Alors que l’ASVEL comptabilise sept défaites sur les huit derniers matches, le capitaine Charles Kahudi tente de remobiliser ses troupes avant le choc contre Monaco ce mardi soir en championnat (20h, BeIN Sports 3).
C’est indéniable : l’ASVEL traverse une crise sportive avec sept défaites sur les huit dernières rencontres toutes compétitions confondues. Une série plus que délicate alors que se hisse sur sa route un Rocher, l’AS Monaco, plus gros budget du championnat qui vient de battre les Villeurbannais à l’Astroballe en Euroleague. Il y a eu entre temps une sortie de route frustrante à Limoges qui a fait tomber l’ASVEL au 7e rang de Betclic Elite (6-5). Le capitaine Charles Kahudi espère que le vent va tourner.
« Nous avons déjà eu des périodes difficiles. Mais je ne suis pas inquiet. Je le serais si je voyais des gars résignés, qui n’avaient plus envie. Ce n’est pas le cas. Il y a de la frustration, mais les gars ont du caractère. Il suffit d’un élément déclencheur. Il faut que la pièce retombe du bon côté. Ce qui est arrivé la saison dernière. Nous ne sommes pas du genre à abandonner. On va rebondir. Il faut être patient, faire le dos rond, travailler. L’équipe vit bien, avec de bons mecs, qui sont peut-être trop bons et pas assez « dirty ». Le souci, ce n’est pas l’adversaire. C’est nous. On ne nous fera pas de cadeau. Nous avons une cible dans le dos et il faut l’assumer. Mais on ne peut pas accepter de prendre des coups sans réagir. Tout n’est pas à jeter, loin de là. Nous faisons de bonnes choses, mais il faut être consistant durant quarante minutes », a-t-il accordé au Progrès.
Critiqué avec insistance sur les réseaux sociaux ces dernières semaines, le coach T.J. Parker garde la confiance de ses joueurs et de ses dirigeants en interne.
« Je ne sens pas de fracture entre les joueurs et le coach. L’équipe est à fond derrière T.J. (Parker). Elle est moins expérimentée et un peu moins talentueuse que par le passé, mais ce n’est pas grave. Nous allons aller à la guerre avec ces mecs-là. Cela prend plus de temps, mais rien ne dure éternellement. Le vent va tourner. Il faut s’accrocher, rester ensemble. Et, souvent, il suffit d’un déclic pour inverser la tendance », a ajouté « l’homme ».
Photo : T.J. Parker (Jacques Cormarèche)