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Championnat Espoirs : les jeunes les plus prometteurs, leur vrai niveau

Le championnat de France Espoirs se déroule le plus souvent dans l’anonymat le plus total. Pourtant, ce sont les futurs professionnels qui y évoluent. Quels sont les plus prometteurs d’entre-eux ? Et que vaut vraiment cette compétition ?

Le championnat de France Espoirs se déroule le plus souvent dans l’anonymat le plus total. Pourtant, ce sont les futurs professionnels qui y évoluent. Quels sont les plus prometteurs d’entre-eux ? Et que vaut vraiment cette compétition ?

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Le championnat de France Espoirs, qui oppose les centres de formation des équipes de Betclic Élite, vous connaissez ? Si la réponse est « non », pas d’inquiétude, c’est le cas de la grande majorité des amateurs de basket. Hélas, pourrait-on dire, car cette compétition oppose une grande partie de ces joueurs qui deviendront des professionnels, dans les premières divisions françaises (de la Betclic Élite à la NM1) ou pour les meilleurs d’entre-eux à des échelons supérieurs.

Toujours est-il que peu de gens suivent avec assiduité ce championnat, il suffit de constater l’absence quasi-totale de public lors des rencontres de ces Espoirs pour s’en rendre compte. En outre, on ne peut pas dire que la lisibilité de la compétition soit à son meilleur : alors que, avant la trêve internationale, s’est déroulée la 8e journée, deux équipes n’ont joué que 7 matches alors que quatre en ont disputé 9 et une autre 10 ! On peut cependant remarquer que les habitués du haut du classement, comme Cholet et l’ASVEL, figurent aux avant-postes. Où ils sont cette saison concurrencés par des clubs que l’on voit rarement à pareille fête, Roanne et Limoges en premier lieu. Et la présence de Blois en 5e position ne manque pas de sel lorsque l’on se remémore quelques « soucis » passés liés au centre de formation blésois. À l’autre extrémité du spectre, le centre de formation du Portel est vierge de toute victoire ainsi que Paris, club favorisant pourtant l’éclosion des jeunes pousses – mais les plus prometteuses jouent directement en Betclic Élite.

Un niveau (très) moyen

En ce qui concerne les individualités, un nombre assez conséquent de joueurs se distingue dans ce championnat, présentant des statistiques replètes : cinq joueurs émargent à plus de 19 points de moyenne, quatre à plus de 10 rebonds, huit à plus de 6 passes, dix à 19 ou plus d’évaluation. Par ailleurs, ils sont cinq à afficher un pourcentage égal ou supérieur à 50 % à trois-points sur au moins une tentative par match. Nous vous présenterons ci-dessous le Top 11 de ces jeunes pousses.

Bilal Coulibaly – Mets 92 (photo Metropolitans 92)

Mais, avant cela, il faut s’intéresser à leur vrai niveau, sachant que le championnat Espoirs est une compétition où s’opposent des effectifs très disparates (du prospect NBA au joueur qui évoluera en Nationale 2 ou 3) n’ayant pas à craindre la relégation. De ce fait, la notion de compétitivité ne présente pas un caractère fondamental – ce que traduisent les résultats de ces centres de formation en Trophée coupe de France, où ces Espoirs sont régulièrement battus par des équipes de NM2 ou NM3.

Deux critères

Pour évaluer le niveau des meilleurs Espoirs de leur championnat dédié, on peut prendre en compte deux critères : les joueurs qui évoluent parallèlement en Betclic Élite et le nombre d’entre-eux sélectionnés pour des compétitions internationales de jeunes.

