En 2012, Céline Dumerc avait été l'héroïne des Jeux Olympiques de Londres. Elle est désormais la manager général de l'équipe de France féminine, médaillée d'argent sur son terrain. Un résultat quasi parfait.
"Parfait, ça n’existe pas malheureusement. L’ambition était d’aller chercher la plus belle des médailles. Et honnêtement, elles l’ont fait. Parce que faire douter les ‘‘Ricaines’’ aussi longtemps en finale des JO, sur un dernier tir, en étant devant à un moment donné, personne ne l’avait fait avant. Mais quand tu es compétiteur, tu as toujours envie d’un peu plus loin. Les gens te disent : « Ah ce n’était pas loin. » Non, mais c’est énorme ce qu’elles ont fait.
N’y a-t-il pas de la frustration ou de la déception d’être passé aussi près de l’exploit ?
"Personnellement, zéro. Après les joueuses, certainement, l’entraîneur (Jean-Aimé Toupane, NDLR) aussi. Mais je vois aussi le côté où les Américaines auraient pu faire un meilleur match. Peut-être qu’on aurait perdu de 20 points, et ça n’aurait pas été choquant parce qu’aujourd’hui, elles sont quand même un peu au-dessus de nous. Et il ne faut pas oublier qu’elles n’ont pas eu six semaines pour se préparer mais quinze jours. Ça, à terme, elles vont peut-être le rectifier car elles vont se rendre compte que les autres équipes se rapprochent dangereusement de leur niveau."
