Le championnat Espoirs a repris en même temps que la Jeep Élite, offrant après ses quatre premières journées un classement bien différent de celui des « grands ». Si les plus belles écoles du basket français figurent toujours parmi les prétendants au titre en fin de saison, quelques surprises s’immiscent dans cette ébauche de hiérarchie (le classement sera sans doute plus significatif dans 5 ou 6 journées). En outre, si certains joueurs confirment les attentes placées en eux, d’autres ont un rendement sans doute supérieur à ce que l’encadrement de leur club espérait.
Le point par club (dans l’ordre du classement au jour de l’écriture de cet article, le 19 octobre), avec un éclairage sur les joueurs majeurs de chaque équipe et ceux à suivre dans les mois qui viennent.
Dans cette première partie, les six équipes de tête du championnat Espoirs. La suite en deux parties demain et après-demain.
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Dijon (4 victoires-0 défaite)
La JDA n’a pas souffert d’un calendrier trop compliqué pour débuter la saison, affrontant pour commencer deux équipes promises au bas de tableau (Le Portel et Boulazac) avec deux corrections à la clé avant de s’imposer plus difficilement contre Nanterre et LDLC Asvel, aux ambitions plus élevées. La constante de ces quatre succès : une défense féroce (60,8 points encaissés en moyenne, jamais plus de 73 points concédés à l’adversaire). Reste à peaufiner le collectif et à améliorer le ratio passes décisives-balles perdues – 56 en quatre matchs (14,0 de moyenne, un chiffre loin d’être mauvais dans l’absolu, seul Le Mans perdant moins de balles, 13,8) pour 58 passes décisives.
Les joueurs majeurs
Dimitri Radnic (19 ans, 1,93m, poste 1-2)
Ses stats : 15,0 points à 43,2 % aux tirs, 4,0 rebonds, 6,0 passes, 18,5 d’évaluation
Le fidèle du club justifie sa « promotion » comme partenaire d’entraînement des professionnels. En progrès constants (14,8 d’évaluation l’an dernier) même si son adresse laisse un peu à désirer (25,0 % à trois-points), il se montre surtout de plus en plus complet, en témoignent ses chiffres aux rebonds, passes et interceptions (3,3), le tout sans se montrer trop dispendieux : 1,8 balle perdue. On attend de le voir avec les pros.
Nicolas Dorez (20 ans, 2,03m, poste 4-3)
Ses stats : 14,0 points à 45,9 % aux tirs, 5,5 rebonds, 2,0 passes, 13,8 d’éval
Lui aussi en progression constante, il se montre surtout bien meilleur rebondeur que l’an passé (5,5 contre 3,4 rebonds). En revanche, son adresse à trois-points fléchit (27,3 % contre 30,6 % l’an dernier) et il perd trop de ballons : 2,5 par match. Devrait pouvoir jouer quelques minutes en Jeep Élite comme ces deux dernières saisons (6 et 5 matchs à 2 minutes, respectivement).
Le joueur à suivre
Matéo Landry (19 ans, 1,93m, poste 2)
Ses stats : 12,0 points à 46,4 % aux tirs, 3,7 rebonds, 0,7 passe, 10,3 d’éval
Barré chez les Espoirs de Chalon-sur-Saône, il arrive à Dijon, où il fait belle impression. Adroit (35,8 % à trois-points, mais 55,7 % aux lancers francs), il perd peu de ballons : 0,3 par match. Par rapport à sa précédente saison à Chalon, pour un temps de jeu équivalent, toutes ses stats sont en nette progression (excepté à la passe, 2,1 contre 0,7). Prometteur.
Cholet (4v-0d)
Sur sa lancée des saisons précédentes (deux titres, deux Trophées du Futur, 64 victoires pour 4 défaites), Cholet a commencé sa saison tambour battant, corrigeant Roanne, les Metropolitans 92 et LDLC Asvel. En revanche, la victoire contre Boulazac a été plus difficile à obtenir : 90-85. L’attaque choletaise est pétaradante (88,3 points, 1er au classement), la défense un tout petit peu moins étanche (69,5 points, 6e). Globalement, tous les voyants sont au vert, excepté une maladresse chronique à trois-points (29,2 % pour 26,2 shoots de loin par match !) et un grand nombre de balles perdues : 17,3 par match.
