Le championnat Espoirs a repris en même temps que la Jeep Élite, offrant après ses quatre premières journées un classement bien différent de celui des « grands ». Si les plus belles écoles du basket français figurent toujours parmi les prétendants au titre en fin de saison, quelques belles surprises s’immiscent dans cette ébauche de hiérarchie (le classement sera sans doute plus significatif dans 5 ou 6 journées). En outre, si certains joueurs confirment les attentes placées en eux, d’autres ont un rendement sans doute supérieur à ce que l’encadrement de leur club espérait.
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Le point par club (dans l’ordre du classement au jour de l’écriture de cet article, le 19 octobre), avec un éclairage sur les joueurs majeurs de chaque équipe et ceux à suivre dans les mois qui viennent.
Dans cette troisième et dernière partie, les six équipes de bas de tableau du championnat Espoirs. La première partie est à retrouver ICI et la deuxième ICI.
Limoges (1 victoire-3 défaites)
Démarrage douloureux pour les Espoirs du CSP, avec trois grosses défaites contre des équipes pas forcément huppées (-17 à domicile face au Portel). L’équipe s’est un peu reprise en dominant Monaco, mais les chiffres font mal : 15e attaque avec 67,8 points, 17e défense avec 89,8 points encaissés… Une autre statistique fait grimacer : avec 27,0 balles perdues par match, Limoges est la pire équipe du championnat dans le domaine. Ce que ni ses 16,0 passes décisives (11e) ni ses 40,1 rebonds (6e) ne parviennent à compenser. Pourtant, les Limougeauds ne sont pas les plus maladroits aux tirs (42,5 %, 10e) mais ils éparpillent des points aux lancers francs : 50,0 % (dernier de la classe dans le secteur statistique) pour 17,5 lancers par match. L’une des explications à ce sombre tableau tient à la jeunesse de l’effectif : un seul joueur – Sydney Hawmmond – a plus de 18 ans. En outre, le fort potentiel Maxime Carène (18 ans, 2,08m, poste 4-5) est pour le moment blessé. Le CSP souhaite démarrer un « projet jeunes » ambitieux, il a certainement les moyens de le mener à bien. Mais les premiers résultats montrent que la route est longue…
Les joueurs majeurs
Christopher Robert (18 ans, 2,02m, poste 3)
Ses stats : 17,8 points à 60,9 % aux tirs, 4,0 rebonds, 2,5 passes, 18,0 d’évaluation
Après avoir réalisé une saison cadets à 21,1 points du côté d’Orléans, le Francilien montre qu’il arrive à s’exprimer sans souci à l’étage supérieur. Son adresse de loin est intéressante (42,1 %) et il est actif sur les lignes de passe : 2,0 interceptions. Ses axes de progression concernent les balles perdues (3,8 en 25 minutes de temps de jeu) et l’agressivité offensive : il doit pouvoir provoquer plus de 1,5 faute par match.
Yasmin Mambo (17 ans, 2,05m, poste 4-5)
Ses stats : 8,3 points à 50,0 %, 7,0 rebonds, 2,8 passes, 9,3 d’éval
En l’absence de Maxime Carène, c’est lui qui tient la baraque à l’intérieur avec Sydney Hawmmond. Et il ne démérite pas, loin s’en faut. Adroit près du cercle et présent au rebond, le Suisse d’origine congolaise fait le job tout en se montrant altruiste. En revanche, il perd beaucoup de ballons (4,0) et souffre aux lancers francs : 36,8 %. Dommage, son agressivité lui permet de provoquer 3,5 fautes et de tenter 4,8 lancers par match. Il devrait rentrer dans le rang après le retour de Maxime Carène.
Les joueurs à suivre
Sydney Hawmmond (19 ans, 2,13m, poste 5)
Ses stats : 7,5 points à 50,0 %, 6,0 rebonds, 0,8 passe, 8,0 d’éval
Joueur le plus âgé de l’équipe, le Corrézien connaît un début de saison en douceur. Présent des deux côtés du terrain (0,8 contre), il est la tour de contrôle de l’équipe. Prospect à développer sur le long terme, il doit apprendre à mieux gérer son activité (4,3 fautes par match) et surtout à tirer des lancers francs : 20,0 % pour 2,5 tentatives par match, ça pique !
