Battus quatre fois par l’AS Monaco cette saison, les Villeurbannais avancent prudemment. Le capitaine Charles Kahudi sait que l’expérience parle pour l’ASVEL mais est aussi conscient que la Roca Team, son adversaire samedi en finale de la Coupe de France (16h45), n’a jamais été aussi forte.
Rares sont les trophées laissés en cours de route par les Villeurbannais depuis 2019. Samedi après-midi, l’ASVEL disputera sa troisième finale de Coupe de France en quatre éditions, sa quatrième à Bercy depuis 2016, avec l’ambition de continuer à remplir son armoire à trophées, et pourquoi pas décrocher un - inespéré - triplé.
À contrario, l’AS Monaco n’a jamais soulevé la coupe… mais elle a réalisé jusque là une saison quasi-parfaite, en étant qualifiée pour les quarts de finale d’Euroleague avec l’avantage du terrain, en étant largement leader de Betclic Elite et en battant quatre fois son rival villeurbannais en autant de confrontations. Son seul faux-pas : son élimination prématurée à la Leaders Cup à Saint-Chamond en quarts de finale contre Bourg-en-Bresse.
« J’ai hâte d’être samedi pour faire déjouer Monaco et remporter un nouveau titre (…). Nous avons de l’expérience, mais en face, c’est Monaco. Avoir déjà un trophée (la Leaders Cup) est forcément un gros plus, mais ils ont un avantage psychologique sur nous parce qu’ils nous ont battus quatre fois (…). C’est une très bonne équipe, très talentueuse. Ils aiment courir et nous avons perdu beaucoup de ballons et laissé trop de rebonds lors de ces quatre matches. Si nous gérons mieux ces deux paramètres, nous serons dans le match », a accordé le capitaine villeurbannais Charles Kahudi au Progrès.
Et si la fraicheur jouait pour l’ASVEL, malgré l’outrageuse domination monégasque sur les quatre premières confrontations de l’année ? Les joueurs de T.J. Parker ont eu six jours pour préparer la finale, contre deux pour la Roca Team, battue sur son Rocher par Strasbourg en championnat jeudi soir.
« C’est clair que le calendrier a été démentiel cette saison, au cours de laquelle nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour travailler. C’est quelques jours auront été très appréciables. C’est un match couperet et il n’y a pas de temps pour s’économiser. Le jour J, il n’y a pas à réfléchir. Si on n’est pas prêt ce jour-là, on ne le sera jamais », a-t-il ajouté.
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Photo : Charles Kahudi (LNB - Hervé Bellenger)