Les joueurs majeurs
Hugo Robineau (19 ans, 1,92m, poste 1)
Ses stats : 20,3 points à 67,5 % aux tirs, 5,5 rebonds, 8,3 passes, 28,5 d’éval
Il est clairement le MVP de ce début de championnat, et de loin. Sa plus « mauvaise » perf : 14 points et 19 d’éval contre les Metropolitans ! Il a passé un énorme cap par rapport à la saison passée (14,0 points, 17,6 d’éval). Ses axes de travail sont tout trouvés : 22,2 % à trois-points et 3,5 balles perdues. Il serait logique de le voir évoluer quelques minutes avec les pros.
Quentin Ruel (20 ans, 2,02m, poste 2)
Ses stats : 16,0 points à 42,1 % aux tirs, 5,3 rebonds, 1,5 passe, 17,0 d’éval
Arrêté une bonne partie de la saison passée, l’arrière effectuant sa dernière année Espoirs montre que sa blessure au genou n’est plus qu’un mauvais souvenir. En plus de se montrer très consistant au tir de loin (38,5 % pour 9,8 tirs à trois-points par match), il s’améliore dans tous les secteurs, le rebond, mais aussi les interceptions (2,3) et les balles perdues : seulement 0,8 en 30 minutes par match. Sans oublier 1,3 contre !
Le joueur à suivre
Yoan Makoundou (19 ans, 2,04m, poste 4)
Ses stats : 13,8 points à 52,9 % aux tirs, 5,0 rebonds, 2,8 passes, 15,5 d’éval
Arrivé tard au basket, il est encore un peu « brut de décoffrage » mais il progresse à grands pas, notamment en matière d’adresse : ses 82,6 % aux lancers francs en sont un brillant symptôme. Reste à régler les 3,0 balles perdues par match.
Roanne (4v-1d)
Qui aurait parié un euro que le centre de formation d’un club revenant tout juste en Jeep Élite après cinq ans de purgatoire figurerait dans le trio de tête du championnat au bout de quatre journées (et même cinq pour la Chorale) ? Certes, Roanne s’est incliné contre la seule équipe de haut de tableau (Cholet), mais sans démériter. Et n’a battu que des équipes de fin de classement : Orléans, Monaco, Gravelines-Dunkerque, Le Portel. Mais l’équipe s’appuie sur une bonne défense (2e en points concédés, 65,4) et un collectif lêché : 3eaux passes décisives (19,2) et 6e aux balles perdues (18,8). Reste à régler la mire à trois-points (29,3 %) et aux lancers francs (54,1 %). Et à voir ce que l’équipe donnera contre des adversaires plus coriaces.
Les joueurs majeurs
Gaëtan Meyniel (19 ans, 1,90m, poste 1)
Ses stats : 12,4 points à 54,0 % aux tirs, 3,8 rebonds, 6,6 passes, 17,2 d’éval
Pour sa première année en championnat Espoirs (il évoluait avec l’équipe de N3 de Roanne l’an dernier), le meneur fait plus que tirer son épingle du jeu, se montrant adroit et bon défenseur (3,0 interceptions). Il doit encore apprendre à mieux gérer le jeu (3,0 balles perdues) et à acquérir un tir de loin (0 % à trois-points, sur 1,4 tir par match). Une bonne surprise pour ses débuts à ce niveau.
Arthur Bruyas (19 ans, 1,98m, poste 2-3)
Ses stats : 16,8 points à 42,3 % aux tirs, 4,8 rebonds, 4,6 passes, 16,2 d’éval
Figurant parmi les principaux potentiels de la Chorale, le Stéphanois justifie les attentes placées en lui en proposant un beau volume de jeu. Il lui faut maintenant soigner sa sélection de tirs de loin (28,6 % à trois-points sur 7,0 tentatives par match) et mieux gérer le ballon (3,0 balles perdues).