Youssef Khayat (16 ans, 1,99m, poste 3)
Ses stats : 8,0 points à 35,7 %, 2,3 rebonds, 1,3 passe, 5,0 d’éval
Considéré comme la « pépite » du centre de formation limougeaud, le Libanais semble tomber dans le travers de bon nombre de joueurs de son âge : il force. Prenant 9,3 tirs par match en à peine plus de 20 minutes, dont 4,0 à trois-points (33,3 % de réussite), il dégaine vite, mais avec une adresse très moyenne. Un comportement assez logique dans ce contexte. En exploitant mieux le QI basket élevé qu’on lui prête, le MVP du championnat U16 arabe de l’été passé va pouvoir polir son jeu et effectuer de meilleurs choix.
Gravelines-Dunkerque (1 v-4 d)
Visant les premières places du championnat avant le début de la saison, l’équipe Espoirs du BCM n’a pourtant pas commencé son exercice de la meilleure des manières : après une victoire sans trop de frayeurs à Monaco (72-62), l’équipe nordiste a en effet empilé quatre défaites de rang, s’inclinant contre des équipes de haut de tableau (Nanterre, Roanne ou Chalon-sur-Saône) mais aussi face à un mal-classé comme Boulazac. Si l’équipe coachée par Quentin Wadoux défend très correctement (68,6 points encaissés, 4e de ce classement), elle a beaucoup de mal en attaque : 61,8 points – seul Orléans fait moins bien avec 59,5 points. En cause, une adresse générale désastreuse : le BCM est 17e à l’adresse aux tirs (39,5 %, seul Monaco fait moins bien) et 18e (sur 18…) à l’adresse à trois-points (21,1 %) ou aux lancers francs (48,5 %). Évidemment, l’équipe ne brille pas aux passes décisives (14,5, 16e), mais elle perd aussi beaucoup de ballons, 22,6 par match (15e). Seules consolations, le BCM est 4e au rebond (41,0 par match) et aux contres (3,4). Insuffisant pour briller pour le moment.
Les joueurs majeurs
Djibril Marico (20 ans, 1,98m, poste 3)
Ses stats : 13,0 points à 43,2 %, 4,5 rebonds, 4,5 passes, 11,8 d’éval
Difficile de briller dans le marasme gravelino-dunkerquois. Et Djibril Marico, en dernière année Espoirs, n’échappe guère à la règle, même s’il n’a pas à rougir de ses productions. Cependant, ses stats aux tirs à trois points (28,6 %), aux lancers francs (53,3 %) et aux balles perdues (4,5) indiquent le travail qui reste à effectuer.
Bryan Coudray (19 ans, 1,86m, poste 1)
Ses stats : 12,2 points à 50,0 %, 3,0 rebonds, 3,0 passes, 11,0 d’éval
Lui aussi échappe aux reproches. Fraîchement arrivé de Levallois, le fils du coach Hervé Coudray réalise un bon début de saison, seulement entaché par une adresse douteuse à trois points : 11,1 %. Mais il ne perd pas trop de ballons (2,0 quand même) et provoque de nombreuses fautes : 4,0. En haussant son niveau de jeu, il permettra peut-être au BCM de viser plus haut dans le classement.
Le joueur à suivre
Krisley Castard (17 ans, 1,95m, poste 2)
Ses stats : 7,2 points à 50,0 %, 2,8 rebonds, 0,8 passe, 6,0 d’éval
Le Guadeloupéen, qui jouait principalement avec les cadets la saison passée avec toutefois 10 apparitions en Espoirs (0,6 point, 0,2 d’éval), connaît une progression plutôt intéressante. Il justifie sa réputation de bon défenseur (1,2 interception, 0,6 contre) et se montre plutôt adroit : 50,0 % à trois-points, sur 1,2 tentative par match. En revanche, le chantier aux lancers francs est loin d’être achevé : 38,5 % sur 2,6 tentatives.
Monaco (1 v-4 d)
Les Espoirs de la Roca Team ont commencé leur saison de la pire des manières, avec trois défaites successives, face à Gravelines-Dunkerque, Roanne et Chalon-sur-Saône, avant de s’imposer face à Boulazac. Un début de championnat chaotique, qui s’explique en partie par l’absence du meneur canado-sud-africain Austin Van Zyl, présenté comme la pépite du club. Certes, Monaco a aussi réussi à attirer Melvin Pantzar, arrière suédois en provenance du Real Madrid. Mais l’équipe n’a pas encore réussi à acquérir de cohésion, bien que la plupart de ses joueurs aient déjà évolué au club l’an dernier. En témoigne sa faiblesse défensive (78,6 points, 14e) et son très médiocre rendement collectif : 15,2 passes décisives par match (15e). Cette dernière stat s’explique aussi par un redoutable manque d’adresse. Les Espoirs de l’ASM marquent 38,8 % de leurs tirs (bonnet d’âne du championnat) dont 24,2 % à trois points (17e). Difficile de marquer, et donc de gagner, dans de telles conditions. Seule consolation, avec 13,0 interceptions par match, la Roca Team est 3e dans la catégorie statistique. Mais il faudra beaucoup de travail avant de viser plus haut.