Sur le premier point, nous avons recensé tous les U21 ayant mis au moins une seconde les pieds sur un parquet de l’élite – au total, ils sont 50 à l’issue de la 8e journée. Sur cet ensemble, 23 ne jouent qu’en première division (nous y reviendrons plus loin), alors que les 27 également présents en championnat Espoirs sont à la portion congrue chez les « grands » : seulement 8 d’entre-eux ont joué plus d’un match, ils sont 10 à jouer plus de 2 minutes par match en Betclic Élite, dont 4 plus de 5 minutes et 2 plus de 10. 7 Espoirs ont marqué 2 points ou plus de moyenne, dont 5 sur un seul match. Un seul également dépasse les 4 d’évaluation. En prenant le problème par l’autre bout, on relève que, sur les 10 meilleures évaluations du championnat Espoirs ayant montré le bout de leur nez en première division, 3 ont joué plus d’un match, 2 plus de 10 minutes en moyenne, 7 ont marqué 2 points ou plus (dont 5 sur un seul match), 6 égalent ou dépassent les 2 d’évaluation (dont 2 sur un seul match). En fait, seuls Kenny Kasiama (Le Portel, 12,2 minutes, 2,8 points, 3,3 d’évaluation sur 6 matches) et Zaccharie Risacher (ASVEL, 15,2 minutes, 3,3 points, 4,7 d’évaluation sur 3 matches) tiennent peu ou prou leur place en première division, le dernier nommé faisant du reste figure « d’anomalie », puisqu’il évolue également en Euroleague avec son équipe !

Zaccharie Risacher – Asvel (photo FIBA)

Si l’on se penche sur l’autre critère retenu – le nombre de joueurs du championnat Espoirs ayant participé à des compétitions internationales de jeunes cet été –, le constat est tout aussi cruel : il n’y en avait pas un seul au Mondial U19 (à l’exception du Malien Mohamed Sidibé) ou aux Euros U20 et U16, 1 au Mondial U17 (Illian Piétrus) et 2 à l’Euro U18 (le Français Bilal Coulibaly et l’Israélien Noam Yaacov). Soit 3 joueurs sur 60 à raison de 12 joueurs par sélection… Bref, le championnat Espoirs recèle a priori peu de joueurs amenés à fréquenter le niveau international en senior.

Ces U21 qui ne jouent pas en Espoirs

Un cinq majeur Hugo Benitez – Hugo Besson – Juhann Begarin – Victor Wembanyama – Ismaël Kamagaté, avouez que ça aurait fière allure ! Il s’agit également de cinq U21 évoluant uniquement en professionnel et dépassant les 10 d’évaluation – ce qui signifie qu’ils n’auraient effectivement rien à faire en Espoirs. Et ils ne sont pas seuls. 10 autres U21 dépassent les 5 d’évaluation, 16 au total jouent plus de 10 minutes par match en Betclic Élite, 6 marquent plus de 10 points par match, etc. Autant dire que les U21 les plus prometteurs de France ne jouent pas en championnat Espoirs mais bel et bien dans l’élite nationale. Et, à quelques rares exceptions près (2 joueurs en-dessous des 5 minutes par match), ils n’y sont pas pour jouer aux utilités.

Cela dit, 17 de ces U21 de Betclic Élite sont passés par un centre de formation et ont joué en Espoirs, mais 4 seulement d’entre-eux la saison passée, 5 n’évoluant qu’avec les professionnels depuis 2020-21. En outre, Armel Traoré et Victor Wembanyama n’ont effectué que quelques rares apparitions en Espoirs alors que 5 joueurs – Milan Barbitch, Lucas Ugolin, Ismaël Kamagaté, Aurèle Brena-Chemille et Juhann Begarin – n’ont jamais fréquenté cette compétition de jeunes. Autrement dit, les meilleurs et/ou plus prometteurs des U21 ne s’attardent pas en championnat Espoirs et le quittent à un très jeune âge (entre 17 et 19 ans, en moyenne).

Notre Top 11

Après ce tableau peu encourageant sur le championnat Espoirs, reste à évaluer ceux qui y se montrent les plus performants. Et qui, pour une bonne partie d’entre-eux, devraient franchir le cap du professionnalisme, en Pro B ou, pour la plupart, en première division. Fait intéressant, mais aussi inquiétant, 5 de ces 11 joueurs ont un passeport étranger, même s’ils devraient tous bénéficier d’un statut JFL à plus ou moins court terme.

Nous vous présentons ces joueurs par ordre alphabétique, sans notion de hiérarchisation.