Les joueurs à suivre
Ludovic Martel (19 ans, 2,11m, poste 4-5)
Ses stats : 8,0 points à 63,0 %, 6,4 rebonds, 1,2 passe, 12,4 d’éval
L’enfant du club (il y est arrivé poussin) montre de belles dispositions pour sa première apparition à ce niveau. S’il doit régler son problème aux lancers francs (46,2 %), il se montre déjà performant en défense (1,0 contre en plus de ses 4,6 rebonds défensifs) et perd peu la balle : 1,6 balle perdue.
Ladji Meite (19 ans, 2,01m, poste 5-4)
Ses stats : 9,6 points à 54,8 % aux tirs, 6,6 rebonds, 1,4 passe, 12,0 d’éval
Ce solide energizer détecté tardivement montre qu’il a le niveau. Bon rebondeur, adroit de près, il doit s’améliorer aux lancers francs (22,2 %), mais l’Ivoirien semble prometteur.
Nanterre (4v-1d)
Comme Roanne, Nanterre a surtout rencontré des équipes figurant dans la deuxième moitié du classement, pour le moment. Seule exception, le déplacement à Dijon, qui s’est soldé par une défaite (59-69). Composé de très jeunes joueurs (17 ou 18 ans pour la plupart, un seul de 20 ans, un autre de… 15 ans !), l’effectif nanterrien ne se distingue vraiment dans aucun compartiment statistique si ce n’est au contre : avec 4,4 ballons rejetés par match, il domine le classement. Comme Roanne encore, il faudra voir ce que donnera Nanterre face à des formations plus huppées pour réellement juger l’équipe. Mais ses jeunes joueurs montrent déjà de belles choses.
Les joueurs majeurs
Anthony Da Silva (18 ans, 1,86m, poste 1)
Ses stats : 17,7 points à 51,2 % aux tirs, 6,0 rebonds, 5,3 passes, 18,3 d’éval
Au départ prévu pour jouer uniquement avec l’équipe professionnelle, le fils de l’assistant-coach nanterrien (et ancien meneur international portugais) Philippe Da Silva, faute de minutes en Jeep Élite (3 minutes en tout et pour tout), a fait quelques apparitions en Espoirs. En trois rencontres, il a montré qu’il n’avait pas grand-chose à faire à cet étage, même s’il doit encore polir son jeu : ses 4,3 balles perdues et ses 44,3 % aux lancers francs lui laissent une marge de progression. Le joueur prêté par le Betis de Séville doit aussi s’améliorer à trois points, 31,3 %. La clé pour pouvoir jouer avec les pros à Nanterre…
Samuel Eyango-Dingo (18 ans, 2,05m, poste 5)
Ses stats : 15,4 points à 60,7 % aux tirs, 4,4 rebonds, 0,4 passe, 15,2 d’éval
Détenteur d’une licence AS qui lui permet également de jouer avec Rueil en N1 (un match, 2 points à 1/4, 1 balle perdue), il surprend par la rapidité de sa progression. L’an dernier, il valait 5,1 points à 48,4 %, 3,9 rebonds et 6,1 d’éval ! Il a donc triplé ses points marqués (pour un temps de jeu doublé) et plus que doublé son évaluation. S’il prend peu de rebonds pour son poste et son temps de jeu (26 minutes par match), il effectue 1,6 contre et 1,6 interception par match.
Les joueurs à suivre
Jules Bravin (18 ans, 2,00m, poste 2)
Ses stats : 13,0 points à 38,5 %, 2,0 rebonds, 2,0 passes, 10,0 d’éval
Cet arrière de grande taille n’a pu pour le moment jouer qu’un seul match avec les Espoirs de Nanterre, mais en a profité pour montrer que sa belle saison passée en U18 (18,7 points) pouvait être reproduite à l’étage supérieur. À voir sur la durée.
Victor Wambanyama (15 ans, 2,18m, poste 4)
Ses stats : 7,0 points à 50,0 %, 3,0 rebonds, 3,0 contres, 8,0 d’éval
Il est déjà un pôle d’attraction alors qu’il n’a même pas 16 ans ! Et, pour sa première (et pour le moment unique) sortie avec les Espoirs, il a démontré qu’il avait sa place à ce niveau, face à des joueurs parfois plus âgés de cinq ans. S’il doit bien évidemment encore s’étoffer physiquement (il est encore loin des 100 kg), il confirme le potentiel aperçu cet été avec les U16 français à l’Euro. À lui de s’aguerrir sans se laisser tourner la tête par les sollicitations.