Les joueurs majeurs
Melvin Pantzar (19 ans, 1,93m, poste 2)
Ses stats : 15,9 points à 39,4 %, 4,4 rebonds, 5,6 passes, 19,2 d’éval
Libéré après trois saisons passées au Real Madrid, le Suédois a rebondi sur le Rocher, où il s’est d’emblée imposé comme l’arme offensive majeure. Et il ne refuse pas ses responsabilités, prenant 14,2 tirs par match (dont 4,8 à trois-points pour un très faible 8,3 % de réussite). Son pourcentage global d’adresse n’est pas très reluisant (39,4 %), mais Melvin Pantzar compense par une intense activité globale : en plus de prendre des rebonds et de délivrer de nombrueses passes (plus du tiers de celles de son équipe), il effectue également 5,0 interceptions et 0,6 contre par match. Le tout en ne perdant « que » 2,6 balles. Difficile dans ce contexte de lui reprocher d’être gourmand. À ses coéquipiers de se hisser à son niveau.
Kévin Keliki (19 ans, 2,08m, poste 4-5)
Ses stats : 8,0 points à 44,7 %, 6,8 rebonds, 0,4 passe, 10,4 d’éval
Le grand Congolais affiche de beaux progrès par rapport à l’année passée, se montrant très rentable sur un temps de jeu réduit (19,2 minutes). Si son adresse n’est pas extraordinaire pour un intérieur ne shootant jamais à trois points, il compense par son activité défensive, en témoigne le chiffre de 1,2 contre par match. Lui reste à faire moins de fautes (4,0 par match), ce qui lui permettra de jouer plus longtemps et d’ainsi se montrer plus rentable.
Le joueur à suivre
Jordan Ratton (18 ans, 2,04m, poste 5-4)
Ses stats : 10,4 points à 50,4 %, 5,8 rebonds, 0,2 passe, 10,2 d’éval
Après une belle dernière saison cadets (16,6 points) et des apparitions fugaces en Espoirs (7,5 minutes pour 1,7 point et 2,7 d’éval sur 22 matchs), le Niçois prouve qu’il a l’étoffe pour évoluer à l’étage supérieur. Intérieur à fort potentiel mais restant à polir, il perd encore trop de ballons (3,0 par match) et fait trop de fautes (3,2). Et il reste du travail à trois points : 25,0 % pour 1,6 tentative par match.
Le Portel (1 v-4 d)
Le Portel a commencé sa saison par une belle déculottée à domicile face à Dijon (44-92) avant de se rattraper à Limoges puis de connaître à nouveau les affres de la défaite face à, successivement, Strasbourg, Pau-Lacq-Orthez et Roanne, en faisant meilleure figure à chaque apparition : -18 puis -9 et -3. L’ESSM prend encore trop de points (77,2, 12e) et n’en marque pas assez (65,0, 16e). Et l’équipe coachée par Bertrand Van Butsèle connaît ses axes de progression : le tir à trois-points (28,2 %, 14e), les lancers francs (54,8 %, 14e) et les balles perdues (21,0, 14e). Difficile pour le moment d’envisager le Top8 en fin de saison, à moins que les progrès qui semblent apparaître lors des derniers matchs se concrétisent.
Les joueurs majeurs
Vladimir Ilic (20 ans, 2,02m, poste 4)
Ses stats : 13,8 points à 50,0 %, 8,0 rebonds, 0,8 passe, 18,0 d’éval
S’il y en a un qui n’a rien à se reprocher sur ce début de saison, c’est bien lui. Présent en défense (1,5 interception, 1,3 contre), il est également adroit à trois points (46,7 %) et perd peu la balle (1,3 par match). S’il continue sur sa lancée, il peut atteindre son rêve de devenir joueur professionnel.
