armelse]

L’Open vous permet-il de mieux sentir cette appartenance à la Ligue Féminine?

Oui ! Pour moi, l’Open c’est un événement géniale. C’est le regroupement de toutes les équipes, le lancement qui permet de se mettre dans le bain de la saison. En plus, en étant à Paris, d’avoir un contact avec les médias, de parler de la saison qui va se dérouler derrière. C’est un événement que j’affectionne énormément, c’est toujours un week-end plaisant à vivre.

Quel effet ça fait d’être coaché par une ancienne coéquipière et amie, Cathy Melain ?

Quand Cathy a décidé de prendre la tête de Basket Landes, on a eu des discussions en amont pour savoir comment on allait aborder la chose. Après des dissertations, on s’est dit que ça ne servait à rien de se poser la question, que l’on ne savait pas comment ça allait se passer.

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Commentaires

Fil d'actualité