Idrissa Ba (20 ans, 2,11 m, pivot, Boulogne-Levallois, Sénégal)

Stats Espoirs : 13,8 points (57,1 % à deux-points, 48,2 % aux lancers francs), 10,6 rebonds, 1,4 passe, 0,8 contre, 1,6 interception, 2,2 balles perdues pour 19,0 d’évaluation en 27 minutes (5 matchs)

Stats Betclic Élite : 2 points, 1 rebond, 0 passe pour 2 d’évaluation en 3 minutes (1 match)

Idrissa Ba – Mets 92 (photo Metropolitans 92)

Le natif de Dakar figure parmi les intérieurs dominants du championnat Espoirs. Il en est le 3e rebondeur. Et son impact sur son équipe peut se mesurer par le fait qu’il est le 4e joueur du championnat au +/- (l’écart en plus ou en moins par rapport à l’équipe adverse lorsque le joueur est sur le parquet). Il est également 10e à l’évaluation, et ce malgré une (mal)adresse catastrophique aux lancers francs.

Michael Belle (18 ans, 2,00 m, ailier, Strasbourg, Grande-Bretagne)

Stats Espoirs : 17,9 points (48,8 % à deux-points, 50,0 % à trois-points), 8,5 rebonds, 3,6 passes, 0,4 contre, 2,3 interceptions, 3,8 balles perdues pour 21,0 d’évaluation en 36 minutes (8 matchs)

Stats Betclic Élite : n’a pas joué

Michael Belle – Strasbourg (photo SIG Strasbourg)

Le Londonien fait figure de bon élève, se montrant désormais francophone et très performant : 5e rebondeur, 5e évaluation du championnat. Ce gros prospect se classe par ailleurs 3e à l’adresse à trois-points pour les joueurs ayant tenté au moins 2 tirs longue distance par match.

Alexandre Bouzidi (18 ans, 1,97 m, arrière, Roanne)

Stats Espoirs : 15,3 points (50,0 % à deux-points, 31,8 % à trois-points), 4,7 rebonds, 8,2 passes, 3,8 interceptions, 5,2 balles perdues pour 18,5 d’évaluation en 32 minutes (6 matchs)

Stats Betclic Élite : 2 points, 0 rebond, 1 passe pour 1 d’évaluation en 6 minutes (1 match)

Alexandre Bouzidi – Roanne (photo FIBA)

Frais émoulu du Pôle France, le grand meneur-arrière est déjà un excellent distributeur d’offrandes (3e passeur), de même qu’un excellent intercepteur (2e). Mais il est également premier aux pertes de balle… À l’Euro U18, le Villeurbannais a compilé 2,7 points, 1,6 passe, 4,0 d’évaluation en 9 minutes de moyenne.

Bilal Coulibaly (18 ans, 1,99 m, ailier, Boulogne-Levallois)

Stats Espoirs : 20,6 points (61,3 % à deux-points, 32,4 % à trois-points), 7,0 rebonds, 2,6 passes, 1,3 contre, 3,3 interceptions, 2,0 balles perdues pour 24,3 d’évaluation en 31 minutes (7 matchs)

Stats Betclic Élite : 0,7 point, 0 rebond, 0 passe pour -0,3 d’évaluation en 5 minutes (3 matchs)

Bilal Coulibaly – Mets 92 (photo FIBA)

Le Clodoaldien (natif de Saint-Cloud) domine le championnat Espoirs : meilleur marqueur, meilleur joueur à l’évaluation, 4e intercepteur. Une progression fulgurante pour un joueur qui n’a intégré le centre de formation des Mets que l’année passée. Et s’il n’a pour le moment pas pu s’affirmer en Betclic Élite, il fait partie des rares U21 jouant en Espoirs à avoir eu un rôle conséquent en sélection internationale : 7,7 points, 3,9 rebonds, 11,9 d’évaluation en 17 minutes à l’Euro U18.

Ambroise Couture (20 ans, 1,99 m, ailier-fort, Monaco)

Stats Espoirs : 19,4 points (51,4 % à deux-points, 47,1 % à trois-points), 10,0 rebonds, 1,8 passe, 1,0 interception, 2,9 balles perdues pour 20,1 d’évaluation en 31 minutes (8 matchs)

Stats Betclic Élite : n’a pas joué

Ambroise Couture – Monaco (photo AS Monaco – DP)

Un joueur quelque peu passé sous les radars jusqu’ici, mais qui se montre très performant cette saison : 3e marqueur ex aequo, 4e rebondeur, 6e évaluation. Très adroit de près comme de loin : 5e adresse à trois-points (sur au moins 2 shoots tentés). Il a pour objectif de signer en NM1.