Bourg-en-Bresse (3v-1d)
Tout pour l’attaque ! En Bresse, le collectif est au point et ne manque pas de laisser de jolies ardoises. En quatre matchs, les Espoirs de la JL tournent à 92,8 points (largement 1er, le deuxième, Cholet, émargeant à 88,3 points) et 22,8 passes (là aussi largement devant les 20,3 passes de Cholet). La marque est harmonieusement répartie (huit joueurs à 7 points ou plus) et l’ensemble n’oublie pas de défendre : 73,3 points encaissés (8e). Bourg s’est peut-être pris les pieds dans le tapis face à Châlons-Reims, mais l’équipe a infligé de belles corrections à Orléans (+39) et surtout Strasbourg (+27) et Pau-Lacq-Orthez (+15), deux équipes de haut de tableau. Avec un peu plus de réussite à trois points (30,5 %), la « Jeu » pourrait faire encore plus mal.
Les joueurs majeurs
Thomas Van Ounsem (20 ans, 2,05m, poste 4)
Ses stats : 17,0 points à 59,6 %, 9,0 rebonds, 2,8 passes, 22,8 d’éval
Le Belge, dans sa dernière année Espoirs, montre qu’il est prêt à passer à l’étage supérieur, dominant la concurrence sur les postes intérieurs. S’il a du mal à se montrer dangereux à distance (16,7 % à trois-points), il est redoutable plus près du cercle (73,8 % à deux-points). Ses progrès à la passe (2,8 contre 1,1 l’an passé) prouvent qu’il se fond de mieux en mieux dans le collectif burgien.
Mbaye Ndiaye (20 ans, 2,03m, poste 3)
Ses stats : 17,5 points à 69,8 %, 4,3 rebonds, 2,0 passes, 22,0 d’éval
Comme son compère, le Sénégalais aurait sans doute eu droit à des minutes en pro s’il bénéficiait du statut JFL. À défaut, il progresse d’année en année, même si ses stats au rebond sont en retrait : 4,3 contre 7,1 l’an passé. Ce qui traduit surtout le fait que le joueur s’écarte de plus en plus, délaissant le poste 4 qu’il occupait précédemment. Et il s’améliore à trois points, même s’il reste du travail : 30,0 % contre 16,7 % l’année dernière. Attention aux balles perdues : 3,5 par match.
Les joueurs à suivre
Hugo Benitez (18 ans, 1,88m, poste 1)
Ses stats : 10,0 points à 44,1 %, 3,3 rebonds, 7,5 passes, 15,3 d’éval
Figurant parmi les tout meilleurs passeurs du championnat (2e derrière le Choletais Hugo Robineau), le Catalan s’impose comme l’un des principaux meneurs Espoirs malgré son jeune âge. Et il est même bon contreur pour sa taille : 0,5 par match ! En revanche, il reste du travail à distance : 8,3 % à trois-points…
Arthur Simon (18 ans, 2,01m, poste 4)
Ses stats : 11,3 points à 50,0 %, 3,5 rebonds, 0,8 passe, 10,8 d’éval
Le Lyonnais a facilement effectué la transition entre U18 (il tournait à 16,1 points l’an dernier) et Espoirs. Adroit naturel, il n’a pas raté un lancer franc pour le moment et tourne à 40,0 % à trois points sur 3,8 tentatives.
Corentin Falcoz (16 ans, 1,89m, poste 2)
Ses stats : 7,7 points à 57,2 %, 1,7 rebond, 0,7 passe, 7,7 d’éval
Ses stats ne sont pas mirobolantes mais il n’a encore que 16 ans et joue déjà près de 12 minutes par match. En outre, il tourne à un superbe 54,5 % à trois-points (sur 3,7 tirs par match). Ce qui rend d’autant plus étrange sa faiblesse aux lancers francs : 49,3 %.