Théo Magrit (18 ans, 1,89m, poste 1)
Ses stats : 13,4 points à 42,9 %, 1,8 rebond, 7,0 passes, 10,8 d’éval
Avec le départ de Samir Gbetkom, le natif de Boulogne-sur-Mer s’est vu conférer un surcroît de responsabilités, ce qu’il assume plutôt bien. Il prend désormais 12,6 tirs par match (7,8 l’an dernier) et surtout 4,6 à trois-points (3,2 la saison passée), mais pour une réussite en baisse de loin : 26,1 % contre 38,1 % en 2018-19. Devenu le maître à jouer de l’équipe, il se montre bon passeur (7,0 passes) mais doit encore progresser dans la tenue de la balle – 4,8 ballons perdus. Plus encore, il doit concrétiser son agressivité vers le cercle, qui lui vaut de provoquer 6,2 fautes par match : 41,2 % de réussite aux lancers francs dans ce contexte sont vraiment trop faibles.
Le joueur à suivre
Thierno Bah (18 ans, 2,02m, poste 4)
Ses stats : 7,0 points à 55,0 %, 4,3 rebonds, 0 passe, 8,0 d’éval
Remplaçant attitré de Vladimir Ilic, celui qui ne jouait l’an dernier qu’avec les cadets portelois réussit à se faire sa place dans l’effectif Espoirs, grâce à un rendement intéressant pour son temps de jeu, un peu moins de 17 minutes par match. Plutôt propre dans son jeu (seulement 1,3 balle perdue) et ne présentant pas de faille dans un quelconque secteur statistique, il peut viser plus haut avec du travail.
Boulazac (1 v -5 d)
Étonnant club périgourdin, qui dispose de plusieurs joueurs à gros potentiel (Paul Billong, Léo Billon, Tine Kotnik) mais qui voit pour le moment d’autres joueurs assurer la marque et, surtout, qui n’arrive pas à gagner. Seul Gravelines-Dunkerque a fléchi devant le BBD, alors que l’Asvel (-28) et Dijon (-25) ont infligé de très sévères défaites aux garçons coachés par Bertrand Parvaud. Peu adroits (41,3 % aux tirs, 16e), perdant trop de ballons (20,6, 13e) et faisant trop de fautes (20,0, 15e), les jeunes Boulazacois restent pour le moment loin du Top8.
Les joueurs majeurs
Neftali Difuidi-Walokwa (18 ans, 1,93m, poste 2)
Ses stats : 18,7 points à 53,2 %, 5,0 rebonds, 2,5 passes, 18,3 d’éval
Très adroit pour un joueur extérieur et également fort rebondeur pour sa taille, le joueur présent au club depuis son plus jeune âge – il est né à Périgueux, ville dont Boulazac est la « banlieue » (les Boulazacois n’aimeraient pas ce terme…) – fait preuve de progrès assez étonnants par rapport à la saison passée : il a doublé son évaluation (9,0 en 2018-19) pour un temps de jeu passé de 21,4 minutes à 29,8, tout en voyant son adresse faire un bond remarquable : 37,0 % aux tirs l’an dernier ! Très actif, le joueur doit cependant encore apprendre à se canaliser : s’il provoque 4,0 fautes et réalise 2,8 interceptions par match, il perd aussi 3,2 ballons. Mais l’ensemble est prometteur.
Mohammad Diop (20 ans, 2,05m, poste 3,4)
Ses stats : 14,3 points à 42,9 %, 7,8 rebonds, 0,8 passe, 12,5 d’éval
Venu de Chalon-sur-Saône dans le Périgord pour trouver du temps de jeu et des responsabilités, le grand swingman a plutôt bien réussi son adaptation en Dordogne. Très présent au rebond, proche des 50 % à deux-points, il doit en revanche soigner son tir extérieur (30,7 % à trois-points) et sa gestion de la balle (2,7 ballons perdus). Mais il prouve pouvoir apporter à son équipe.
Le joueur à suivre
Paul Billong (18 ans, 1,92m, poste 1)
Ses stats : 9,5 points à 42,4 %, 2,8 rebonds, 5,8 passes, 11,3 d’éval
Comme Neftali Difuidi-Walowka, il a grandi au BBD et y poursuit sa progression. S’il a toujours beaucoup de mal à trois-points (19,8 %) et s’il perd trop de ballons (3,3), il s’améliore dans tous les autres compartiments du jeu. En récompense, il a même eu droit à une minute de temps de jeu avec les professionnels.