Hugo Desseignet (19 ans, 1,75 m, meneur, Limoges)

Stats Espoirs : 16,9 points (68,0 % à deux-points, 33,3 % à trois-points), 4,3 rebonds, 8,6 passes, 5,0 interceptions, 4,6 balles perdues pour 23,9 d’évaluation en 31 minutes (9 matchs)

Stats Betclic Élite : 0 point, 0 rebond, 0 passe pour 0 d’évaluation en 0,2 minutes (1 match)

Hugo Desseignet – Limoges (photo CSP Limoges)

Le natif de Roanne progresse régulièrement en championnat Espoirs, s’y installant comme l’un des meilleurs meneurs du championnat : 1er passeur ex aequo, 1er intercepteur, 2e évaluation (mais aussi 3e aux pertes de balles). En sus, son tir est précis : 12e adresse à deux-points (au moins 3 shoots tentés).

Lucas Duféal (19 ans, 2,04 m, ailier-fort, Cholet)

Stats Espoirs : 14,1 points (74,6 % à deux-points, 14,3 % à trois-points), 7,4 rebonds, 2,4 passes, 2,5 contres, 1,3 interception, 3,3 balles perdues pour 19,9 d’évaluation en 30 minutes (8 matchs)

Stats Betclic Élite : n’a pas joué

Le Martiniquais s’impose comme l’une des valeurs sûres des Espoirs de Cholet et du championnat : 2e contreur, 5e au +/-, 7e évaluation. Et pour couronner le tout, une sacrée fiabilité dans le tir près du cercle : 3e adresse à deux-points (au moins 3 shoots tentés).

Babacar Mbye (20 ans, 2,08 m, pivot, Lyon-Villeurbanne, Gambie)

Stats Espoirs : 16,5 points (73,4 % à deux-points, 33,3 % à trois-points), 8,4 rebonds, 1,4 passe, 0,8 contre, 0,4 interception, 1,8 balle perdue pour 22,1 d’évaluation en 27 minutes (8 matchs)

Stats Betclic Élite : n’a pas joué

Babacar Mbye – Asvel (photo Asvel)

Une force de la nature, qui sait jouer de son physique près du cercle mais aussi en dehors de la raquette. Il perd peu de ballons et se montre remarquablement adroit à courte distance : 5e adresse à deux-points (sur au moins 3 shoots tentés). 3e à l’évaluation, il fait également preuve d’un très important impact sur son équipe, se classant 2e au +/-.

Illian Piétrus (17 ans, 1,87 m, meneur, Strasbourg)

Stats Espoirs : 20,3 points (51,7 % à deux-points, 27,1 % à trois-points), 4,3 rebonds, 3,0 passes, 1,3 interception, 3,9 balles perdues pour 13,6 d’évaluation en 33 minutes (7 matchs)

Stats Betclic Élite : 1,0 point, 0 rebond, 0 passe pour 0,7 d’évaluation en 2 minutes (3 matchs)

Illian Piétrus – Strasbourg (photo FIBA)

Le fils de son père (Florent Piétrus) figure déjà parmi les meilleurs joueurs du championnat Espoirs alors qu’il n’a que 17 ans. Le Nancéen est en effet le 2e marqueur de la compétition, malgré une adresse à trois-points perfectible. En outre, son ratio passes décisives/balles perdues n’est pas vraiment favorable. Mais il se montre déjà à un très bon niveau dans sa classe d’âge. Au Mondial U17, il valait 10,9 points, 3,1 passes, 11,4 d’évaluation en 21 minutes.