Pau-Lacq-Orthez (3v-1d)
Grande école de basket s’il en est, l’Élan Béarnais a plutôt bien démarré sa saison, même si l’équipe Espoirs s’est inclinée face à la seule équipe de haut de tableau rencontrée, Bourg-en-Bresse. S’appuyant sur un effectif restreint (8 joueurs utilisés régulièrement) et plutôt jeune (trois plus de 18 ans), Pau pratique un basket tourné vers l’attaque, comme le prouvent ses 88,3 points à 52,8 % aux tirs (et un très correct 33,3 % à trois-points). En revanche, l’Élan est un peu plus permissif en défense (77,3 points concédés, 13e défense) et son jeu manque d’allant collectif : 18,0 passes pour 18,5 balles perdues. La marque est bien répartie, avec six joueurs à 9,8 points ou plus.
Les joueurs majeurs
Gérald Ayayi (18 ans, 1,88m, poste 1)
Ses stats : 14,5 points à 48,7 %, 5,0 rebonds, 5,0 passes, 16,8 d’éval
Le petit frère de l’internationale Valériane (et de Joël) fait ses premiers pas dans un centre de formation après un an en NM1 à Bordeaux. Une première plutôt réussie, avec une belle adresse de loin (50,0 % sur 2,0 tentatives par match) et une bonne présence défensive : 2,8 interceptions. Reste à régler le problème du déchet dans la gestion : 4,5 balles perdues, c’est trop.
Clément Morel (19 ans, 1,94m, poste 2)
Ses stats : 12,3 points à 52,5 %, 7,0 rebonds, 3,3 passes, 16,3 d’éval
Belle progression que celle enregistrée par l’Angevin, passé de 9,3 points et 8,7 d’éval à 12,3 points et 16,3 d’éval. Avec, surtout, un remarquable travail au rebond pour un joueur de sa taille (lié principalement à sa performance face au Portel : 17 rebonds !). En revanche, il y a toujours un problème à trois points : 12,5 % cette saison après les 19,3 % de la saison passée…
Les joueurs à suivre
Zackarie El Arf (18 ans, 1,98m, poste 3)
Ses stats : 9,8 points à 56,0 %, 2,8 rebonds, 0,5 passe, 9,3 d’éval
Encore un joueur qui effectue sans trop de soucis la transition entre les U18 (11,2 points la saison passée) et les Espoirs. Adroit de loin (36,4 % à trois-points), présent sur les lignes de passe (1,8 interception), peu dispendieux (1,3 balle perdue), il montre une progression intéressante.
Maydenn N’nah Ndong (19 ans, 1,94m, poste 2-1)
Ses stats : 13,5 points à 47,5 %, 1,8 rebond, 2,5 passes, 12,5 d’éval
Le Londonien de naissance partage la mène de l’Élan Béarnais avec Gérald Ayayi non sans bonheur. Bon intercepteur (3,0 par match), il doit polisser son jeu (2,8 balles perdues). Par rapport à la saison passée, ses stats ont pratiquement doublé aux points et à l’éval pour un peu plus de 5 minutes en plus par match.
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Dijon (4 victoires-0 défaite)
La JDA n’a pas souffert d’un calendrier trop compliqué pour débuter la saison, affrontant pour commencer deux équipes promises au bas de tableau (Le Portel et Boulazac) avec deux corrections à la clé avant de s’imposer plus difficilement contre Nanterre et LDLC Asvel, aux ambitions plus élevées. La constante de ces quatre succès : une défense féroce (60,8 points encaissés en moyenne, jamais plus de 73 points concédés à l’adversaire). Reste à peaufiner le collectif et à améliorer le ratio passes décisives-balles perdues – 56 en quatre matchs (14,0 de moyenne, un chiffre loin d’être mauvais dans l’absolu, seul Le Mans perdant moins de balles, 13,8) pour 58 passes décisives.
Les joueurs majeurs
Dimitri Radnic (19 ans, 1,93m, poste 1-2)
Ses stats : 15,0 points à 43,2 % aux tirs, 4,0 rebonds, 6,0 passes, 18,5 d’évaluation
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Photo d’ouverture : JDA Dijon