Orléans (0 v-4 d)
Vierge de toute victoire, le début de saison des Espoirs d’Orléans rappelle qu’il est toujours difficile à un centre de formation d’équipe montant en Jeep Élite de faire son trou dans la première division française. Avec un effectif découvrant très majoritairement ce niveau, l’apprentissage est souvent douloureux. Et, en l’occurrence, il l’est : 59,5 points marqués, 90,3 encaissés, personne ne fait moins bien dans les deux secteurs. Et les autres catégories statistiques sont à l’unisson : peu de rebonds (31,3, 18e) ou de passes (14,5, 16eex-aequo), beaucoup de balles perdues (26,5, 17e), peu de fautes provoquées (15,5, 18e), il n’y a pas grand-chose à sauver. L’objectif des prochaines semaines sera de réduire l’écart avec le reste du peloton, en espérant grappiller une ou deux victoires.
Les joueurs majeurs
Rayan Hamdi (20 ans, 2,03m, poste 4-5)
Ses stats : 14,0 points à 43,6 %, 5,0 rebonds, 0,5 passe, 9,8 d’éval
Il est le seul joueur à vraiment surnager pour le moment à Orléans. Adroit de loin (46,2 % à trois-points), il fait ce qu’il peut dans un collectif en difficultés.
Sydney Nkuite (20 ans, 1,93m, poste 4-3)
Ses stats : 7,5 points à 54,2 %, 4,0 rebonds, 0,8 passe, 6,8 d’éval
Arrivant de l’équipe réserve du Paris Basketball (qui évolue en NM2), le natif de Maison-Laffitte tire à peu près son épingle du jeu de ce niveau qu’il découvre. Très athlétique, il manque toutefois de taille pour son poste. Et il faut faire quelque chose aux lancers francs : 26,7 % !
Le joueur à suivre
Jean-Fabrice Dossou (19 ans, 2,09m, poste 5)
Ses stats : 7,3 points à 35,1 %, 7,3 rebonds, 0,8 passe, 5,5 d’éval
Puissant et athlétique, le Béninois est encore « brut de décoffrage ». En témoignent son pourcentage d’adresse près du cercle (aucune tentative à trois-points) et ses 4,3 balles perdues. Mais il vient de réaliser une sortie à 16 points à 7/11, 18 rebonds, 3 passes et 2 contres (29 d’éval) contre Dijon. De quoi garder un œil sur lui.
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Le championnat Espoirs a repris en même temps que la Jeep Élite, offrant après ses quatre premières journées un classement bien différent de celui des « grands ». Si les plus belles écoles du basket français figurent toujours parmi les prétendants au titre en fin de saison, quelques belles surprises s’immiscent dans cette ébauche de hiérarchie (le classement sera sans doute plus significatif dans 5 ou 6 journées). En outre, si certains joueurs confirment les attentes placées en eux, d’autres ont un rendement sans doute supérieur à ce que l’encadrement de leur club espérait.
Le point par club (dans l’ordre du classement au jour de l’écriture de cet article, le 19 octobre), avec un éclairage sur les joueurs majeurs de chaque équipe et ceux à suivre dans les mois qui viennent.
Dans cette troisième et dernière partie, les six équipes de bas de tableau du championnat Espoirs. La première partie est à retrouver ICI et la deuxième ICI.
Limoges (1 victoire-3 défaites)
Démarrage douloureux pour les Espoirs du CSP, avec trois grosses défaites contre des équipes pas forcément huppées (-17 à domicile face au Portel). L’équipe s’est un peu reprise en dominant Monaco, mais les chiffres font mal : 15e attaque avec 67,8 points, 17e défense avec 89,8 points encaissés… Une autre statistique fait grimacer : avec 27,0 balles perdues par match, Limoges est la pire équipe du championnat dans le domaine. Ce que ni ses 16,0 passes décisives (11e) ni ses 40,1 rebonds (6e) ne parviennent à compenser. Pourtant, les Limougeauds ne sont pas les plus maladroits aux tirs (42,5 %, 10e) mais ils éparpillent des points aux lancers francs : 50,0 % (dernier de la classe dans le secteur statistique) pour 17,5 lancers par match. L’une des explications à ce sombre tableau tient à la jeunesse de l’effectif : un seul joueur – Sydney Hawmmond – a plus de 18 ans. En outre, le fort potentiel Maxime Carène (18 ans, 2,08m, poste 4-5) est pour le moment blessé. Le CSP souhaite démarrer un « projet jeunes » ambitieux, il a certainement les moyens de le mener à bien. Mais les premiers résultats montrent que la route est longue…
Les joueurs majeurs
Christopher Robert (18 ans, 2,02m, poste 3)
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Photo d’ouverture : JDA Dijon