Mohamed Sidibé (20 ans, 2,05 m, pivot, Limoges, Mali)

Stats Espoirs : 18,2 points (49,0 % à deux-points, 25,0 % à trois-points), 12,2 rebonds, 1,9 passe, 0,8 contre, 1,7 interception, 3,2 balles perdues pour 21,9 d’évaluation en 29 minutes (9 matchs)

Stats Betclic Élite : n’a pas joué

Mohamed Sidibe – Limoges (photo FIBA)

S’il avait déjà le statut JFL, il aurait certainement eu droit à quelques minutes en Betclic Élite. Le natif de Bamako est en effet la 4e évaluation du championnat, grâce notamment à sa productivité au rebond, domaine qu’il domine en Espoirs. Il a participé avec le Mali au Mondial U19 pour 9,1 points, 5,9 rebonds, 10,6 d’évaluation.

Noam Yaacov (18 ans, 1,85 m, meneur, Lyon-Villeurbanne, Israël/Danemark)

Stats Espoirs : 15,9 points (53,7 % à deux-points, 33,3 % à trois-points), 5,8 rebonds, 8,6 passes, 1,1 interception, 4,3 balles perdues pour 19,1 d’évaluation en 30 minutes (8 matchs)

Stats Betclic Élite : n’a pas joué

Noam Yaacov – Asvel (photo FIBA)

Le natif de Copenhague (Danemark) ne devrait pas s’attarder en Espoirs, tant il se montre dominant dans toutes les compétitions auxquelles il participe : 1er passeur, 8e évaluation (mais aussi 4e aux pertes de balles) en Espoirs, 19,3 points, 6,0 rebonds, 6,0 passes, 20,6 d’évaluation et dans le cinq majeur de la compétition à l’Euro U18 avec Israël.

Ils sont aussi à surveiller

Nolan Kingue (Nancy), Yves Raymond Mballa Noah (Nancy), Mateo Leray (Cholet), Mattias van den Beemt (Le Mans), Noah Manet (Asvel), Maxime Sconard (Blois), Maxime Galin (Bourg), Simon Kalemba (Nanterre).

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Le championnat de France Espoirs, qui oppose les centres de formation des équipes de Betclic Élite, vous connaissez ? Si la réponse est « non », pas d’inquiétude, c’est le cas de la grande majorité des amateurs de basket. Hélas, pourrait-on dire, car cette compétition oppose une grande partie de ces joueurs qui deviendront des professionnels, dans les premières divisions françaises (de la Betclic Élite à la NM1) ou pour les meilleurs d’entre-eux à des échelons supérieurs.

Toujours est-il que peu de gens suivent avec assiduité ce championnat, il suffit de constater l’absence quasi-totale de public lors des rencontres de ces Espoirs pour s’en rendre compte. En outre, on ne peut pas dire que la lisibilité de la compétition soit à son meilleur : alors que, avant la trêve internationale, s’est déroulée la 8e journée, deux équipes n’ont joué que 7 matches alors que quatre en ont disputé 9 et une autre 10 ! On peut cependant remarquer que les habitués du haut du classement, comme Cholet et l’ASVEL, figurent aux avant-postes. Où ils sont cette saison concurrencés par des clubs que l’on voit rarement à pareille fête, Roanne et Limoges en premier lieu. Et la présence de Blois en 5e position ne manque pas de sel lorsque l’on se remémore quelques « soucis » passés liés au centre de formation blésois. À l’autre extrémité du spectre, le centre de formation du Portel est vierge de toute victoire ainsi que Paris, club favorisant pourtant l’éclosion des jeunes pousses – mais les plus prometteuses jouent directement en Betclic Élite.

Bilal Coulibaly – Mets 92 (photo Metropolitans 92)

Un niveau (très) moyen

En ce qui concerne les individualités, un nombre assez conséquent de joueurs se distingue dans ce championnat, présentant des statistiques replètes : cinq joueurs émargent à plus de 19 points de moyenne, quatre à plus de 10 rebonds, huit à plus de 6 passes, dix à 19 ou plus d’évaluation. Par ailleurs, ils sont cinq à afficher un pourcentage égal ou supérieur à 50 % à trois-points sur au moins une tentative par match. Nous vous présenterons ci-dessous le Top 11 de ces jeunes pousses :

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Photo d’ouverture : Illian Piétrus, Zaccharie Risacher, Bilal Coulibaly (photos FIBA)

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